BULAC

Alexia

/ #8 Re:

2012-12-07 14:18

#5: Ivana -

Chère Ivana,

Personellement, je suis d’accord avec Julien et le principe de cette pétition. Usagère très régulière de la Bulac moi aussi, j’ai constaté une nette augmentation du nombre d’étudiants ne faisant pas parti de l’Inalco (venant de médecine pour la plupart il faut l’admettre mais là n’est pas l’important). Je viens tous les jours à partir de 13h-13h30 au plus tôt et j’ai clairement remarqué que plus le temps passe et plus je dois tourner (et regarder les autres tourner) en rond pour trouver où m’asseoir.

A partir de 15h ca devient vraiment impossible.

Etant ancienne élève de Première année de médecine à Descartes je comprend parfaitement l’intérêt que ces étudiants peuvent trouver dans la Bulac. Gratuite, ferme à 22h, accessible facilement et pas de queue à l’entrée. Honnêtement c’est le rêve pour n’importe quel carabin.

Néanmoins, ayant été élève de médecine, je sais aussi comment ça fonctionne, on demande à des amis de réserver des places pour soi, on s’installe puis on va voir ses amis, prendre un café ou fumer sa clope.

Combien de fois j’ai vu des gens poser leurs affaires, reprendre leurs sacs pour ne plus les revoir pendant parfois plusieurs heures ? Il y’a à peine quelques jours j’étais assise vers 19h devant un jeune homme qui visiblement étudiait gentiment son appareil de golgi, ses affaires posées sur une table, lui sur un ordi en face et son manteau ainsi que deux pauvres stylos sur une troisième table pour un de ses camarades que je n’ai finalement jamais vu arriver.

 

J’ai été agréablement surprise d’apprendre via cette pétition que je n’étais pas la seule à avoir réalisé la situation. Cette bibliothèque très avantageuse est récente et désormais les étudiants extérieurs se passent le mot quant à son existence et cela n’aura pas de fin.

Je précise tout de même que la section médecine de Paris Descartes comptait aux seuls premières années environ  2 700 élèves l’année dernière.

J’ai néanmoins conscience que cela à un arrière goût de sectarisme (concept pourtant totalement antithétique à la faculté et j’en suis sure à tous ses étudiants) car oui la Bulac est ouverte à tous et c’est très bien en soi, mais je trouve ça plutôt triste d’avoir déjà été obligée d’aller travailler ma présentation à Diderot quand mes demandes de communications ne peuvent pas être sorties de l’Inalco.

Pour ma part cette pétition n’est pas une fin en soi mais l’occasion de commencer le débat avec l’administration sur un problème -qui n’est pas anodin- afin de réfléchir aux possibilités qui s’offrent à nous. C’est une question de civisme, chacun est libre de disposer de ses propres opinions.

 

Cordialement,

Alexia