Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue d'Oc

marca mau se passeja

/ #411 Jacobinisme sempre viu...

2013-01-11 10:30

Aquí encara una polida esposcada contra la diversitat culturala en França. Instructiu, de segur. Pas res de nòu jos lo solelh. De paurs irracionalas, neuroticas quasi... Mas son de mau desrabar...

(Dernières Nouvelles d'Alsace)

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a dénoncé jeudi la «machine à déchiqueter la République» que représente, selon lui, le projet de décentralisation porté par le gouvernement socialiste.

Lors de ses voeux à la presse, le député européen a fustigé le projet de décentralisation à la carte, estimant qu’"il serait absolument inacceptable que l’on mette le doigt dans la machine à déchiqueter la République que serait la loi à géométrie variable, telle que l’ont suggéré quelques-uns des plus éminents dirigeants de l’actuel gouvernement ou de leurs soutiens parlementaires».

«Nous n’accepterons pas que la loi votée par tous s’applique différemment, voire ne s’applique pas, selon que l’on vit en Aquitaine ou en Bretagne, que l’on vit dans la région Paca ou dans le Grand Est», a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.

«Ce serait une régression de la France vers le système féodal, déjà si largement entamée», a-t-il estimé, dénonçant ce qu’il a désigné comme des «institutions de potentats locaux».

«Nous trouvons incroyables que des dispositifs aient permis de changer les frontières des régions et qu’on fasse, non seulement rien contre, mais qu’on l’approuve», a-t-il ajouté.

Le co-président du Parti de gauche voit ainsi dans le projet de décentralisation, et notamment «cette foucade de grande région Alsace», créée «par la fusion de toutes les collectivités locales qui se trouvent là», la marque d’"un retour à l’explosion du territoire, des compétitions des uns contre les autres qui ont ruiné l’unité des peuples et des travailleurs dans les pays voisins».

« Dois-je raconter à chacun ce qu’a donné cette espèce d’envolée folle furieuse vers les autonomies dans l’Espagne, si chère à notre coeur?», a-t-il conclu.