Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue d'Oc

Ive Gourgaud

/ #122 Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Noouvelle signature

2012-09-07 11:15

#121: PEN clube de lengo d'O - Re: Re: Re: Re: Re: Re: Noouvelle signature

Merci pour ce manifeste en langue mistralienne. Il est évident que je pourrais, si c'était à soutenir, le signer sans aucune arrière-pensée, et même avec enthousiasme, tant il dit des choses évidentes et sensibles. Et tout membre du Collectif Prouvènço ou de l'Alliance des Langues d'Oc pourrait le signer. Le secret de tout cela: les langues à défendre et promouvoir NE SONT PAS NOMMEES. Donc je le signerais en pensant à ma langue cévenole, les Provençaux, Auvergnats ou Gascons de l'Alliance en pensant à leurs langues d'oc respectives... et vous en pensant à la langue occitane. Voilà un vrai Manifeste unitaire... sauf que bien entendu chacun garderait sa propre vision des choses et de son espace d'intervention.

J'apprécie que JF Brun dise qu'il écrit en son nom personnel, ce que je fais ici comme lui: la solution ne sera trouvée qu'avec le temps, il suffit que chacun oeuvre dans le sens qui lui paraît le plus favorable. Moi je suis sensible à la critique d'"enfermement" que comporterait le pluriel LES langues d'oc... mais je constate que mon travail d'éditeur populaire et d'écrivain depuis 7 ans (plus de 4.000 pages publiées, 100 fascicules et un dictionnaire prêt à sortir) m'a permis de publier des textes du Gard (of course) mais aussi: de Provence (rhodanienne et maritime), d'Ardèche, de Lozère, du Cantal, de Haute-Loire. J'ai aussi publié en collaboration avec la Majorale Pierrette Bérengier, (partisane de l'unité d'oc comme vous) une édition trilingue de Haikus wallons, une édition provençale de la messe orthodoxe, une traduction cévenole (donc occitane, pour vous) du Livre de Ruth, bref un certain nombre de choses concrètes qui prouvent que l'enfermement me guette peut-être, mais que je ne recevrai de leçon sur ce point que de la part de ceux qui me présenteront un bilan personnel plus ouvert que le mien.