Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-

Il ne faut pas se laisser leurrer par ceux qui affirment que cette taxe ne constituera qu’un simple « glissement », soit une opération «blanche» considérée globalement. On a déjà invoqué pareil argument dans le passé.
Rappelez-vous l’instauration de la T.V.A. dans les années 70. Loin d’être innocente, la T.V.A. a coïncidé avec un surenchérissement du coût de la vie qui a nécessité de nombreuses années de contention.
L’introduction de l’Euro au début de ce siècle, a connu un phénomène semblable. Si dans un premier temps les amendes pénales et les transactions de roulage, ont augmenté modestement (p.ex. : 1.000 B.E.F. convertis en 25 €- au lieu de 24,79 €), très rapidement elles ont sérieusement forci, parfois jusqu’à des montants délirants - certains stationnements illégaux étaient sanctionnés par des transactions de 800 € -!)
Comme d’habitude, l’instauration d’un contrôle des kilomètres, entraînera un lobbying de mise en place d’appareils chers et sophistiqués, dont on ne doute pas que l’usager fera les frais.
Nombreux sont ceux qui qui n’auront pas la possibilité d’utiliser des créneaux moins chers.
Enfin, ils seront aussi confrontés à la difficulté de gérer leur budget « déplacement ». D’ailleurs, la multiplicité, et les changements, des travaux de voierie empêchent trop souvent des prévisions pertinentes d’élaborations d’itinéraires. Il s’ensuit que les usagers seront pénalisés par de trop fréquentes aberrations de calendrier dans l’exécution des travaux routiers.