Sauvons la Forêt de Taillard

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/ #2499 EOLIENNES ET INFRASONS...

2016-12-28 12:08

Le développement accéléré de l' éolien, et l' augmentation de la puissance et de la hauteur des machines, a conduit les autorités de nombreux pays à s' interroger sur leur capacité à produire des sons de basses fréquences (de 20 à 200 Hz) et des infrasons (moins de 20 Hz) pouvant avoir un impact sur la santé. De nombreux riverains d' éoliennes, en France ou dans d' autres pays, se plaignent d' une gêne spécifiquement liée aux basses fréquences et aux infrasons. Cette réalité a donné lieu, dans différents pays étrangers, à la publication de rapports mettant en évidence ce problème, et à un durcissement des réglementations sur les distances éoliennes/habitations, qui sont presque partout supérieures à 1000 mètres, voire bien plus.

Où en est la France, sur ce problème ?

En juin 2013, les Ministères de la Santé et de l' Environnement (MMes M. TOURAINE et S. ROYAL) ont confié à l' ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l' Alimentation, de l' Environnement et du Travail) une étude évaluative des "risques sanitaires liés aux basses fréquences sonores et aux infrasons dûs aux parcs éoliens". Cette expertise a été confiée à une équipe de spécialistes recrutés pour la circonstance. Leurs travaux portent sur :

- Une revue des connaissances disponibles en matière d' effets sanitaires auditifs ou extra-auditifs dûs aux parcs éoliens, en lien avec les ISBF (infrasons et basses fréquences),

- Une étude des réglementations mises en oeuvre dans les divers pays confrontés aux mêmes problèmes,

- La mesure de l' impact sonore de parcs éoliens, en prenant en compte les contributions des ISBF, notamment là où une gêne a été signalée par les riverains,

- Des propositions de pistes d' amélioration de la prise en compte des effets sanitaires des ISBF, et des préconisations en vue de mieux appréhender ces effets dans les études d' impact des projets éoliens...

Le point sur l' état du dossier :

Dans son "Programme de travail pour 2015", publié le 5 mars 2015, l' ANSES annonçait les résultats de cette enquête pour la fin d' année 2015... Or, à ce jour, soit un an plus tard, c' est le silence total de l' ANSES. Plusieurs parlementaires s' en sont émus, ont interrogé les Ministres de tutelle, sans obtenir aucune réponse... Le dernier en date est Monsieur le Sénateur Hervé MAUREY (UDI-UC Eure), le 7 décembre 2016, qui a interrogé par courrier le Directeur de l' ANSES, soulignant qu' "il est plus que temps d' obtenir de l' ANSES le résultat de ses travaux sur un sujet important et sensible pour de nombreux concitoyens".

IL RESTE DONC MAINTENANT A L' ADMINISTRATION CONCERNEE A APPORTER UNE REPONSE CLAIRE A CE RAPPORT DONT LES CONCUSIONS NE SAURAIENT ETRE DIFFEREES PLUS LONGUEMENT...




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