Quoted post


Visiteur

#1

2011-12-20 00:19

comment il peuvent voter une loi sans que le pays en question ne l'accepte pas ??

Réponses


Visiteur

#78 Re:

2011-12-21 00:12:50

#1: -

Moi je ne comprend rien pourquoi vous créez plusieurs pages contre la proposition de loi. Parcequ'il y a aussi http://www.lesfrancoturcsvotenten2012.fr/ où il y a environs 700 signatures !!! vous auriez du tout rassembler !

Gökhan

#126 www.lesfrancoturcsvotenten2012.fr

2011-12-21 15:44:52

#1: -

Je vous invite également à ajouter votre signature à ma pétition qui se trouve sur
www.lesfrancoturcsvotenten2012.fr

Merci d'avance.

Huriye ALTAN
Oyonnax

#130 Re:

2011-12-21 16:25:16

#1: -

C'est une honte pour la France !!!

Un appel au racisme, à la discrimination, et aux conflits.

En faisant cela, ils ne sont pas conscients du mal-être que ça va provoquer entre le peuple turc et le peuple arménien qui vit en France.

Les gens vont se révolter et les deux communautés qui auraient pû se réconcilier après tant d'années de haine vont se détester encore plus qu'auparavant.

Au lieu d'inciter les gens à la paix et à la bonne entente, ils font tout pour encaisser le maximum de votes de la part des Arméniens pour les élections présidentielle de 2012.

Mr Sarkozy qui devrait être un président modèle, n'est plus qu'un misérable à la quête de pouvoir.

Il devrait se faire jeter des élections pour incitation à la haine.

C'est une insulte vis-à-vis de la communauté turque et vraiment inacceptable !!!!!!

J'espère qu'ils entendront notre colère... J'espère...

papy erevan

#200 Re:

2011-12-22 19:30:59

#1: -

est ce que le pays actuel est coupable de genocide NON

est ce qu il y a eu genocide  OUI

est ce que ça concerne le peuple turc    NON

alors de quoi se mele t on


Visiteur

#206 Re:

2011-12-23 11:06:55

#1: -  

 http://www.lesquotidiennes.com/societe/lavortement-selectif-des-filles-se-propage-en-armenie

L'avortement sélectif des filles se propage en Arménie

Le pourcentage de garçons nés en Arménie a considérablement augmenté ces dernières années dû à l'avortement sélectif des filles dans cette ex-république soviétique du Caucase, a indiqué lundi le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

Plus de 7.000 Arméniennes ont au recours à un avortement sélectif ces cinq dernières années, selon une nouvelle enquête menée conjointement par FNUAP, le ministère arménien de la Santé et l'Institut de la périnatalogie.

Le ratio en Arménie est de 110-120 garçons pour 100 filles, supérieur à la norme établie de 102-105 garçons pour 100 filles, selon l'enquête.

Cette tendance risque de causer des problèmes démographiques dans ce petit pays du Caucase, a souligné Garik Hayrapetyan, responsable du FNUAP au cours d'une conférence de presse. Dans dix à 20 ans, il manquera des femmes, c'est-à-dire des mères potentielles, a-t-il ajouté.

La mentalité traditionnelle joue un rôle dans ce pays conservateur où un fils est considéré comme héritier et soutien des parents à l'âge avancé, a souligné Razmik Abrakhamian, gynécologue en chef de l'Arménie. L'avortement sélectif est considéré comme un grave problème en Chine et en Inde.

Mais le phénomène a aussi atteint des proportions inquiétantes dans les républiques du Caucase- l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, a indiqué en octobre l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

Selon une résolution de l'APCE, les pressions exercées sur les femmes en faveur de l'avortement sélectif devraient être considérées comme une forme de violence psychologique.

Il n’est pas inhabituel pour les femmes arméniennes âgées d’une quarantaine d’années, d’avoir subi des avortements multiples. Selon une étude de 1995 conduite à la clinique d’Erevan où se pratique l’avortement, le nombre moyen d’avortements qu’ont les femmes après 40 ans est de 8. Certaines en ont eu jusqu’à 25 au moment de leur ménopause.

D’un point de vue économique, ce n’est pas surprenant. Cette pratique était à la disposition des femmes gratuitement à l’époque soviétique. Aujourd’hui, elle a un prix relativement modéré, autour de 25 dollars. Cela reste une dépense abordable, du moins par comparaison au coût d’une année de la pilule contraceptive.

L’avortement sélectif a aussi ses motivations socio-économiques. Traditionnellement, quand une fille grandit et se marie, elle quitte la résidence parentale. “Le retour d’investissement, en particulier dans les zones rurales, est faible si vous avez un enfant et si cet enfant est une fille. Un enfant garçon, pour sa part, devra prendre sa femme avec lui dans la maison et prendre soin de ses beaux-parents“, dit Hekimian.

La loi arménienne permet à une femme d’avorter jusqu’à la douzième semaine - période dont la longueur ne permet pas de déterminer le sexe de l’enfant. Ce qui revient à dire que si l’un des déterminants de l’avortement est le sexe du fœtus, ces avortements sont pratiqués illégalement.

D’après Garik Hayrapetyan, l’assistant du représentant arménien au Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) “les données sur les naissances (en Arménie) montrent que le rapport sexe-à-la-naissance est anormal : 114 garçons pour 100 filles. Il n’y a pas de doute, le problème existe en Arménie“.

La nature elle-même affecte la parité des sexes à la naissance, avec 105 garçons pour 100 filles. Le décalage anormal entre les garçons et les filles est apparu dans les années 1990, parallèlement au développement de l’examen échographique dans le pays.

“Ce n’est pas un secret que l’avortement sélectif est un problème en Arménie, et heureusement, on commence à en parler“, nous a dit Marine Margaryan, travailleuse sociale et coordinatrice de projet du Public Information and Need for Knowledge (PINK Armenia).“ Mais pour la majorité, il n’y a rien à redire quant à l’avortement décidé sur le sexe. C’est l’approche stéréotypée et déformée du rôle que doivent avoir les femmes dans notre société qui pousse à ce déséquilibre“.

Rapports et Mises en Garde

Depuis quelques mois, la question de l’avortement sélectif frappe durement les esprits en Arménie, tandis qu’un certain nombre de rapports mentionnent l’Arménie comme faisant partie des pays où cette pratique atteint des niveaux préoccupants. Selon le Rapport 2011 sur l’Ecart entre les Sexes, rédigé par le Forum Economique Mondial, l’Arménie enregistre le plus mauvais résultat, après la Chine, s’agissant du ratio des sexes à la naissance. La Géorgie et l’Azerbaïdjan voisins dénotent la même tendance.

En octobre 2011, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a voté une résolution condamnant l’avortement sélectif.“Il y a des preuves solides que la sélection prénatale n’est pas limitée à la seule Asie. Au cours des années récentes, une différence par rapport au ratio naturel des sexes à la naissance a été observée dans un certain nombre de pays membres du Conseil de l’Europe et atteint des proportions alarmantes en Albanie, en Arménie, et en Azerbaïdjan“, lit-on dans le texte de la résolution, qui appelle ensuite les trois pays à analyser et surveiller cette évolution, et fournir ensuite leur soutien aux initiatives de sensibilisation.

“Ce n’est pas seulement consternant, c’est aussi très embarrassant pour nous“, a dit- le docteur Gohar Panajyan, conseillère mère et enfant/santé et procréation/planning familial pour le projet HS-STAR de l’US Agency for International Development (USAID). “Nous avons été alertés d’abord par des sources officieuses“, a-elle-dit à Armenian Weekly, “mais nous manquons de données réellement scientifiques confirmant tout ce qui est propagé. A présent, la question se pose avec insistance dans le pays“.

Panajyan pense qu’une stratégie à long-terme doit être adoptée, une solution qui tienne compte des normes sociétales et familiales de l’Arménie, et des aspirations.

Les avortements ont baissé en Arménie, selon l’Armenia’s Demographic and Health Survey (ADHS), Enquête Démographique et Sanitaire en Arménie. En 2010, le ratio des avortements était de 0,8 avortements par femme. Ce nombre était de 1,8 en 2005 et de 2,6 en 2000. A l’inverse, le taux de ratio de fertilité en 2010 était de 1,7 naissances par femme, en dessous du niveau nécessaire pour remplacer la population actuelle (ce nombre devrait être un peu en dessus de 2,0). Par conséquent, le nombre moyen d’avortement que les femmes subiront se situera à près de la moitié des enfants auxquels elles donneront naissance, selon le rapport.

Les diverses méthodes de contraception

Le défi actuel c’est la promotion de solutions alternatives à l’avortement, par l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des conseils qui dispensent aux couples les informations récentes de planification familiale. Il se peut que le dialogue ait été rendu compliqué par les décennies de propagande soviétique contre les méthodes contraceptives modernes comme la pilule.

Les préservatifs n’étaient pas produits en quantité suffisante dans l’Union Soviétique, et leur qualité était médiocre. “Le premier groupe de discussion que j’ai réuni en 1995 était sur ce thème. Les femmes disaient que la seule utilité des préservatifs était lorsqu’elles épluchaient les pommes de terre. [Elles les auraient réservés à leur emploi] comme gant de latex dans la cuisine,“ a dit Hekimian. Bien que leur qualité ait été sensiblement améliorée, le condom reste aujourd’hui trop cher pour la plupart des ménages arméniens. Une autre forme de contraception, le stérilet, était produit et utilisé en Union Soviétique, et il est toujours recommandé aujourd’hui.

En 2010, vingt sept pourcent environ des femmes mariées avaient recours à des méthodes modernes de contraception, selon les données de l’ADHS. Le nombre de femmes qui optent pour des méthodes plus traditionnelles est légèrement plus élevé, 28 pour cent à peu près, telles que l’abstinence périodique, le retrait, et les “méthodes fantaisistes“. Bien que l’emploi de toutes formes de contraception ait diminué depuis 2000, le recours aux méthodes modernes s’est accru de 20-22 pour cent à 27 pour cent. En particulier, l’emploi du préservatif s’est accru de 7 pour cent en 2000 et 15 pour cent en 2010.

Sensibilisation

En janvier 2010, l’USAID a lancé en Arménie un projet d’amélioration de la santé de la maternité et de l’enfance connu sous le nom de Nova2. Le projet installait un centre de planification familiale dans 24 établissements hospitaliers dans cinq régions du sud de l’Arménie. Le résultat a été une baisse notable de l’avortement. De même, UNFPA a participé à la création de 75 centres de planification familiale en Arménie, donnant gratuitement des conseils et des contraceptifs modernes au public. Selon Panajyan, le projet HS-STAR de l’USAID en cours crée des pratiques cliniques dont le ministère de la santé arménien fera la promotion, et également du conseil, auprès des professionnels de la santé d’Arménie.

“C’est la première fois que j’entends à tous les niveaux des parties prenantes s’exprimer un intérêt dans les mesures prises et peut-être cela donnera-il un plus aux docteurs qui mettent ces conseils en pratique. C’est ce qui s’est produit au niveau ministériel, ce qui dénote je pense, la qualité du travail“, a dit Hekimian. Le fond de cette affaire réside dans le financement et la mise en application de ces initiatives dans le pays.

“Concernée par le problème, l’UNFPA Arménie a financé une étude pour comprendre les raisons qui se trouvent derrière ce phénomène’ a déclaré Hayrapetyan, ajoutant que les résultats de l’enquête seraient disponibles en décembre 2011.

Une mère de trois enfants, Panajyan, citée dans l'étude,  dit qu’elle avait apprécié sa troisième grossesse. Son plus grand désir, c’était d’avoir un enfant en bonne santé, quel que soit son sexe. ’Le problème en lui-même, l’approche discriminative à la naissance qui fait que chaque enfants n’a pas les mêmes chances à la naissance et de vivre, devrait être pris en compte’, a-t-elle dit. “Je ne dis pas que des lois contraignantes devraient être votées et mises en pratique, mais on devrait faire quelque chose- au moins au niveau sociétal, pour sensibiliser le public à ce problème.’

“Il y a eu un cas tragique récent, dans lequel une famille d’une région reculée - un père, une mère enceinte, et deux filles- se rendaient en voiture à Erevan pour y faire procéder pour la mère à une échographie, afin de déterminer le sexe du fœtus. Comme le père l’a révélé plus tard, ils avaient décidé d’un avortement si c’était une fille. Mais au cours de leur trajet pour Erevan, la famille eut un accident et l’une de leurs filles fut tuée“, racontait Hayrapetyan. Cela a changé complètement leurs vies, et leur approche de l’avortement sélectif.“


Visiteur

#208 Re:

2011-12-23 18:55:07

#1: -  

 http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/loi-sur-le-genocide-erdogan-accuse-la-france_1064800.html

Loi sur le génocide: Erdogan accuse la France

Par LEXPRESS.fr, publié le 23/12/2011 à 09:36, mis à jour à 17:20

http://static.lexpress.fr/medias/507/turquie-erdogan_364.jpg...

On estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide", a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

REUTERS/Umit Bektas

Pour le Premier ministre turc Erdogan, Sarkozy cherche des voix en attisant islamophobie et turcophobie. Il attaque la France sur la guerre d'Algérie et implique même le père du président. 

Les gestes de dépit se multiplient. Le groupe d'amitié Turquie-France à l'Assemblée nationale turque a cessé d'exister ce vendredi après que ses membres eurent décidé de le quitter pour protester contre l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides

Un peu plus tôt, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé la France de jouer sur "la haine du musulman et du Turc", et d'avoir commis "un génocide" en Algérie. "On estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide", a-t'il déclaré lors d'une conférence. 

Le président français Sarkozy a commencé à rechercher des gains électoraux en utilisant la haine du musulman et du Turc 

"Le président français Sarkozy a commencé à rechercher des gains électoraux en utilisant la haine du musulman et du Turc", a déclaré Tayyip Erdogan lors d'une conférence à Istanbul."Ce vote qui a eu lieu en France, une France où vivent environ cinq millions de musulmans, a clairement montré à quel point le racisme, la discrimination et l'islamophobie ont atteint des dimensions dangereuses en France et en Europe", a asséné le Premier ministre. 

Erdogan attaque Pal Sarkozy

Le Premier ministre turc, décidement très remonté, s'en est aussi pris à Pal Sarkozy, le père du président, "qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940". "Je suis sûr qu'il a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie", a affirmé le Premier ministre. Des allégations démenties par l'intéressé, sur BFMTV: "Je n'ai pas dépassé Marseille. Et j'étais pendant quatre mois à la légion, a déclaré Pal Sarkozy. Il suffit d'acheter mon livre, Tant de vie, (...) il y a là-dedans tous les documents, alors c'est totalement ridicule." 

L'ambassadeur de Turquie à Paris, Tahsin Burcuoglu, a quant à lui quitté la France dans la matinée au lendemain de la suspension par Ankara de sa coopération politique et militaire avec Paris, a indiqué le porte-parole de la représentation diplomatique Engin Solakoglu.  

La veille, le Premier ministre turc a ordonné jeudi la suspension des visites bilatérales, le rappel pour consultations de l'ambassadeur de Turquie en France et ajouté que "les exercices militaires communs avec la France et toutes les activités militaires avec ce pays avaient été annulés" pour protester contre l'adoption de ce texte. La Turquie menace aussi la France de sanctions économiques

Juppé tente de calmer le jeu

Paris "regrette" les décisions de la Turquie, a déclaré dans la soirée le chef de la diplomatie française Alain Juppé, appelant Ankara à ne pas "surréagir". Le ministre des Affaires étrangères a appelé ce vendredi depuis Bordeaux "à la retenue" après les déclarations du Premier ministre turc. "Il y a beaucoup de raisons de maintenir entre la France et la Turquie des relations de confiance et même d'amitié, j'ose le mot, parce que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble, pas simplement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique et stratégique (...) donc j'appelle à nouveau au sang-froid" a déclaré Alain Juppé. 

Un peu plus tôt, Nicolas Sarkozy a, lui, demandé à la Turquie le respect des "convictions" de chacun. "Je respecte les convictions de nos amis turcs, c'est un grand pays, une grande civilisation, ils doivent respecter les nôtres", a déclaré le président devant la presse française à Prague, où il assiste aux obsèques de l'ancien président tchèque Vaclav Havel.  

Prison et amende pour la négation d'un génocide

Malgré les nombreux avertissements d'Ankara qui a dépêché plusieurs délégations à Paris, les députés français ont voté jeudi une proposition de loi pénalisant d'un an de prison et 45 000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi, comme l'est depuis 2001 en France le génocide arménien de 1915, qui a fait 1,5 million de morts, selon les Arméniens. La Turquie reconnaît que jusqu'à 500 000 Arméniens sont morts pendant des combats et leur déportation, mais non pas par une volonté d'extermination. 

Pour entrer en vigueur, la proposition de loi devra cependant aussi être adoptée par le Sénat, ce qui pourrait prendre plusieurs mois. 

Avec

http://static.lexpress.fr/imgstat/article/icons/fpa.png...

 

Visiteur

#223 Re:

2011-12-25 21:29:09

#1: -  

 http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-levoyer/251211/joyeux-noel-jean-marie-signe-evax

Thématiques du blog

 
0Joyeux Noel Jean-Marie, signé Evax
25 Décembre 2011 Par Laurent LEVOYER
Torture : quatre nouveaux témoins accusent Jean-Marie Le Pen
Article paru dans l'édition du 04.06.02
 

Victimes de sévices au mois de février 1957, durant la bataille d'Alger, ces anciens militants et sympathisants du FLN affirment aujourd'hui - sans s'être concertés - avoir identifié le président du Front national, alors lieutenant parachutiste, parmi leurs tortionnaires

 

Quarante-cinq ans après, quatre victimes de tortures durant la guerre d'algérie ont livré au Monde leurs témoignages inédits. Ils affirment avoir subi, au mois de février 1957, des sévices perpétrés par des militaires français qui voulaient obtenir d'eux les noms des chefs du fln, dont ils étaient membres ou sympathisants. « Le soir du 2 février, raconte l'un d'eux, une vingtaine d'hommes conduits par Le Pen ont surgi. » Evoquant des tortures à l'électricité, un autre affirme : « Le Pen actionnait l'interrupteur ». Informé de cette enquête, le président du FN a annoncé, dimanche soir 2 juin, un procès en diffamation contre Le Monde, et nié avoir pratiqué la torture. En 2000 et en 2001, il avait perdu les deux procès qu'il avait intentés à l'ancien premier ministre Michel Rocard et à l'historien Pierre Vidal-Naquet.

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/let/l.gif...

a nuit du 2 au 3 février 1957, à Alger, a-t-elle dépassé en violence toutes les autres ? Elle est en tout cas restée dans les mémoires et illustre ce que des victimes décrivent comme une pratique de la « torture à domicile » qu'aurait mise en oeuvre Jean-Marie Le Pen. Cette nuit-là, une tragédie à huis clos se noue dans trois maisons de la casbah d'Alger, noyau de la résistance à l'armée française. Interrogés séparément, sans s'être concertés, plusieurs témoins font aujourd'hui un récit presque identique de ces événements. C'était le sixième jour de la « grève des huit jours », lancée par le FLN pour tester son influence à Alger.

Abdelkader Ammour, 64 ans, enseignant en économie et en sociologie à la retraite, raconte : « J'avais 19 ans, pas de responsabilités au sein du FLN, mais j'étais engagé à ses côtés, comme nous l'étions tous dans la casbah. La maison que ma famille partageait avec deux autres familles se situait au 5 impasse de la Grenade. » « Le soir du 2 février, une vingtaine d'hommes conduits par Le Pen ont surgi », ajoute-t-il, assurant avoir reconnu, quelque temps plus tard, le lieutenant parachutiste sur des photos. Selon M. Ammour, c'est dans une pièce de son domicile que Le Pen l'aurait interrogé ainsi que trois autres suspects, l'un après l'autre. « Ils cherchaient des armes, dit-il, sans savoir encore que dans la maison, ce soir-là, il y avait des responsables de tout premier plan du FLN, en particulier Yacef Saadi [chef de la zone autonome d'Alger], réfugié dans une cache. Le Pen se faisait appeler «Marco». Il respirait la violence. Pour lui, il s'agissait beaucoup plus de nous mater que de nous arracher des renseignements. »

Abdelkader Ammour raconte avoir été allongé par terre sur le dos, nu et les mains ligotées sous lui. Il poursuit : « Ensuite, ils ont branché les fils électriques directement sur la prise et les ont promenés partout sur mon corps. Je hurlais. Ils ont alors pris l'eau sale des toilettes, m'ont étalé une serpillière sur le visage et me l'ont fait avaler de force. Le Pen était assis sur moi, il tenait le chiffon pendant qu'un autre versait la flotte. Je l'entends encore qui criait : «Vas-y, vas-y, t'arrête pas !» » Au matin, Abdelkader Ammour et les trois hommes torturés avec lui sont libérés. Entre-temps, l'épouse de l'un d'eux a été violée à l'étage supérieur de la maison, affirme M. Ammour. « Ta femme est exquise ! », auraient-ils lancé au mari avant de quitter les lieux.

A quelques pas de là, au 33, rue N'Fissa, la famille Merouane endure la même violence. Selon des témoins, M. Le Pen et ses hommes font, cette nuit-là, la navette d'un domicile à l'autre. Mustapha Merouane, 66 ans, peintre en bâtiment à la retraite, est l'un des rares survivants de cette famille de résistants - des « terroristes » pour l'armée française - qui ont disparu et dont les corps n'ont jamais été rendus à leurs familles. « Ils cherchaient des armes, se souvient-il. Il y avait là des pistolets et des mitraillettes, ainsi que deux ou trois paquets de chevrotines, mais pas les fusils de chasse, ce qui les a mis dans une rage folle. »

Mustapha Merouane, alors âgé de 18 ans, est dans un premier temps torturé à l'eau. « Ils m'ont mis un chiffon sur le visage, et versé de l'eau dessus pendant qu'un autre était assis sur moi, raconte-t-il. Ma grand-mère s'est jetée sur eux en hurlant. Alors Le Pen a dit : «Emmenez-le !» » Puis le jeune homme est conduit dans une maison voisine, celle des Amara. « Un oncle des Amara, Hamar Boudjemaa, se trouvait là. Il a protesté. Pour le punir, ils l'ont roué de coups, lui cassant le bras notamment », poursuit M. Merouane, qui affirme avoir entendu M. Le Pen crier : « Maurice, prépare les fils ! » Son récit se poursuit : « Ils m'ont déshabillé et installé sur un sommier métallique. Le Pen actionnait l'interrupteur. Il a ensuite demandé de l'eau qu'il m'a jetée sur le corps, avant de recommencer l'électricité. Je hurlais. » Mustapha Merouane finit par affirmer qu'il y a des fusils de chasse dans sa maison, cachés derrière une armoire. Le Pen et son équipe retournent alors chez les Merouane, en vain.

Pour Mustapha Merouane, Le Pen aurait alors perdu son sang-froid. Il aurait dégainé son pistolet, lui aurait posé sur la tempe pour simuler son exécution, avant de s'en prendre à son père qu'il aurait, lui aussi, passé à la « question » pour savoir où se cachaient deux autres de ses fils, Ali et Boualem - qui seront arrêtés un peu plus tard et disparaîtront.

Quand se lève le matin du 3 février, arrivent plusieurs civils. « Un type au collier [de barbe] a ordonné de nous embarquer, raconte M. Merouane. On nous a emmenés à Fort-l'Empereur [caserne située sur les hauteurs d'Alger]. J'ai été de nouveau torturé par Le Pen. Mon père aussi. Il y a eu très peu de survivants. On nous donnait du pain et des sardines, sauf pendant un moment où un adjudant a exigé que nous soyons correctement nourris. »

Quelques semaines plus tard, son père et quatre autres prisonniers sont conduits hors de leur cellule. « On a entendu des coups de feu, dit-il. Pour moi, il ne fait pas de doute qu'ils venaient d'être exécutés sur place, et puis sans doute brûlés. Ça sentait souvent le brûlé. » Lui sera transféré au bout de trente-six jours dans le camp de détention de Beni-Messous, puis celui de Paul-Cazelles, où, dit-il, « c'était l'enfer, même s'il n'y avait plus de séances de tortures ».

Mohamed Amara avait 18 ans quand il a été arrêté au domicile familial du 3, rue Ben-Ali, dans la casbah, cette même nuit. L'un de ses frères, Ali, dit Alilou, joue un rôle important au sein du FLN mais, cette nuit-là, il est absent de la maison. Faute de le trouver, les paras embarquent le jeune Mohamed et un autre de ses frères, Saïd, 24 ans, puis se rendent à Fort-l'Empereur. Là, Saïd est torturé, mais pas Mohamed, qui se souvient qu'après cette séance, son frère était devenu « méconnaissable ».

Quelques heures plus tard, Saïd Amara est ramené à son domicile de la casbah, où il retrouve Mustapha Merouane. « On a amené chez nous en pleine nuit l'un de nos voisins, Mustapha Merouane, que Le Pen a torturé chez nous, raconte Mohamed Amara. Un de mes oncles maternels, Hamar Boudjemaa, qui se trouvait là, s'est interposé, et a été passé à tabac... » Saïd est ensuite à nouveau transféré à Fort-l'Empereur. Là, il va subir d'autres séances de tortures avant de disparaître, « abattu alors qu'il cherchait à s'enfuir », selon la version officielle.

Mohamed Amara restera, lui, dix-neuf jours à Fort-l'Empereur. Ses compagnons de cellule auraient « tous été torturés par Le Pen », dit-il - à l'électricité, à l'eau et au chalumeau.

 

 

FLORENCE BEAUGE

AskerK

#296 Re: Laraison

2012-01-25 19:03:38

#1: -

le but du dpti pd de sarko c de niké la Turquie pasque si la france a accepté la loi et que d'autre pays l'accepte aussi la Turquie va devoir payé des millions d'€ et voir meme donner nos terre! si c trou du cul i fon sa c pasque personne peut nous saké grace à Erdogan la Turquie est devenu l'un des pays les PLUS puissants au monde & on a reussi à s'imposé comme un état important. Il ont tous peur de nous il on peur qon controle le monde comme au temps des Osmanli.. C pour sa les Ketur faut pas slaisser faire ! Allah bizimizle ♥