Contre la fusion des options Image et Montage du BTS Audiovisuel

Réduire la formation de monteur a l'heure ou le montage s'étend a de nouveaux domaines.. La facilité d'accès aux outils de montage fait oublier l'importance de la formation.

C'est une signature contre le combat économie contre la qualité.
C'est la qualité qui doit primer, les monteurs doivent faire du montage et les images leurs travaux d'éclairages et de tournages.

Deux options qui mènent vers deux professions différentes.

J'ai fait parti d'un BTS audiovisuel il y a maintenant presque 10 ans et je trouve complètement injustifié la fusion image et montage. Ce sont 2 options qui demandent des compétences différentes, ce ne sont pas les mêmes corps de métiers. Ce serait à la fois contre-pédagogique et illogique de les fusionner.

c'est n'importe quoi!

Il faut soutenir ces 2 options DISTINCTES!!

La fusion de l'option montage et image est une grosse erreur

Du grand n'importe quoi cette réforme. On rassemble pas deux métiers différent.

Il faudra aussi penser aux étudiants qui choisissent la formation en image ou en montage. Ce ne sont absolument pas les mêmes métiers. Outre les problèmes de procédure suivie par l'éducation nationale et le RAP, je trouve que le plus grave est de vouloir enseigner à des jeunes des savoir-faire et des compétences que PERSONNE dans le métier ne possède : soit on est chef opérateur soit on est monteur, soit on est cadreur soit on est truquiste (etc.) mais vouloir mélanger tous ces métiers n'a aucun sens! Ils ne demandent pas les mêmes connaissances, les mêmes états d'esprit, les mêmes ressources, les mêmes comportements, les mêmes postures... Mettez un machino dans une salle de montage, il devient fou au bout de trois jours, non? Mettez un monteur au milieu d'une équipe de tournage de 50 personnes, il est possible qu'il se sente un peu perdu, non? Donc cette proposition de regroupement discrédite la formation aux yeux du monde professionnel mais elle la discrédite aussi du point de vue des étudiants!

un journaliste ne sera jamais un cadreur

Devenir compétent dans une spécialité, c'est le secrêt de l'expertise et l'assurance d'un avenir professionnel. Fusionner des filières, c'est fabriquer des "touche-à-tout / bons-à-rien" ! Est-ce cela que nous voulons pour demain ? Non ! Signons la pétition !

Bien que ces deux disciplines soit liées, Il me semble que les regrouper sur deux ans de formation et une erreur grave. Le montage vidéo et la captation d'image n'utilisent pas les mêmes outils. L'apprentissage de toutes les techniques requisent pour devenir technicien compétent ou technicienne compétente, ne peut ce faire sur deux ans. Dans le cadre du BTS, il est impératif que ces deux disciplines soient bien distinctes.

#1: -

J’ ai hésité à signer, car le texte de cette pétition me semble en retrait des enjeux.

Ce devrait être:

-Une définition des métiers image et montage, tenant compte des responsabilités contractuelles de ces techniciens dans toute production.

-Un tour d'horizon sur le terrain où le métier de ces techniciens s'exerce, connaissant la grande diversité des moyens techniques et financiers de la production européenne ainsi que la rapidité des évolutions techniques.  En regard, rappeler que le technicien qui peut le plus peut  d'adapter au moins.

- Un rappel du statut d'intermittent du spectacle de la plupart de ces techniciens, et du risque auquel ils seraient exposés sur le marché européen par une sous formation: concurrence,   possibilité d'évolution dans le métier réduite par des acquis insuffisants, savoirs limités ne permettant pas de créer leur propre entreprise.

- Un rappel de la mission de l'état en matière de formation : les programmes obéissent à l'évolution des métiers et techniques, mais l'état n'accompagne pas une dévalorisation des filières professionnelles. Elle est souhaitée par certaines sociétés pour obtenir des techniciens multifonctions afin de réduire leur coût de production. Mais les profils professionnels inclassables n'offrent pas des CV compétitifs pour les chercheurs d'emploi.

- Une proposition : réduire les coûts de la formation dans ces 2 options en réduisant considérablement le nombre de techniciens formés.

 

 

#5:

Maheureusement c faux! Ce problème ne concerne pas uniquement le domaine étudiant mais bel et bien les professions qui deviennent de plus en plus "polyvalentes" pour ne pas dire esclavagistes!! Il y a beaucoup de prod qui embauchent des "Juniors" voir même des stagiaires à des salaires dérisoires pour faire tout. Ex: Le JRI fait tournage avec prise de son et image+Journaliste Interview+Réalisation et écriture ou autre exemple le Monteur fait également Assembleur d'émission, Etalonneur, Technicien vidéo pour les sorties ou autres et parfois même Réalisation.

#39: lucha - Re: Ne pas se faire d'illusions...!

Qu’est-ce qui est faux ? Il n’est pas dit ici que les professionnels ne rencontrent pas ce genre de problème ! Ils ont aussi à se défendre, mais leur formation n’est pas tronquée à l’avance. Ce qui est dit ici c’est que ce n’est pas la mission de formation de l’état que d’amorcer cette polyvalence, à objectif économique, par des formations qui l’entérinent au détriment des futurs professionnels

 

A vous la parole, si ça doit bouger, c'est par vous que ça pourra se faire car c'est vous qui définissez les profils d'embauche!!!!!

Un BTS Image-Montage, comment peut-on avoir ses deux formations en deux ans ?
Pourquoi ne pas appeler ça BTS JRI directement ? De l'image sans lumière, du montage sans effets......
Je ne vois pas comment on peut apprendre tous en 2 ans....deja que le programme en image est très très chargé et qu'ils manquent encore bcp de choses !

Pas de fusion !!!!!!

Il faut contester se battre contre Car derrière ll y a autre chose ( de l'avis de personnes concernées )
Sachez tous que c'est la casse pure et simple
Dans les 5 ans après cette 1ère reforme c'est regroupement des 3 0ptions techniques ( exploitation des équipements, son et postproduction ) en un seul Bts métier ( au singulier !!!!!! ) de l'audio visuel , donc réduire l'audio visuel a un seul métier
Et ensuite fermer un certain nombre de centre Bts en France ( en garder 5 ou 6 tout au plus ) retour sur emploi assuré !!!!!
Et ensuite laisser le privé faire comme il veut

Par Vincent Faure, responsable Certification professionnelle et Qualité, attaché au service Marketing, Développement et communication, Ina SUP(extraits)
.....Ainsi, même si la catégorisation traditionnelle des métiers perdure aujourd’hui, notamment de par la forte valeur ajoutée technico-artistique qu’ils requièrent, les conditions d’exercice sont en train de changer, dans une partie au moins de la production audiovisuelle, dont les besoins en recrutement semblent pencher vers des profils généralistes capables de maîtriser la plus grande part possible de la chaîne numérique : mise en œuvre et exploitation technique, écriture et diffusion en réseau....
La formation est donc, dans ce contexte d’évolution très rapide des métiers du secteur, un enjeu essentiel pour le maintien et l’accroissement de l’employabilité des professionnels de l’audiovisuel. Elle doit pouvoir les accompagner dans leurs projets de mobilité, volontaire ou consentie, entre filières, et/ou leur permettre de consolider leurs compétences artistiques et techniques dans leur filière d’origine.

Se battre veut dire pouvoir proposer. Et donc tenir compte de certaines réalités:

-Beaucoup trop d'étudiants sont formés dans certaines options et les possibilités d'emploi sont très compromises. Cela coûte trop cher.

-L'évolution de toutes les formations se fera vers des cycles de 3 années  pour être en conformité avec les normes européennes: si on garde tout en l'état, cela coûte environ 50°/° plus cher. Impossible actuellement.

-Il sera nécessaire de développer considérablement les formations des options Image, montage, exploitation, production, vers la postproduction. Il faudra alors refondre les contenus et rythmes de la formation.

On pose le principe de  faire correspondre la formation aux différentes spécialités des filières professionnelles.

On propose d'emblée une formation sur 3 années, ce qui est tout à fait souhaitable pour que nos techniciens aient des diplômes reconnus en Europe.

On maintient un programme en DLA qui tienne compte des savoirs souhaitables pour des métiers orientés vers la création en audiovisuel

 

 

Alain Le Diberder est acteur et observateur depuis plus de 20 ans des évolutions de l’audiovisuel, technologies numériques, multimédia, interactivité, nouveaux écrans, nouveaux usages… sur lesquels il a écrit plusieurs ouvrages (dernier paru, coécrit avec Philippe Chantepie : Révolution numérique et industries culturelles, La Découverte, 2005). Il est un pionnier des usages de la vidéo sur le web. Directeur des nouveaux programmes de Canal+ de 1993 à 2001, il a créé un véritable laboratoire numérique au sein de la chaîne, dont il a conçu et fait évoluer les sites web.

.........Touchés par le numérique, le livre, le cinéma, la musique, la presse, ont paradoxalement bénéficié de leur antériorité. Ils ont eu le temps de connaître plusieurs vagues de changement. Mais pour la télévision, la vague actuelle est le premier tremblement de terre de cette ampleur. En termes de métiers, les grilles de qualification étaient très précises, d’aucuns, du côté des employeurs, diront qu’elles sont très contraignantes. Par exemple, dans une rédaction traditionnelle, le périmètre des journalistes reporters d’images (JRI) et des monteurs était bien délimité : les uns allaient sur le terrain et rapportaient une cassette, les autres restaient à la maison et transformaient les rushes en sujet. Mais aujourd’hui beaucoup de cadreurs savent monter et beaucoup de monteurs savent cadrer, voire éclairer ou prendre le son....
......Car, dans le numérique, les salaires sont plus faibles et la productivité plus forte. La baisse des salaires est réelle pour les éclairagistes, monteurs, cadreurs, pour les salariés de la post-production. Le niveau moyen est d’une fois et demi le Smic. Auparavant, il était plutôt proche de trois Smic. Il existe, évidemment, une résistance pour contrer cela. Mais des tâches spécifiques vont disparaître. Des frontières vont se modifier entre divers métiers : le monteur et le JRI, le journaliste et le documentaliste.......

#46: Visiteur - Pour plus de clarté......

Ce n'est pas de cela dont il est question dans cette réforme. Il y a une chose que l'on ne peut omettre lorsqu'on parle des métiers techniques du cinéma et de la télévision, c'est la forte identité professionnelle attachée à l'exercice de la profession pour les uns (le cinéma et les métiers du spectacle en général) et une évolution technologique à un rythme extrêmement rapide pour les autres (les industries de la post-production et de la diffusion, tout le "broadcast" en un mot) où les identités professionnelles sont effectivement remaniées pour une adaptabilité des techniciens aux conditions de la division du travail en cours dans ces secteurs.

Et donc les conditions permettant de définir les contours d'une formation ne sont pas les mêmes selon que l'on se fixe pour objectif de former pour la télévision et ses sous-traitants ou pour la production cinématographique (au sens large).

Le bts audiovisuel, dans sa forme actuelle, a toujours reflété cette contradiction et la réforme qui est présentée se propose de la résoudre en refermant le chapitre de la formation au cinéma et aux études cinématographiques en général.

Malheureusement pour eux, les promoteurs de cette réforme ont assez mal interprété les "demandes de la profession". D'abord en allant dans un seul sens : former des techniciens "pour la télévision" et ensuite en s'imaginant que le seul secteur de la diffusion des programmes audiovisuels allait pourvoir des emplois pour les 500 techniciens diplômés qui sortent, bon an mal an de cette formation...

Messieurs les décideurs, il faut revoir votre copie...

 

Contre la casse de l'éducation !