je suis chercheur aux CNRS et je vous le dit: vous faites peur, toutes les revues scientifiques internationales sont ecrites en anglais, toutes les grandes conferences sont donnees en anglais meme si elles ont lieu en chine ou en amerique latine...(allo ?) le language de la science c'est l'anglais : c'est evident, informez vous !!!! on va pas le changer !
nous avons besoin de preparer nos etudiants a cela, c'est imperatif !!! qu'on me dise comment un chercheur francais pourrait de nos jours etre reconnu pour une decouverte si il ne communique pas en anglais ?? il va publier dans science et vie ?? de qui se moque-t-on ? c'est ridicule

s'il vous plait arretez vos petitions et laissez les scientifiques choisir les solutions qui conviennent a notre temps...

#619: les pieds sur terre - peur

 

C'est vous qui faite peur.

Est-ce que les scientifiques sont dispensés de réfléchir ? A vous lire, on le croirait.

Ne pourrait-on pas les publier en français aussi les découvertes scientifiques ?

Il suffit juste d'une volonté politique pour le faire.

Et puis il y a les traducteurs simultanés pour les conférences. C'est bien mieux en définitive.

Et puis tous les scientifiques ne sont pas d'accord avec vous. Alors pour le moins, un peu d'humilité, vous ne représentez que vous-même après tout.

Dernière chose, l'argument "faut vivre avec son temps" est très ambigu. Les collabos ont pu le dire aussi à leur époque.

Notre temps, on en fait ce qu'on veut qu'il soit. Aujourd'hui comme ça, demain qu'est-ce qu'il en sera ?

"On va pas le changer" dites-vous. Avec des gens comme vous effectivement rien ne changerait jamais.

Je déteste votre ton péremptoire. CNRS, si vous croyez que ça en jette, vous vous trompez. Les gens qui avancent tout de suite leur carte de visite sont en général pédant. Vous ne decevez pas sur ce point.

Dernière chose : Il s'agirait de tout enseigner en anglais en France.

Non vraiment, vous ne voyez pas ce qui cloche dans votre raisonnement même ?

La bêtise est partout. Même chez les scientifiques. Je n'en ai jamais douté.