Non au blocus de l'Université Montpellier III - Paul-Valéry

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/ #21 La fermeture de l'antenne de Béziers paraît surévaluée quant aux effets attendus

2013-11-07 09:44

D'après un audit de l'Inspection Générale de l'Administration de l'Education Nationale et de la Recherche, fermer le site de Béziers ne résoudrait pas le problème du déficit de Paul Valéry. Ainsi, le mouvement étudiant acquière une certaine légitimité et il semble normal que certains se mobilisent pour empêcher une fermeture qui ne serait qu'inutile.
LA faculté fait face à un réel problème qui ne va cesser d'augmenter puisque cette année encore, plus de 1000 nouvelles personnes sont à recensées au sein de l'université. Il faut prendre en cause plusieurs facteurs et réaliser que si le déficit est énorme, c'est dû à plusieurs conjonctures. En effet, alors même que les coûts des masses salariales augmentes de 5,1% depuis 2010, le taux d'étudiants boursiers augmente lui de plus de 42% en 5 ans. Nous nous retrouvons donc face à problème de fond, et il serait peut être plus logique de créer un argumentaire pour débattre avec le gouvernement que simplement bloquer et crier haut et fort à quel point nous ne sommes pas content.
Ouvrir les études supérieures aux boursiers est une bonne chose, c'est indéniable. Pour essayer de sortir d'une logique élitiste et égoïste il faut que les études soient accessibles au plus grand nombre.
Néanmoins, c'est au gouvernement à assumer cette conséquence ( réforme de la bourse, création d'un échelon 0bis et d'un échelon 7 qui fait plaisir à tous le monde), le manque à gagner en terme de frais d'inscription pour l'université ( qui est d'ailleurs une des moins chères de France) est colossale.
Je suis pour un débat avec le gouvernement et pas un blocage excessif qui empêche la majorité des étudiants de la faculté de travailler. Il faut pouvoir allier révolte et études. Une solution serait peut-être d'élire une délégation étudiante qui se réunisse avec les autres universités languedociennes et qui demande une audience à Matignon. Cela paraît irréaliste de discuter directement avec monsieur le Président, mais les révoltes ont besoin de leader cultivés qui puissent débattre et argumenter en faveur d'un redressement économique de l'université.