Sauvegardons Essoyes

Excellente initiative , fût-elle un peu tardive ?

La minorité qui décide aujourd’hui a tout de même été élue par une Majorité d’Essoyens !

Comment un élu peut-il refuser l’implantation et l’attractivité dans sa commune de commerces et d’artisans ?

Certes, plusieurs dizaines d’hectares de terres agricoles disparaissent au profit de lotissements et de zones commerciales. Cela a commencé avec les grandes villes pour arriver dans nos villages. Est-ce là le prix à payer pour « la croissance de notre bien-être » ?

Le Moyen Age a eu des églises, cathédrales et villes fortifiées. Quel remue-ménage !!!

Le XIX e , ses boulevards, ses lycées et ses écoles publiques. Quel chambardement !!!

Nous, nous avons nos lotissements et nos hangars. Quelle désolation !!!

Des ménages font le choix de revenir s’installer à Essoyes, tant mieux ! Ils choisissent plutôt un cadre de vie en lotissement  plutôt qu’une maison hors de prix sans confort, sans terrain, avec parfois cour commune, sur la rue au centre du bourg.

Quant à nos hangars, n’oublions pas que l’économie d’Essoyes repose essentiellement sur la viticulture et non sur le tourisme comme certains veulent nous le faire croire.

Essoyes est tout de même un bourg qui se maintient en vie, grâce à ses habitants et aux habitants des villages voisins. Qu’il soit toutefois plus attrayant et propre ! C’est l’affaire de tous les propriétaires de foncier bâti.

Il est vrai que c’est à se demander si certains n’aurait pas oublié qu’ils sont propriétaires à Essoyes !

Quant aux édifices de nos services publics, nous pourrions émettre quelques idées, mais il est trop tard et on ne nous a rien demandé !

La municipalité aurait pu acheter l’ancien casino afin d’y transférer la Poste.

Quant au devenir de l’école, il y a bien longtemps que certains ont réagi mais dit-on : 250 enfants sont prévus dans ses murs d’ici quelques années. J’en doute !! L’envie de la mise aux normes du Château n’a jamais été envisagée par nos décideurs. Quel dommage d’implanter un groupe scolaire (6 classes) sur un terrain qui était destinée à une zone artisanale et qui plus est, en rive d’une déviation poids-lourds !

L’espoir est permis pour les essoyens : comment ?

Nos décideurs ne sont pas les seuls payeurs.

Pensons à ceux qui financent les études et projets : c'est-à-dire : NOUS.