Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue d'Oc

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#426

2013-03-13 23:36

Garder ses racines c'est honorer son Histoire et assurer son Avenir!
Henri Scherb
marcamau

#427 Loi d’Orientation et de Refondation de l’école et langues régionales - COMMUNIQUE FELCO.

2013-03-18 21:30

Loi d’Orientation et de Refondation de l’école et langues régionales - COMMUNIQUE FELCO.
La FELCO, de concert avec 17 autres associations ou entités impliquées dans la valorisation des langues régionales avait soumis, début janvier 2013, des propositions d’amendements au projet de loi d'orientation sur l'école en préparation afin que celle-ci intègre les langues régionales.
Nous avons suivi les débats ces jours derniers à l'Assemblée Nationale, où le texte a été discuté, après l'avoir été en commission des affaires culturelles. Dans un cas comme dans l'autre, des députés de toute tendance ont su faire valoir des arguments en faveur d'une prise en compte des LR par le texte, qui au départ ne leur faisait aucune place. D'où un certain nombre d'amendements qui, après adoption par la commission, ont été versés à la discussion générale. Si l'on se réfère aux textes des lois d'orientation des décennies précédentes, on note que c'est même la première fois que la question des langues régionales est explicitement traitée, sans aboutir pour autant à un texte qui réponde à nos attentes.
Le ministre Vincent Peillon avait d'abord salué ce travail, et les avancées qu'il proposait, au cours du débat en séance plénière, et il convient de saluer ce salut.
Il n'en demeure pas moins qu'à l'heure actuelle, il faut bien constater qu'une bonne partie de ces avancées ont disparu du texte définitif.
Certes, Les LR sont évoquées une fois de façon positive, dans la seule annexe, et nous ne méconnaissons pas l'importance de l'engagement pris publiquement en séance par le ministre de favoriser la signature de conventions Etat-Région dans les régions où il n'en existe pas encore. Nous ne manquerons donc pas de suivre avec attention la façon dont cet engagement sera concrètement mis en œuvre dans les mois qui viennent.
Mais la rédaction retenue par l'article 27 contredit de fait les références positives insérées dans l’annexe, et constitue par ailleurs une régression inacceptable non seulement par rapport à ce qui avait été adopté par la commission, mais même par rapport au statut actuel des langues régionales, aux textes réglementaires en vigueur et à certaines modalités d’enseignement pratiquées régulièrement par de nombreux enseignants conformément aux programmes officiels.
Par la lourdeur ingérable de la procédure à laquelle il contraint, cet article maladroit ne peut que créer des conflits et des situations absurdes. Ce que l'auteur de cet amendement n'a manifestement pas compris, c'est que l'objet de l'amendement qu'il a « corrigé » ne visait pas à imposer partout l'enseignement d'une langue régionale, mais seulement à permettre que tous les enfants de France aient au moins une information minimale sur l'existence des langues régionales, dans le cadre des programmes de français et de culture humaniste.
Il y a là une anomalie et une régression inacceptables, nous le répétons, qu'il faudra bien corriger le plus vite possible.
Anomalie : la France ne reconnaît pas sa propre diversité culturelle, alors qu’elle a ratifié en 2006 la Charte de la diversité culturelle de l’Unesco.
Régression : les restrictions accompagnant la mention des langues régionales dans l’article 27 bis marquent quasiment un retour à la loi Deixonne, que Jack Lang, ministre de l’éducation en 2001, avait pris soin de faire abroger pour ne personne ne pût soulever de contradiction légale en matière d’enseignement bilingue.

Ce n'est pas sans surprise par ailleurs que nous avons entendu le rapporteur, au cours d'une séance, rejeter un amendement au nom d'une conception binaire de la dialectique entre particulier et universel, comme si faire sa place au particulier d'une culture régionale revenait à nier son ancrage dans ce qui est commun à l'ensemble de l'humanité. Il semble que pour le rapporteur seul le français soit apte à dire l'universel, ce qui somme toute ne pourrait poser problème qu'à un maigre 98% de la population de la planète. Là encore, ne peut-on imaginer d'aller un peu plus loin dans la réflexion ? Faut-il rappeler par exemple la portée universelle des troubadours, le Prix Nobel de littérature de Mistral, l’apport des langues et cultures régionales à la langue et à la culture française ?
Bref, cette première étape du parcours parlementaire de la loi d'orientation ne répond que très imparfaitement - disons-le comme cela - aux attentes de tous les citoyens, de toutes les associations, de tous les élus conscients de la valeur de la diversité linguistique et culturelle...
Comme de nombreux députés, nous avons eu souvent l'occasion de rappeler qu'aux termes de la Constitution, les Langues régionales constituaient un patrimoine national qui devait donc être pris en compte au niveau national, et pas seulement relégué aux seules compétences (et aux seuls moyens) des régions. Il nous semblait que de ce point de vue, il n'était pas irréaliste ou scandaleux qu'au-delà de dispositions permettant enfin le développement de l'enseignement proprement dit des langues régionales, la Loi puisse, comme le demandait la commission, inscrire en clair que les programmes nationaux de français et de culture humaniste continuent d’intégrer pour tous les enfants de France une information basique sur l'existence des langues régionales et leur apport à la culture générale de la Nation.
Faudrait-il modifier, à cause d’un amendement régressif, les programmes nationaux actuels qui, par exemple, disent pour le cycle 3 qu’il convient de « savoir que les langues régionales côtoient la langue nationale » et ailleurs pour la maternelle qu’il convient de « familiariser les plus jeunes à l’écoute de sonorités liées à d’autres langues en prenant appui, en particulier, sur les langues parlées autour de l’école » ?
Il nous semblait aussi que dans un pays qui a toujours eu du mal à assumer sa diversité interne, il n'était pas sans intérêt, du point de vue de l'éducation du citoyen, de valoriser cette diversité telle que l'incarnent, entre autres, les langues et cultures régionales.
Il nous semble enfin très important que la nouvelle loi ne soit pas en contradiction sur ce point avec les textes internationaux ratifiés par la France. en particulier la Charte de l’Unesco relative à la diversité culturelle.
Ainsi, au moment même où nous apprenons que la France, une fois de plus, renonce à ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, nous continuons d'espérer que la suite des débats, au Sénat, et, de nouveau à l'Assemblée, permettront de corriger les manques et les reculs que nous sommes bien obligés de pointer dans le texte tel qu'il est à l'heure actuelle.
Nous suivrons avec une vigilance redoublée les débats à venir. Si refondation de l'école il doit y avoir, nous sommes persuadés, nous, enseignants, parents d'élèves, citoyens locuteurs des langues de France, que ces langues doivent y avoir leur place pleine et entière.
aubert des mesnils

#428 Question publiée au JO le : 25/09/2012 page : 5201

2013-03-20 22:16

Question publiée au JO le : 25/09/2012 page : 5201
Réponse publiée au JO le : 13/11/2012 page : 6464
Texte de la question
M. Jean-Pierre Vigier attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur l'observation des
pratiques linguistiques et sur la valorisation des cultures et des langues régionales qui constituent un patrimoine
français riche et vaste. Il lui demande de bien vouloir lui apporter des précisions quant à l'état d'avancement de la
réflexion engagée sous le gouvernement précédent, et plus particulièrement en ce qui concerne les langues d'oc dont la
diversité doit être préservée.
Texte de la réponse
La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales ou
minoritaires, conformément à l'engagement du Président de la République. Ce travail sera fait de manière transversale
et coopérative, et visera, en liaison étroite avec les parlementaires et l'ensemble des élus, à assurer un plein
développement aux langues de France. Dans le domaine occitan, fidèle à l'esprit de responsabilité partagée entre les
différents organes publics, l'État porte son effort sur la coordination inter-régionale déjà engagée entre Aquitaine et
Midi-Pyrénées, et destinée à s'étendre aux autres collectivités du territoire intéressé. Un document de cadrage pour un
dialogue entre l'État et les collectivités sur la promotion de l'occitan a été mis au point. Il concerne la numérisation du
patrimoine documentaire, le livre et l'édition, le spectacle vivant et la programmation audiovisuelle, et tend à inscrire les
projets dans les dispositifs de droit commun du ministère de la culture ett de la communication et des collectivités. Pour
ce qui concerne la désignation des usages, les services de l'État considèrent que la langue d'oc ou occitan se réalise
sous différentes formes ou variétés, dont le nom est donné dans la liste des langues de France diffusée par le ministère
de la culture et de la communication : l'occitan parlé en Auvergne est l'auvergnat, en Languedoc le languedocien, en
Provence le provençal, etc. Les variations qui distinguent ces parlers sont donc prises en compte, mais ne remettent
pas en cause l'unité du domaine. Cette position est une reconnaissance de la pluralité interne des systèmes
linguistiques, contre les tendances au repli et à la fragmentation.

Visiteur

#429

2013-03-21 10:52

Les langues régionales sont une richesse "actuelle" , il serait dommage qu'elles disparaissent des écoles au profit des langues étrangères.Et puis, c'est apprendre notre histoire d'une façon agréable et "vivante".
aubert des mesnils

#430 Aurélie Filippetti réaffirme la volonté du gouvernement

2013-03-21 19:55

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication réaffirme la volonté du gouvernement de mettre en œuvre les dispositions de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires jugées constitutionnelles en 1999.
Le Président de la République et le Premier ministre ont estimé qu’il n’était pas possible, quelle que soit la rédaction envisagée, d’introduire dans notre Constitution une disposition permettant de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, sans introduire de contradiction majeure avec l’article 1er et l’article 2 de la Constitution.
La France a cependant pris des engagements lors de la signature de la Charte, en 1999. Contenus dans la Partie III de la Charte, ces engagements ont été jugés conformes à la loi fondamentale par le Conseil constitutionnel en 1999. Elles peuvent ainsi constituer le fondement de politiques publiques en faveur des langues régionales.
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, confirme que c’est dans cet esprit que seront conduits les travaux du « comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne » qu’elle a installé le 6 mars dernier, et dont la mission est « d’éclairer les pouvoirs publics sur les modalités d’application des engagements souscrits par la France, ainsi que sur le périmètre des langues concernées, et plus généralement, de formuler des recommandations visant à valoriser la pluralité linguistique interne à notre pays ».
A la lumière des recommandations du comité, la ministre décidera en juin prochain - après consultation des parlementaires et des différentes parties concernées - s’il paraît opportun de traduire ces engagements dans des textes réglementaires et législatifs.
Publié le 20/03/2013 à Paris
Aubert des Mesnils

#431 Langues régionales: concert de protestations en Bretagne et en Alsace après le renoncement du gouver

2013-03-24 11:25

Le renoncement du gouvernement à procéder à une modification de la Constitution qui aurait permis à la France de ratifier la charte européenne des langues minoritaires a suscité de nombreuses protestations en Bretagne et en Alsace.
Dans un courrier au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le président (PS) du conseil régional de Bretagne, Pierrick Massiot, considère que, concernant cette ratification -"l'engagement 56 de François Hollande, candidat à l'élection présidentielle- toutes les hypothèses n'ont pas été analysées, et notamment celle évoquée par Jean-Jacques Urvoas".

Le député (PS) du Finistère et président de la commission des Lois proposait "d'intégrer, dans la partie VI de la Constitution liant la France aux accords et traités internationaux, un article nouveau", rappelle le président de région M. Massiot.
"Je souhaite donc, Monsieur le Premier ministre, que vous permettiez aux parlementaires de légiférer sans tarder pour tout mettre en oeuvre en faveur de l'apprentissage des langues régionales dans un contexte politique et juridique viable", écrit encore M. Massiot, qui ajoute: "De jour en jour, je note que la situation des langues régionales est mise à mal par ce que j'estime être des régressions et même des renoncements".
Une position que rejoint le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries (PS) qui, également dans un courrier adressé à M. Ayrault, exprime "son incompréhension quant à l'absence de l'engagement 56 dans les projets présentés. Cet engagement était très attendu dans nos territoires et tout particulièrement en Alsace".
De son côté, Kevre Breizh, une fédération de 40 associations culturelles bretonnes dont les écoles Diwan d'enseignement en breton, a appelé à la mobilisation et dénoncé un "reniement" qualifié d'"inacceptable".
Relevant que c'est sur "un simple avis du Conseil d'Etat" que François Hollande a renoncé à la ratification de la Charte qu'il s'était "à maintes reprises engagé à faire ratifier, avant et après les élections", Kevre Breizh souligne: "Ce recul devant le Conseil d'Etat est particulièrement grave car, quel que soit son avis, l'objectif de la modification de la Constitution est justement de dépasser les blocages du Conseil constitutionnel ou du Conseil d'Etat".
Dans un communiqué, le Réseau Européen pour l'Egalité des Langues (REEL) s'est déclaré inquiet face aux "blocages politiques", mettant en parallèle le projet de loi pour la refondation de l'école dont "tous les amendements proposés en commission pour créer un droit d'accès à un enseignement bilingue ont été écartés" et l'annonce par le gouvernement "d'une modification de la Constitution sans disposition concernant la Charte des langues régionales sous prétexte qu'il n'y aurait pas de majorité pour la voter".
"On ne peut que s'interroger dès lors sur le rôle d'un +Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne+ qui vient d'être créé, quand l'Etat affirme son hostilité de façon aussi manifeste à l'existence d'autres langues que le français sur son territoire", dénonce le REEL.
De son côté, l'Union démocratique bretonne (UDB, autonomiste et alliée au PS au sein du conseil régional) demande au "président de la République, aux membres du gouvernement et aux parlementaires, issus du suffrage universel sur la base d'un projet politique et d'engagements, de se ressaisir et de respecter leur parole: l'engagement de ratifier la Charte (...) et de doter celle-ci d'une loi-cadre".
Pour sa part, le Parti Breton (fédéraliste européen) a qualifié ce renoncement de "mauvaise foi pitoyable".
Aubert des Mesnils

#432 Apprendre les langues

2013-03-29 20:38

Les 5ièmes rencontres de l'I.S.L.R.F. :
«Apprendre les langues, apprendre les langues
L'Institut Supérieur des langues de la République Française organise un colloque sur le thème "Immersion pédagogique et technologies nouvelles" du 5 au 7 avril à la Grande Motte (34).

L'ISLRF qu'est ce que c'est ?
L'Institut Supérieur des Langues de la République Française (I.S.L.R.F.) a pour objectif de former les enseignants capables d'apporter une immersion riche et de donner à une population scolaire une véritable capacité bilingue. L'ISLRF organise les formations des enseignants pour les écoles immersives en langues régionales ( alsacien-mosselan, basque, breton, cantalan et occitan).


Programme du Colloque : Voir programme complet
Les colloques organisés par l'ISLRF tous les 2 ans ont pour objectif de faire le point sur la recherche et l'application de l'immersion linguistique.
Cette année seront abordés des thèmes tels que :
-Bilinguisme en Amérique Latine
-Les pratiques linguistiques des calandrons une fois sortis de l'immersion
-La famille et l'apprentissage de la langue occitane en Calandreta
-Avenir de l'immersion en langues régionales.

Comment participer ?
La participation au colloque est gratuite mais il est conseillé de réserver auprès de Patricia Adam : 04 67 28 75 36 / islrf@aprene.org
Le colloque se déroulera à l'actif résidence "Les cyclades", pour l'hébergement et les repas pensez à réserver.

Pour plus de renseignements : www.aprene.org
jf brun

#433 revistas de lenga d'òc

2013-04-01 09:31

Los escrivans del PEN club de lenga d'òc recampats a z'Ais tenon a afortir amb una insisténcia particulara qu'acòrdan a las tres revistas literàrias panoccitanas, OC, Reclams, Gai Saber, una importancia màger. E que las considèran coma un element essencial de la vida de la literatura d'òc e un element de nòstre patrimòni cultural que nos lo cal aparar amb totas nòstras fòrças.E las far conóisser e encoratjar lo mond a son entorn a las legir e a s'i abonar

Rementam aquí las adreiças e tarifas d'abonament de caduna:

OC (fondada en 1923) 25 euròs de l'an (sosten>60) : Frederic Fijac 625 La Permenade 47300 Bias

RECLAMS (fondada en 1897) 25 euròs de l'an (sosten>40) de mandar a Maurici Romieu 13 rue du hameau de la Cavette 64230 Lescar

LO GAI SABER (fondada en 1918) 25 euròs de l'an de mandar a Felip Carbonne, Les Dames, 31320 Aureville


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#434 Re: traduccion en occitan lengadocian oriental

2013-04-01 16:31


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#435

2013-04-05 11:40

La diversité culturelle passe par la diversité des langues gage d'une humanité coopérative, enrichie de ses différences

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#436

2013-04-05 12:13

una lenga, una istòria, un art de viure, una cultura populara, duberta.

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#437

2013-04-05 20:04

. si ma culture es mon accent n es pas respecté .je ne vous respecterai pas non plus rendez nous aussi nos cabanes .es tout le reste es la liste es longue meffi

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#438

2013-04-06 08:52

Proposer le retrait
Loren de Savouè

#439 l'ocitan et le s-autre

2013-04-06 09:29

Bonjhor entre l'ocitan et lo franceis , camben treis payis, y at euna lenvua apelaye francoprovençal que certen amon miô nomar arpitan. Cella lenvua l'est la mia et le deit vivre asben que le s-autre...

ehcri en grafiya Cerlogne, gran felibrige valdoûten.

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#440

2013-04-06 14:28

il faut faire comprendre à ceux qui aiment la langue d'oc qu'il faut s'unir et non insister sur ses différences, d'où que l'on soit d'occitanie on peut se comprendre qu'importe que tel ou tel mot ne se prononce pas ici comme ailleurs..de toute façon une langue évolue et c'est ans la logique des choses que les habitudes locales finissent par déformer tel ou tel mot, n'est pas pareil en fançais ? Chocolatine ne veut rien dire à PARIS et l'équivalent dans le sud c'est pain au chocolat, est ce qu'on ne finit pas par se comprendre à la fin. Entêtement, mesquinerie, guerre des clochers finissent pas exclure au lieu de rassembler des populations qui ont un passé commun.
jfb

#441 mercé per aqueles comentaris/gramecis pèr aquéli coumentàri!

2013-04-06 19:36

avètz tot dich, cau declarar la guèrra a las guèrras picrocolinas! / Avès tout di: fau declara la guerro i guerro picrocolino!!!

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2013-04-28 02:08


Aubert des Mesnils

#443 une citation à lire et à relire

2013-04-28 08:40

« La literatura occitana … non es fruch d’una volontat populara, ni clara ni escura, mas d’una disparitat culturala… Sens lenga i auriá pas de literatura, mas tanpauc sens literatura i auriá pas de lenga : sonque de parlars, una paraula escampilhada. Per regaudir los linguistas, mas pauc eficaça dins l’accion… Lo centre de l’occitanisme e sa rason son culturals, e se tenir lo nas sus la lenga es sa condemnacion a mòrt ». Félix Castan

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2013-04-28 13:25


Pascal Ladornac
Visiteur

#445

2013-04-28 13:32

Cette langue est une bien évidemment mais tout le monde ne souhaite pas la nommer de la même manière. En certains lieux certains préfèrent un nom plus "provincial" (Provençal, Béarnais, Auvergnat ...). Ailleurs les termes "occitan" ou "langue d'oc" ont fait leur chemin et continuent de le faire (en Languedoc bien sûr mais aussi dans une grande partie de la Gascogne, en Limousin même). Nul besoin de nous diviser là-dessus, de même que pour les questions de graphies. Ce qui compte pour notre langue, c'est de la parler le plus possible, de la chanter, de la montrer, de la faire exister, (sur)vivre.

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2013-04-28 13:34


aubert des mesnils

#447 à l'UNESCO (comunicat)

2013-04-28 20:12

Amics

Voila les décisions qui ont été prises en réunion hier au soir par les présents :

Nous allons organiser , en accord avec les représentants des « autres langues de France » contactés par Anne Marie Poggio un « happening » le mardi 14 mai (date pratiquement arrêtée mais quand même à confirmer).

Cette opération se déroulera à Paris, au siège de l’Unesco ou une délégation va demander immédiatement à être reçue (un « associatif » et un « élu » par « langue de France » représentée)

Le but à atteindre : au moins 200 personnes sur le parvis de l’UNESCO , chacun porteur de ses couleurs, avec symboliquement du « scotch noir » sur la bouche, symbole du bâillon mortifère que la France impose à ses langues, contrairement à tous les engagements pris devant l’UNESCO et contrairement à toutes les promesses en cours…..

La manifestation sera donc pacifique, bien sur, mais aussi silencieuse et digne, pas de fête ni de musique le moment est grave, le but étant de faire « le buzz » comme on dit aujourd’hui, le jour ou le Sénat commencera l’examen en commissions du projet de loi de « refondation de l’école ».

Le fait que pour la 1ere fois toutes les « langues de France » soient représentées à Paris pour une telle manif, même symbolique, est un changement important dans les pratiques anciennes, pour la 1ere fois une action, en commun et ensemble !

Mais encore une fois ce sont les occitans qui vont montrer le chemin, la manif sera donc officiellement organisée par la « coordination du 31 mars 2012 » qui avait porté avec succès la manif à Tolosa, en concertation avec les associations de défense des autres langues de France.

Convergencia Occitana est à la disposition de tous pour aider à la mobilisation, et lancer la communication, nous nous renseignons sur les horaires et tarifs de train (train de nuit départ de Toulouse le 13 au soir, retour dans l’après midi du 14).

Les occitans des autres régions sont appelés à se joindre au mouvement bien entendu,

Un texte d’appel à manifester doit être mis au point avant la fin de la semaine et vous sera diffusé, accompagné des textes des traités signés par la France au nom de la « diversité culturelle » (sic !)

D’ores et déjà prenez vos dispositions pour vous libérer le 14 mai, c’est le moment ou JAMAIS de faire quelque chose de déterminant pour notre culture, notre langue, notre dignité !

Nous vous informerons de la prochaine réunion de préparation.

Associatifs, culturels, militants politiques, élus, ara nos cal quichar totis amassa din l’UNITAT !!!

Adiusiatz e tenetz vos fiers !

Coralament

JOAN FRANCES LAFFONT
Président de CONVERGENCIA OCCITANA pour le « COLLECTIF DU 31 MARS 2012 »
Tibé84

#448

2013-05-07 16:55

Personnellement, j'ai un très grand plaisir à entre parler la langue de mon père, à l'entendre chanter par certains, à me remémorer quelques expressions locales, à comparer les variantes de cette langue du sud avec les habitants d'autres départements et/ou pays etc... Cependant, j'éprouve encore plus de joie quand ça me permet de rire, d'EN rire. Quod ici de la légèreté ? Je ne signerai donc pas ce manifeste où trop de gens à mon sens ne se prennent qu'au sérieux. Et si tout ce beau monde pétait un bon coup ou retirait le balai qu'il a dans les fesses ? La vie est si courte ! On ne tape plus sur les doigts à l'Ecole républicaine de ceux qui souhaitent en faire l'apprentissage, c'est déjà ça, non !? Allez, servez-vous une bonne cibèque et fendez-vous un peu la gueule, ça nous changera !
Aubert des Mesnils

#449 Re: merci pour ce commentaire...

2013-05-08 10:08

#448: Tibé84 -  

 Merci pour ce commentaire! Bien sur la langue d'oc c'est le rire, la joie, la lumière, la pensée et l'émotion sans entraves. Notre littérature le montre abondament... C'est un merveilleux outil qui nous apporte un autre regard sur le monde. Un vrai clavecin émotionnel...On peut cependant se prendre à être un peu soucieux face à la dynamique de destruction et de dépeçage persistante qui vise à l'effacer définitivement de la face de la terre, une des 200 langues encore écrites qui ne s'écrirait plus dans quelques années et bien sur ne se parlerait plus. C'est le sort qu'on lui promet et là nous ne rions plus du tout, malheureusement. Vous nous en faites, semble-t-il, le reproche.


Visiteur

#450

2013-05-14 07:53

Ce manifeste montre bien la légitimité de la langue d'Oc compte tenu des ses origines, de son antériorité et de sa vitalité actuelle. Elle a besoin d'être reconnue et soutenue par les pouvoirs publics, comme toutes les langues régionales qui sont toutes des "langues de France".