BULAC

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Ivana

#5

2012-12-07 01:44

Cette pétition n'a pas lieu d'être et elle est bête sur le plan juridique. En effet, la Bulac est ouverte en priorité aux étudiants, chercheurs etc "des établissements membres du GIP et des autres établissements universitaires français (art 1 du réglement public de la Bulac relatif aux missions et aux publics). Qui fait parti du GIP? D'après la convention constitutive du GIP BULAC c'est entre autre Paris I, Paris III, Paris IV, et PARIS VII. Par conséquent, les étudiants de paris VII sont placés sur un pied d'égalité avec les étudiants de l'Inalco. Donc je ne vois pas comment votre prétention pourrait aboutir à moins de changer la convention constitutive du GIP de la Bulac ou le règlement de cette dernière.

De plus, pour passer chaque jour quelques heures à la Bulac, et donc être une usagère régulière de cette dernière, je trouve TOUJOURS de la place, ce qui n'est pas le cas des bibliothèques du 5ème que je côtoie également. Enfin bref tout ça pour dire que les gens qui dérangent le plus à la Bulac ce ne sont pas les étudiants de médecine qui sont sérieux, mais certains étudiants de l'Inalco qui viennent juste dans ce lieu car il fait chaud, discuter ou pour boire leur petit café.

Réponses

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2012-12-07 02:59:14


Julien

#7 Re:

2012-12-07 03:02:30

#5: Ivana -

Bonsoir Ivana,

Tout d'abord, certains textes de lois peuvent être amendés sous la "pression" populaire, en l'occurrence étudiante de l'INALCO. Si l'on ne fait rien, bien évidemment, rien ne changera. De surcroît, je suis également un usager régulier de la BULAC et il m'est très DIFFICILE de trouver une place, sauf dès son ouverture à 10h00. Le reste du temps, la BULAC est BONDEE! Déjà que la BULAC ne dispose pas beaucoup de places pour les étudiants de l'INALCO, à quoi bon l'ouvrir à ceux qui n'ont pas besoin des ouvrages précieux NECESSAIRES à tout élève de langue orientale? Selon moi, il ne sert à rien de stigmatiser une certaine catégorie d'étudiants, cela ne mène à rien d'accuser le scientifique. Il faut simplement se rendre à l'évidence que la BULAC ne regorge pas d'ouvrages mathématiques. De ce fait, il ne sert à rien à un étudiant de biologie par exemple, de travailler à la BULAC, alors qu'il a la possibilité de travailler dans la Bibliothèque Universitaire de sa propre université. Enfin, il y a deux jours, mercredi 5 décembre 2012, je travaillais à la BULAC, il était à peu près 20h00 (heure à laquelle la BULAC est très souvent BONDEE) quand tout à coup j'ai entendu des cris. Il s'agissait d'une altercation entre un étudiant qui recherchait une place pour travailler, mais il n'y en avait pas. L'étudiant en question a remarqué qu'à la table ou je me trouvais, un autre étudiant était en train d'écouter très fort de la musique et de naviguer sur facebook. Donc l'étudiant recherchant une place à gentiment demander à l'étudiant assis s'il pouvait lui laisser la place pour travailler, vue qu'il ne travaillait pas! Et l'étudiant assis s'est mis à l'insulter et à lui dire qu'il était en droit de venir à la BULAC simplement pour "facebooker". Heureusement, on les a séparer, mais ça aurait aller très loin. Dans tous les cas, je pense qu'une discussion, qu'un débat au sujet de la gestion de la BULAC est nécessaire.

Alexia

#8 Re:

2012-12-07 14:18:22

#5: Ivana -

Chère Ivana,

Personellement, je suis d’accord avec Julien et le principe de cette pétition. Usagère très régulière de la Bulac moi aussi, j’ai constaté une nette augmentation du nombre d’étudiants ne faisant pas parti de l’Inalco (venant de médecine pour la plupart il faut l’admettre mais là n’est pas l’important). Je viens tous les jours à partir de 13h-13h30 au plus tôt et j’ai clairement remarqué que plus le temps passe et plus je dois tourner (et regarder les autres tourner) en rond pour trouver où m’asseoir.

A partir de 15h ca devient vraiment impossible.

Etant ancienne élève de Première année de médecine à Descartes je comprend parfaitement l’intérêt que ces étudiants peuvent trouver dans la Bulac. Gratuite, ferme à 22h, accessible facilement et pas de queue à l’entrée. Honnêtement c’est le rêve pour n’importe quel carabin.

Néanmoins, ayant été élève de médecine, je sais aussi comment ça fonctionne, on demande à des amis de réserver des places pour soi, on s’installe puis on va voir ses amis, prendre un café ou fumer sa clope.

Combien de fois j’ai vu des gens poser leurs affaires, reprendre leurs sacs pour ne plus les revoir pendant parfois plusieurs heures ? Il y’a à peine quelques jours j’étais assise vers 19h devant un jeune homme qui visiblement étudiait gentiment son appareil de golgi, ses affaires posées sur une table, lui sur un ordi en face et son manteau ainsi que deux pauvres stylos sur une troisième table pour un de ses camarades que je n’ai finalement jamais vu arriver.

 

J’ai été agréablement surprise d’apprendre via cette pétition que je n’étais pas la seule à avoir réalisé la situation. Cette bibliothèque très avantageuse est récente et désormais les étudiants extérieurs se passent le mot quant à son existence et cela n’aura pas de fin.

Je précise tout de même que la section médecine de Paris Descartes comptait aux seuls premières années environ  2 700 élèves l’année dernière.

J’ai néanmoins conscience que cela à un arrière goût de sectarisme (concept pourtant totalement antithétique à la faculté et j’en suis sure à tous ses étudiants) car oui la Bulac est ouverte à tous et c’est très bien en soi, mais je trouve ça plutôt triste d’avoir déjà été obligée d’aller travailler ma présentation à Diderot quand mes demandes de communications ne peuvent pas être sorties de l’Inalco.

Pour ma part cette pétition n’est pas une fin en soi mais l’occasion de commencer le débat avec l’administration sur un problème -qui n’est pas anodin- afin de réfléchir aux possibilités qui s’offrent à nous. C’est une question de civisme, chacun est libre de disposer de ses propres opinions.

 

Cordialement,

Alexia

 

Anonyme8

#9 Re: ... ou pas

2012-12-07 15:20:30

#5: Ivana -

Chère Ivana,

non, les étudiants de paris VII ne sont pas tous placés sur un pied d'égalité avec les étudiants de l'Inalco.

Certes la Bulac est une bibliothèque d'étude et de recherche, et dessert prioritairement les étudiants, les chercheurs et enseignants des établissements membres du GIP et des autres établissements universitaires français ou étrangers (ainsi que le public non universitaire intéressé par ses fonds spécialisés !) mais "Dans les domaines relevant prioritairement des sciences humaines et sociales". (art 1 du règlement public de la Bulac relatif aux missions et aux publics)

Or si l'on s'intéresse au cas des étudiants de PARIS VII en médecine, ils n'étudient ni ne font de recherches en sciences humaines et sociales, et si je ne m'abuse sont peu ou prou intéressés par les fonds spécialisés de la BULAC. Bref, dans la mesure où ils occupent une place adressée prioritairement aux étudiants ou aux chercheurs en langues et civilisations étrangères jusqu'à les empêcher parfois de trouver une place, oui, les étudiants en médecine, par exemple, "dérangent".

Bien à vous.

 

Gabrielle

#11 Re:

2012-12-07 17:01:31

#5: Ivana -

La bibliothèque est ouverte à tous, pour tous. Les étudiants ne sont pas responsables du manque de place. Certes, certains viennent alors qu'ils n'ont pas réellement besoin de la bibliothèque... mais cela concerne aussi bien les étudiants de l'Inalco que ceux d'autres universités.

Je trouve honteux, mais alors honteux de suggérer que l'on puisse "choisir" qui aurait accès ou non à une bibliothèque. Quid de la justice? De l'égalitarisme? Une imbécile, de la même manière, avait demandé à haute voix, dans un amphi trop plein, aux étudiants "n'ayant rien à faire là" de bien vouloir partir. Or tout le monde à le même droit d'accès aux cours, à la culture... D'où le terme d'"univers(el?)ité".

De plus ce n'est pas un problème propre à la Bulac, où il n'est pas encore très dérangeant. En revanche, Ste Catherine, Sainte Barbe, Cujas, Beaubourg et j'en passe et des meilleures sont réellement en sureffectif...

Je pense que ceux qui se plaignent sont en première ou deuxième année et n'y connaissent pas encore grand chose aux études et aux réalités de l'Université.

Parvati

#28 Re:

2014-09-30 08:49:00

#5: Ivana -  

 Vous trouvez toujours de la place? Formidable! Dites-nous comment vous faites! Moi j'ai lu un  livre plutôt rare (la Bulac est extraordinaire en ce qui concerne les livres!) assise sur les marches de l'escalier... La semaine dernière j'ai , fait très rare, trouvé une place. A ma, gauche, place vide, des bouquins de psychanalyse.... et personne (je suis restée de 13h30 à 18h). A ma gauche, une jeune fille dormait, affalée sur la table. De temps en temps, on voit des "lecteurs" regarder des westerns, ou tchatcher sur Facebook.

Je suis quelqu'un de très crédule, je croyais qu'une magnifique bibliothèque contenant des tonnes de livres sur les langues et les civilisations orientales était destinée à des étudiants, des profs, des chercheurs en langues orientales. Bon, il n'en est rien, c'est très bizarre.