Pour l'arrêt des 800 dérogations d'épandages aériens pesticides

Le Sancerrois doit être dans le peloton de tête des viticulteurs conventionnels, les vignerons bio se comptant sur les doigts d'une main.
Entre la présence de la centrale de Belleville, à un jet de pierre, le défrichage forcené des haies depuis l'époque du remembrement (années 60), l'éradication des pierriers, la suppression des espaces forestiers sur le haut des buttes, le bétonnage des chemins et le corollaire (bassins de rétention des eaux pluviales qui ne retiennent rien du tout, surtout pas les coulées de boues qui nous valent un projet de PPRI grotesque), le tableau (noir) est complet...
Dans 10 ans, plus personne n'achètera de vin non bio ; mais cet argument mercantile, le seul susceptible à mon avis de faire bouger les choses, n'est pas entendu.
Que faire, quand on défend dans sa parcelle la biodiversité ? Pas grand chose, sinon signer cette pétition, en espérant qu'elle sera prise en considération.