CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !


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/ #1609

2013-05-28 21:58

L'ouverture vers l'international ne doit pas se faire via le bié de l'anglais. Celui-ci n'est qu'un outil facilitant la communication, mais ce dernier ne represente pas cette communication. Personnelement je n'ai pas de difficulté a communiqué avec un anglophone malgrès mon faible niveau d'anglais. L'étudiant est l'unique élément qui peut s'ouvrir vers l'exterieur par son envie, sa curiosité...

De plus, la langue française est une langue riche. Imposer l'anglais, transformerait au fur à mesure du temps ce magnifique patrimoine en une nouvelle langue morte.

D'autres problèmes se posent. A t-on les ressources necessaires pour subvenir à ce projet ? Les enseignants auront-ils le temps de traduire tout leurs cours ? On t-il un bon accent ? Un anglais juste permettant à l'élève de parler parfaitement l'anglais, ou est-il un peut plus approximatif ? On dit que les enseignants chercheurs sont habilité a maitrisé l'anglais, mais la formation des agrégés leur permettent-ils aussi d'avoir autant de contact avec l'anglais ?

Je trouve que ce projet est une belle illustration du sophisme. Il semble soit disant logique que si on maitrise bien une langue étrangère on est attiré par les pays parlant cette langue. L'idée étant imposer, ne nous laissant pas le choix si on veux ou non s'ouvrir vers l'international. Après tout, tout le monde n'est pas personnellement interessé a sortir de chez lui. Kant n'est jamais quitté son village pourtant ces idées sont communiquées dans le monde entier. Il se peux pour une bonne majorité que cela provoque l'effet inverse et démotive des études. Personnellement ca serait mon cas. Pas doué en langue (comme vous le constater), meilleur en math. Des talents seraient gachés et cela serait malheureux.

Des solutions ? Elles existent déja. Je connais des gens qui n'étaient pas plus doué que moi en anglais. Puis sont allés à l'étranger un an, voir plus. Il parle sans difficulté l'anglais. Ils ont voulu s'offrir cette ouverture, se sont donner les moyens. Se sont adapté aux circonstances avec le peu de vocabulaires qu'il possédés. La à été leur force sur cette ouverture. Et non pas une loi qui leur à imposé a faire ce choix. On peut faire l'analogie avec son premier boulot. Au début on est un peu pommé, on ne sait pas trop comment faire ni trop se qu'il faut faire. On pose alors des questions, et de fil en aiguille avec un peu temps. On travail de manière aussi productif que ces collègues. Mais tant qu'on est pas rentrer dans l'entreprise on a que "les outils de communication", pas "la communication". Apprendre, maitriser n'est pas une implication directe de l'ouverture vers l'international. C'est l'homme qui choisi de l'être ou non.