Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue d'Oc

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2012-12-20 17:02


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2012-12-27 16:27


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2012-12-28 07:21


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2012-12-30 23:50


Jorgos Esperanto

#405 Re: la langue occitane : pourquoi sa négation en tant que langue véritable ?

2013-01-01 02:43

#25: DJ. M. - la langue occitane : pourquoi sa négation en tant que langue véritable ?

Globalement d'accord sauf pour ce qui est du dialecte français choisi pour sipplanter les autres : c'est celui de la Vallée des Nobles, du Val de Loire où se trouvent un max. de châteaux, d'où le "français le plus pur", parlé à Tours.

Il n'y a pas eu de français de Paris, seulement des argots par professions et ...un fort accent !

Et Paris ne s'est pas faite de Parisien, mais de "provinciaux". Longtemps, le Parisien moyen fut une "jeune fille" de 22 ans... ce qui ne permet pas vraiment une reproduction "ethnique", "nationale".

Vivement que l'Italie se déclare bilingue puisque Madrid bloque la stratégie de Barcelone pour faire de l'OC la 25-e langue de l'U.E., après les 23 de l'an dernier et le tout nouveau venu : le croate.

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2013-01-03 11:22


Jean-Frédéric Brun
L'auteur de cette pétition

#407 Le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France !

2013-01-07 00:11

(tiré du blog "http://blogs.mediapart.fr/edition/les-langues-bien-commun-de-l-humanite/)

Le président Hollande doit tenir ses promesses de campagne. La situation actuelle n’encourage guère à l’optimisme.

La crise économique que nous vivons ne doit pas être un prétexte pour ne pas intervenir énergiquement dans le domaine de la culture. Tout au contraire : c’est dans l’adversité qu’il faut mobiliser l’imagination et une réflexion lucide.

La crise économique a eu un effet positif : elle a montré avec violence que des nations, la Grèce, l’Espagne, n’étaient pas en mesure d’en sortir sans l’intervention d’une solidarité européenne minimale. La France comme l’Allemagne, ne nous y trompons pas, n’est pas en mesure d’affronter les défis de la finance mondiale. Une solution fédérale s’impose et plus tôt on y parviendra, mieux ce sera !

Cet avenir dessine une Europe multiculturelle, fondée sur un projet de société audacieux. Dans une époque de régressions induites par la crise, de retour des nationalismes, de racisme, de xénophobie, il est tentant, pour les politiques, de surfer sur un populisme renforcé. On le constate à droite. On le constate, hélas, aussi à gauche. En France, en Italie, en Grèce… L’avenir n’est pas dans cette direction. Nous ne bâtirons une Europe forte capable d’affronter les nouvelles puissances qui vont dominer le XXIe siècle, de la Chine et de l’Inde aux États-Unis, qu’en recréant un espace économique, mais aussi culturel et sociétal qui sera l’Europe enfin souveraine. Un tel projet européen renouera avec la civilisation européenne des Lumières avant que les nationalismes conquérants, de Napoléon à Staline et Hitler, aient plongé nos peuples dans une sombre histoire de sang et de larmes. Un tel projet créera une société capable de vivre avec ses différentes communautés. Communautés nationales certes – mais libérées des nationalismes qui pour ne plus être capables d’aventures coloniales peuvent encore nous entraîner dans des crispations ruineuses. Mais aussi communautés régionales, ethniques, linguistiques, religieuses. Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt l’ont dit avec force : « Le fédéralisme européen est basé sur ces idées : une autorité publique supranationale et une société multilingue, multiculturelle et multiethnique ».

Comment la France qui aspire à juste titre à jouer un rôle majeur dans la construction de cette nouvelle Europe, se prépare-t-elle à cette mutation ?

Le chemin à parcourir, pour notre pays, est rude : inventeur du nationalisme, ayant vécu deux siècles de jacobinisme centralisateur, les responsables politiques français ont facilement tendance à se réfugier dans le mythe d’un État protecteur qui se moque des réalités et nourrit le rêve d’un modèle de développement qui appartient au passé comme on l’a vu avec la grotesque comédie de Florange… Face à la montée des revendications régionales ou communautaires, des politiciens formés dans le moule de l’énarchie ne cessent de se réfugier dans le mythe d’une France incréée qui est, par nature, incapable de se gouverner hors du carcan d’un centralisme hors de l’histoire…

La question qui engage aujourd’hui notre destin est simple : les responsables politiques au pouvoir depuis l’élection de François Hollande à la Présidence de la République sont-ils en mesure de relever ces défis ? Sauront-ils mettre l’imagination au pouvoir pour préparer notre pays au défi européen que je viens de pointer ? Plus prosaïquement, sauront-ils oublier les recettes du petit monde de la « haute » administration pour écouter ce que recommandent les experts les plus compétents et que des forcent vives s’efforcent de concevoir un peu partout dans le pays ?

Il n’est pas question ici de tracer un tableau de l’ensemble des secteurs dans lesquels il est urgent d’agir. Je me limiterais à proposer quelques remarques sur deux questions : une politique pour garantir l’avenir des langues régionales ou minoritaires et une nouvelle loi sur la décentralisation, ce que l’on a appelé « l’acte III de la décentralisation ». Notons au passage qu’il n’est pas anodin qu’on ne parle pas de régionalisation, mais de « décentralisation » : en France, tout est pensé depuis le sacro-saint « centre » et un acte qui devrait être un choix positif est nommé de façon négative (dé-centralisation)

Le 56e engagement de campagne du Président François Hollande est de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires que la France a signée le 7 mai 1999. Dans une lettre du 12 décembre 2012 à un militant occitan, M. Pierre Besnard, Chef de Cabinet du Président de la République, confirmait cet engagement :

« Le Chef de l’État, conformément à son engagement de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, entreprendra une révision constitutionnelle afin de faire voter cette résolution ».

Et il ajoutait :

« De même, il veillera à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour garantir l’enseignement des langues régionales, et pour soutenir les nombreux projets de création dans tous les champs de l’expression artistique, ainsi que les manifestations culturelles qui expriment le dynamisme linguistique des régions ».

Ratifier la Charte ? Ce serait tout à fait nécessaire sinon suffisant. Mais nous sommes en droit de nous interroger sur la possibilité d’obtenir une majorité pour faire voter la révision constitutionnelle indispensable. M. Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, a publié le 12 décembre dernier un excellent Rapport d’information sur les implications constitutionnelles d’une ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Ce document donne notamment un compte-rendu des analyses de spécialistes de droit constitutionnel réunis à l’Assemblée nationale le 29 novembre 2012.

Il faut féliciter vivement M. Urvoas d’avoir organisé ces consultations et publié ce document. Ainsi le Parlement est dès à présent bien préparé à l’examen de ce difficile problème. M. Urvoas a de plus le mérite de souligner que le législateur pourrait aussi décider « de doter les langues régionales d’un statut juridique qui en fixerait les conditions d’usage, car, pour l’heure, il n’existe aucun cadre légal et l’emploi des langues régionales, ici ou là, résulte davantage d’une tolérance que d’un droit établi ».

Mais M.Urvoas a bien conscience que ces initiatives, ratification de la Charte ou simple loi, trouveront sur leur chemin les décisions du Conseil constitutionnel qui bloquent toute initiative dans ce domaine. Il a ainsi, en réalité, engagé une réflexion sur « la forme que pourrait revêtir, demain, la réécriture de la Constitution ».

L’audition des débats de cette table ronde comme la lecture du rapport de M. Urvoas nous permet de mesurer l’archaïsme de notre démocratie. Des dispositions que de nombreux pays d’Europe ont prises depuis longtemps se heurtent en France à des obstacles insurmontables. On est saisi d’effroi devant ces débats d’un autre âge qui font allègrement litière de toute réalité contemporaine…

Les faits que je viens de rapporter brièvement témoignent de la bonne volonté de nos responsables politiques de régler cette question de la reconnaissance des langues régionales dans notre pays. Mais, sans attendre les futurs éventuels débats sur la ratification de la Charte ou une éventuelle loi, nous devons soulever quelques questions.

Première observation. Ces engagements du Président et ces réflexions de Parlementaires n’abordent jamais la question des langues non-territoriales, de la place de l’amazight, de l’arabe dialectal, du yiddish, du rromani, de l’arménien, etc. M. Urvoas a le mérite de reproduire dans son Rapport le document établi par M. Bernard Cerquiglini en avril 1999 sur Les langues parlées par des ressortissants français sur le territoire de la République, mais il n’en dit mot dans son rapport.

Ces engagements et ces réflexions ne nous placent pas sur le chemin d’une société française préparée à contribuer à la construction d’une Europe multilingue, multiculturelle et multiethnique ! Nous en sommes loin !

Seconde observation. Le directeur du Cabinet du Président a raison de promettre que ce dernier « veillera à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour garantir l’enseignement des langues régionales, et pour soutenir les nombreux projets de création dans tous les champs de l’expression artistique, ainsi que les manifestations culturelles qui expriment le dynamisme linguistique des régions ». Ici encore, il n’est question que de régions. Mais il y a plus grave : que cette politique, qui relève du ministère de l’Éducation nationale et de celui de la Culture, n’ait pas été concrétisée en 2012, cela peut s’expliquer. Mais aucune mesure ne figure au budget de ces ministères pour l’exercice 2013 ! Qu’attend le Président ? Que toutes les associations qui œuvrent dans ce domaine périssent ?

Ces promesses n’engagent que ceux qui y croient ! En examinant les actes les plus récents du Gouvernement, nous accumulons les indices qui nous portent à croire que ces promesses ne sont que vaines paroles. Deux exemples suffiront : celui du projet de loi de décentralisation et celui du projet de loi d’orientation de l’école de la République.

L’Avant-projet de loi de décentralisation et de réforme de l’action publique, rédigé sous la responsabilité de la ministre de la Réforme de l’État et de la décentralisation, Marylise Lebranchu et publié le 27 novembre, a de quoi nous inquiéter. Cet Avant-projet de loi sera soumis pour avis au Conseil d’État dans la seconde quinzaine de janvier 2013 et la loi devrait être adoptée par le Parlement au printemps prochain.

Autant dire que les espoirs de voir inscrite dans la loi la possibilité pour les Régions d’adopter des législations particulières pour organiser le développement des différentes langues au niveau territorial s’évanouissent… Ce texte consacre un alinéa à « la promotion des langues régionales » au contenu dérisoire. « Le conseil régional peut adopter un plan de développement des langues et cultures régionales » : les Régions peuvent déjà mettre en place de telles mesures, cela est réalisé en Bretagne et en Aquitaine.

Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du Ministre de l’Éducation Nationale aborde la question de l’enseignement des langues de façon constructive. Il ne lui échappe pas que « les résultats des élèves français en langues vivantes sont particulièrement alarmants. les enquêtes internationales montrent […] qu’ils arrivent en dernière position de l’ensemble des élèves européens évalués pour la maîtrise de ces compétences ». Et il prévoit l’enseignement d’une langue vivante dès le cours préparatoire.

Mais on cherche en vain dans ce texte la moindre allusion à l’enseignement des langues régionales. Cette absence risque de fragiliser de fait l’application des conventions cadres pluriannuelles de partenariat pour le développement de l’offre d’enseignement des langues régionales et en langues régionales que nombre de Régions ont signées avec les Rectorats.

Ces faits sont navrants. Il y a trente ans, François Mitterrand, estimait que « le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique ».

En 1997, Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait évoqué « la troisième dimension à laquelle aucun européen ne saurait rester insensible : la dimension linguistique et culturelle. [...] Plus que jamais, en cette fin du XXe siècle qui voit se développer la mondialisation des échanges et la globalisation de l’économie, l’Europe a besoin d’affirmer son identité qui est faite de la diversité de son patrimoine linguistique et culturel ».

La façon dont François Hollande a commenté, lors de sa campagne présidentielle, son engagement de faire ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ne témoignait pas d’une convinction bien forte : « La République indivisible, c’est celle qui est fière de sa langue : la langue française. Belle langue ! Langue de la diversité, langue de l’exception, langue de la culture. Langue qui s’offre aux autres. Et parce que nous ne craignons rien pour la langue française, nous ratifierons aussi la Charte des langues régionales – parce que c’est aussi une demande qui nous est faite et qui est légitime ».

Le président Hollande fera ratifier la Charte non pas pour ouvrir grandes les portes à la diversité linguistique, mais simplement pour satisfaire les souhaits de quelques électeurs, la chose étant de peu de conséquences. De toute façon, la langue française n’a rien à craindre !

On peut estimer que François Mitterand était en avance lorsqu’il estimait, en 1981, que le temps était venu d’un statut des langues et cultures de France. Aujourd’hui, la prudence de François Hollande ne parvient pas à épouser les priorités de notre époque. Priorités européennes, priorités régionales, indispensable invention d’une nouvelle société multiculturelle. Au moment où j’écris ces lignes, la nouvelle tombe que le groupe d’opposition et les élus de la majorité de la municipalité de Bastia adoptent une Charte de la langue corse dans le cadre d’un plan stratégique d’aménagement et de développement pour la période 2007-2013. Et l’Assemblée régionale de Corse en ce moment même débat d’un projet de co-officialité sur proposition du conseiller Pierre Ghionga qui déclare « Le bilinguisme est un outil majeur de développement économique ».

Henri Giordan

HUBERT BORG DU LARZAC

#408

2013-01-10 00:49

GARDAREM LO LARZAC

Visiteur

#409

2013-01-10 00:56

GARDAREM LO LARZAC
JFB

#410 mercé

2013-01-10 19:00

mercé per ton sosten car Ubèrt.
marca mau se passeja

#411 Jacobinisme sempre viu...

2013-01-11 10:30

Aquí encara una polida esposcada contra la diversitat culturala en França. Instructiu, de segur. Pas res de nòu jos lo solelh. De paurs irracionalas, neuroticas quasi... Mas son de mau desrabar...

(Dernières Nouvelles d'Alsace)

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a dénoncé jeudi la «machine à déchiqueter la République» que représente, selon lui, le projet de décentralisation porté par le gouvernement socialiste.

Lors de ses voeux à la presse, le député européen a fustigé le projet de décentralisation à la carte, estimant qu’"il serait absolument inacceptable que l’on mette le doigt dans la machine à déchiqueter la République que serait la loi à géométrie variable, telle que l’ont suggéré quelques-uns des plus éminents dirigeants de l’actuel gouvernement ou de leurs soutiens parlementaires».

«Nous n’accepterons pas que la loi votée par tous s’applique différemment, voire ne s’applique pas, selon que l’on vit en Aquitaine ou en Bretagne, que l’on vit dans la région Paca ou dans le Grand Est», a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.

«Ce serait une régression de la France vers le système féodal, déjà si largement entamée», a-t-il estimé, dénonçant ce qu’il a désigné comme des «institutions de potentats locaux».

«Nous trouvons incroyables que des dispositifs aient permis de changer les frontières des régions et qu’on fasse, non seulement rien contre, mais qu’on l’approuve», a-t-il ajouté.

Le co-président du Parti de gauche voit ainsi dans le projet de décentralisation, et notamment «cette foucade de grande région Alsace», créée «par la fusion de toutes les collectivités locales qui se trouvent là», la marque d’"un retour à l’explosion du territoire, des compétitions des uns contre les autres qui ont ruiné l’unité des peuples et des travailleurs dans les pays voisins».

« Dois-je raconter à chacun ce qu’a donné cette espèce d’envolée folle furieuse vers les autonomies dans l’Espagne, si chère à notre coeur?», a-t-il conclu.

marcamau se passeja

#412 UNE VRAIE PLACE POUR LES LANGUES DE FRANCE DANS LA LOI D’ORIENTATION POUR L’ÉCOLE

2013-01-11 13:18

UNE VRAIE PLACE POUR LES LANGUES DE FRANCE DANS LA LOI D’ORIENTATION POUR L’ÉCOLE

17 associations d’enseignants et de parents de l’école publique demandent une vraie place pour les langues de France dans la loi d’orientation pour l’école.

Le Ministère de l’Education Nationale a diffusé un projet de loi d’orientation et de programmation pour l’école qui sera discuté en Conseil des Ministres à la fin du mois, avant d’être soumis au Parlement.

Il s’agit d’un texte ambitieux qui pose un certain nombre de principes concernant ce que doit être une école de la République rénovée.

Il nous semble évident que dans un tel projet les langues régionales doivent avoir leur place.

La FELCO a donc pris l’initiative de solliciter des grandes associations œuvrant pour la promotion des langues de France dans l’enseignement public, pour la plupart regroupées au sein de la FLAREP, et quelques autres partenaires comme l’APLV, afin de proposer au Ministère, mais aussi aux parlementaires de nos régions, un certain nombre d’améliorations du texte, soulignant l’importance des langues de France, pas seulement comme élément du patrimoine national reconnu comme tel par la Constitution, mais aussi comme facteur de réussite scolaire et d’ouverture à la diversité culturelle. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de mettre en œuvre une vraie politique de développement de l’enseignement de ces langues à tous les niveaux, notamment à travers les filières bilingues du public.

Nous nous montrerons très attentifs aux suites qui seront données, en haut lieu et au cours des débats à venir, à des propositions qui ne sont inspirées que par le désir de participer, à notre niveau, à la rénovation de l’Ecole de la République.

Les courriers envoyés au Ministre de l’Education Nationale et aux députés et sénateurs ont été signés par les associations ou structures suivantes :

1-FLAREP : Fédération pour les Langues Régionales dans l’Enseignement Public, le président, Thierry Delobel : http://www.flarep.com/

2- FELCO : Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc, le président, Philippe Martel : http://www.felco-creo.org/

3- AIEO : association internationale d’études occitanes, le président : Walter Meliga-http://www.aieo.org/

4- CNU (Conseil National des Universités), Section 73 Cultures et Langues Régionales, le président : Gwendal Denis.

5- APLV : Association des Professeurs de langues vivantes, Le président, Jean-Marc Delagneau, http://www.aplv-languesmodernes.org/

6- ACCR : association des certifiés de créole de la Réunion, Aurélie Filain, présidente

7- AELCR : association pour l’enseignement de la langue et de la culture réunionnaises, Giovanni Prianon, président

8- AES : association des enseignants de savoyard –francoprovençal, Marc Bron, président

9- AILCC : Associu di l’Insignanti di/in Lingua è Cultura Corsa, le président : Joseph Turchini. http://ailcc.net/Quale-semu_r3.html

10- ANVT : Akademie voor Nuuze Vlaemsche Taele, le président : Jean-Paul Couché. http://www.anvt.org/

11- APLEC : Associació per a l’ensenyament del català, le vice-président : Alà Baylac Ferrer . http://www.aplec.cat/

11- APC : Associu di i Parenti Corsi, Denis Luciani, président, http://apcaiacciu.over-blog.com/

12- culture et bilinguisme d’Alsace-Moselle, François Schaffner, président, http://alsacezwei.voila.net/

13- Div Yezh, association des parents d’élèves bilingues breton / français de l’enseignement public, http://div-yezh.org/

14- Eltern Alsace, Claude Froehlicher, président, http://www.eltern-bilinguisme.org/

15- IKASBI : Association de parents d’élèves bilingues de l’enseignement public, le président : http://www.flarep.com/ikasbi.html

16- Lehrer : Association professionnelle des instituteurs et professeurs pour l’enseignement bilingue paritaire dans les académies de Strasbourg et de Nancy-Metz, le président, Yves Rudio - http://associationlehrer.free.fr/

17- OCBI : association des parents d’élèves bilingues occitan français (enseignement public) : le président Yves Durand : http://ocbiaquitania.free.fr/

Extrait de la lettre au Ministre :

Monsieur le Ministre,

Les associations et structures signataires souhaitent vous faire part de leurs inquiétudes quant à l’absence de mention des langues régionales dans le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école, qui a été signalée par la FELCO dans un courrier daté de début décembre adressé aux députés et sénateurs. […]

La future loi d’orientation a évidemment été évoquée et les délégations FELCO et FLAREP avaient compris qu’elle ferait une place explicite aux langues régionales, conformément à l’esprit des engagements pris par Monsieur le Président de la République. La surprise a donc été grande devant l’absence totale de références à nos langues dans le projet qui vient d’être rendu public. […]

Il est indispensable, au contraire, que cette loi soit l’occasion :

de confirmer l’engagement de l’Etat en faveur de ce « patrimoine de la France » dont il est responsable et qui a été bien malmené par l’histoire
de réaffirmer que contribuer à la connaissance et à la transmission des langues régionales est une des missions du service public d’éducation depuis maintenant plus de soixante ans (Loi Deixonne),
de relancer par des mesures nationales l’enseignement des langues et cultures régionales,
de démontrer à l’opinion française et aux organismes internationaux qui reprochent à notre pays son retard dans la transmission de son patrimoine linguistique que le changement dans ce domaine est bien en cours.
Le rappel par la loi de cette responsabilité, de cet engagement de l’Etat, de cette mission du Ministère de l’Education nationale, doit être un préalable à la répartition des compétences et actions entre l’Etat et les collectivités territoriales ainsi qu’à leur complémentarité. […]
Monsieur le Ministre, nous avons pu noter dans ce projet de loi de nombreuses orientations novatrices auxquelles nous souscrivons mais nous sommes trop attachés à l’enseignement public dont vous avez la responsabilité pour accepter l’absence, régressive et discriminatoire, des langues de France dans un projet qui a pour objectif la refondation de l’école pour les prochaines années.

Nous vous demandons donc solennellement d’intervenir auprès de vos services pour que la référence aux langues de France, dites régionales, soit clairement explicite dans cette loi chaque fois que leur prise en compte « contribue au développement des capacités intellectuelles, linguistiques et culturelles ».

Monsieur le Ministre, nous vous remercions pour cette intervention et vous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.
Jean-Charles Valadier

#413

2013-01-14 17:36

c'est un droit démocratique élémentaire que tout parent puisse inscrire ses enfants dans une filière occitane dans une école de proximité.
Jean-Charles Valadier
Adjoint maire de Toulouse - EELV
JFB

#414 merci de votre signature

2013-01-16 09:24

Merci cher Jean-Charles Valadier de ce soutien
"droit démocratique élémentaire ", en effet, c'est ce que soutient le "manifeste de Girona". Aussi est-il important de faire signer ce manifeste!
Olivarbo

#415

2013-01-21 07:57

En esperanto : Cxu eble Francujo la nura euxropa sxtato kie oni malpermesas iom tro ofte cxion? Akepti aliajn kulturojn ne gxenus la francan, male. Ne gxenas aliaj manieroj ecx vivi. Pensu pri viaj gefiloj kiuj ne pensas cxiam kiel vi, ho grandgrandaj registaroj kaj cxefegaj cxefoj.

jfb

#416 Re:

2013-01-26 13:25

#415: Olivarbo -  

 S'ai ben comprés disètz que la França sembla una excepcion en Euròpa dins sa politica d'unlilinguisme rigid... e òc! mercé de vòstre sosten


Visiteur

#417

2013-02-02 10:28

les langues sont l'expression même d'une histoire d'un peuple et un peuple sans histoire est un peuple sans avenir ... Sauvons nos langues !!

Visiteur

#418

2013-02-02 14:22

necessitat

Visiteur

#419

2013-02-04 23:06

Nous sommes sur la bonne voie , persévérons!

Visiteur

#420

2013-02-05 10:53

Je réside au nord du département du Gard et y anime un petit atelier de langue d'oc. Lors des manifestations que nous organisons nos voisins ardéchois des Vans viennent nous retrouver malgré un parler nettement différent du nôtre. Per nosautres "chèvre" se ditz "cabro" ; per els sòna "chòbro", mas de segur sabèm totes que se fai de formatjons emb de son lach ! Un tronc commun et des différences pour ne citer que cet exemple...


Visiteur

#421

2013-02-05 14:40

J'encourage tous les acteurs engagés à rendre visite à nos enciens (tant qu'ils sont encore là !), les encourageant à s'exprimer afin de recueillir un maximum de vocabulaire.
Bravo à tou !
Marinette

Visiteur

#422

2013-03-03 18:11

La langue de mes parents, mes grands-parents, de mes ancêtres, de mon pays, de ma culture, de mes racines, doit continuer à vivre!

Visiteur

#423

2013-03-06 12:14

"Cal ten la lenga ten la clau..." !!!
JF Brun

#424 La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régional

2013-03-09 01:17

La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, conformément à l'engagement du Président de la République.

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-5137QE.htm
Question N° : 5137 de M. Jean-Pierre Vigier ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Loire ) Question écrite
Ministère interrogé > Culture et communication Ministère attributaire > Culture et communication
Rubrique > culture Tête d'analyse > langues régionales Analyse > promotion. perspectives
Question publiée au JO le : 25/09/2012 page : 5201
Réponse publiée au JO le : 13/11/2012 page : 6464
Texte de la question
M. Jean-Pierre Vigier attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur l'observation des pratiques linguistiques et sur la valorisation des cultures et des langues régionales qui constituent un patrimoine français riche et vaste. Il lui demande de bien vouloir lui apporter des précisions quant à l'état d'avancement de la réflexion engagée sous le gouvernement précédent, et plus particulièrement en ce qui concerne les langues d'oc dont la diversité doit être préservée.
Texte de la réponse
La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, conformément à l'engagement du Président de la République. Ce travail sera fait de manière transversale et coopérative, et visera, en liaison étroite avec les parlementaires et l'ensemble des élus, à assurer un plein développement aux langues de France. Dans le domaine occitan, fidèle à l'esprit de responsabilité partagée entre les différents organes publics, l'État porte son effort sur la coordination inter-régionale déjà engagée entre Aquitaine et Midi-Pyrénées, et destinée à s'étendre aux autres collectivités du territoire intéressé. Un document de cadrage pour un dialogue entre l'État et les collectivités sur la promotion de l'occitan a été mis au point. Il concerne la numérisation du patrimoine documentaire, le livre et l'édition, le spectacle vivant et la programmation audiovisuelle, et tend à inscrire les projets dans les dispositifs de droit commun du ministère de la culture ett de la communication et des collectivités. Pour ce qui concerne la désignation des usages, les services de l'État considèrent que la langue d'oc ou occitan se réalise sous différentes formes ou variétés, dont le nom est donné dans la liste des langues de France diffusée par le ministère de la culture et de la communication : l'occitan parlé en Auvergne est l'auvergnat, en Languedoc le languedocien, en Provence le provençal, etc. Les variations qui distinguent ces parlers sont donc prises en compte, mais ne remettent pas en cause l'unité du domaine. Cette position est une reconnaissance de la pluralité interne des systèmes linguistiques, contre les tendances au repli et à la fragmentation.




Visiteur

#425 Re: La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régi

2013-03-09 01:18

#424: JF Brun - La France mettra en oeuvre le processus de ratification de la Charte européenne des langues régional 

 DE NOTAR AQUI DESSUS LA DICHA DAU MINISTRE QU'ES CAP E TOT DINS LA REGA D'AICESTE MANIFEST!!!

"variations qui distinguent ces parlers sont donc prises en compte, mais ne remettent pas en cause l'unité du domaine. Cette position est une reconnaissance de la pluralité interne des systèmes linguistiques, contre les tendances au repli et à la fragmentation."