La fin des LOOT BOXES Sur les jeux en ligne tel que FIFA 18

 Plus de 20% du chiffre d'affaires de l'éditeur Ubisoft provient de ces revenus dits récurrents. Les coffres de butin poussent le curseur encore plus loin, car le consommateur ne sait pas quel bonus il va obtenir. L'éditeur EA a engrangé l'an passé 800 millions de dollars grâce au mode «Ultimate Team» du jeu de football Fifa, où le joueur doit acheter, via des cartes à collectionner, les joueurs qui composeront son équipe.

Est-ce que tout ça est bien légal?

C'est le débat du moment: les loot boxes ne seraient-elles pas des jeux d'argent déguisés? Si oui, ces jeux vidéo devraient être régulés par des instances nationales, comme l'ARJEL en France. Ils devraient être interdits aux mineurs et l'État pourrait ponctionner une taxe, comme il le fait pour les jeux de grattage.

Les commissions belges et néerlandaises de régulation des jeux de hasard se sont saisies du dossier. L'État d'Hawaï va examiner les dispositions légales pour protéger les plus jeunes. «Star Wars Battlefront II est un casino en ligne qui incite les enfants à dépenser de l'argent. C'est un piège!», a déclaré le député démocrate Chris Lee. En France, l'ARJEL a été alertée par l'association UFC-Que Choisir et le sénateur PS Jérôme Durain. Dans sa réponse, publiée jeudi, l'ARJEL dit être «préoccupée» par «des risques très proches de ceux qui caractérisent l'addiction aux jeux d'argent». Les services de l'ARJEL vont opérer un tri entre bonnes et mauvaises lootbox et travaillent avec leurs homologues européens. «Des dérives majeures existent», prévient le président de l'autorité.