l'importance d'Interdiction du Coran, au Québec.


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2013-09-25 17:54

Au Canada

› On répertorie 17 victimes (avec les Shafia) de crimes d'honneur commis au Canada depuis 1999.

› Trois cas de crime d'honneur ont eu lieu au pays entre 1954 et 1983. Dans l'affaire Tripodi, en 1954, un immigrant italien ayant tué son épouse avait même été condamné à mort.

› Le crime d'honneur n'est pas une notion reconnue en droit pénal canadien, mais l'emprisonnement à perpétuité est la peine imposée dans 78 % des cas.

› Les gens reconnus coupables de crimes d'honneur au Canada provenaient aussi bien d'Afghanistan, du Pakistan, du Sri Lanka, des Émirats arabes unis, de l'Inde, du Vietnam et de l'Italie.

* Données tirées de l'étude intitulée : « Les crimes d'honneur ou le déshonneur du crime : étude des cas canadiens », réalisée par la professeure Marie-Pierre Robert, de l'Université de Sherbrooke

Qu'est-ce qu'un crime d'honneur?

√ Le crime d'honneur est commis en réponse à un comportement non conforme aux standards culturels de conduite qui régissent la sexualité de la femme. Par exemple : relations sexuelles avant le mariage, adultère, refus du mariage arrangé, divorce.

√ C'est un crime commis contre une victime (généralement de sexe féminin) par un membre de sa famille (généralement de sexe masculin) afin de restaurer l'honneur de cette famille, lequel est perçu comme ayant été entaché par le comportement, réel ou soupçonné, de la victime.

√ Le crime d'honneur est souvent accepté par l'entourage de la victime, y compris les membres féminins de sa famille. Le crime d'honneur est souvent un meurtre, mais il peut également s'agir d'une tentative de meurtre, défiguration (couper le nez ou les oreilles, brûler le visage à l'acide), voies de fait, agression sexuelle, etc.

«Lorsque la richesse est perdue, rien n'est perdu; lorsque la santé est perdue, quelque chose est perdu; lorsque l'honneur est perdu, tout est perdu » — Proverbe pakistanais Ces crimes sont sous-déclarés, mais chaque année il y en a plusieurs milliers à travers le monde. Voici quelques statistiques et conclusions frappantes tirées d’une étude universitaire en profondeur portant sur 172 crimes d’honneur, basée sur les renseignements publiés dans des médias anglophones du monde entier.

Il s’agit davantage d’un phénomène culturel que religieux, provenant de mauvaises coutumes tribales de l’Asie du Sud et du Moyen-Orient, et si les Hindous, les Sikhs, et de rares chrétiens en commettent, la vérité brutale est que les crimes d’honneur sont principalement commis par des musulmans contre des victimes musulmanes (91 % dans le monde, 84 % en Amérique du Nord, 96 % en Europe).

Dans le monde, les deux tiers des victimes (93 % de femmes) ont été tuées par leurs familles d'origine : 49 % en Amérique du Nord, 66 % en Europe et 72 % dans les pays musulmans. Plus de la moitié des victimes ont connu une mort atroce, ayant été brûlées vives, lapidées, décapitées, poignardées à plusieurs reprises, ou après un viol collectif.

Dans 58 % des cas, c’est parce qu’elles étaient «trop occidentalisées», ce qui comprend : un manque de subordination, rejeter la tenue islamique, vouloir faire carrière, fréquenter des non musulmans ou avoir un petit ami non musulman, refuser un mariage arrangé ou quitter un mari violent. Ce critère couvre 91 % des meurtres en Amérique du Nord, 71 % en Europe et 43 % dans le monde musulman. Dans les cautres cas, les meurtres ont été commis pour des écarts de conduite sexuelle (par exemple avoir été violée ou accusée d'adultère).

Un récent sondage réalisé par le réseau asiatique de la BBC auprès de 500 hindous, sikhs, chrétiens et musulmans a révélé une donnée alarmante : 1 personne sur 10 cautionnerait le meurtre de quiconque souille l’honneur de sa famille. La déclaration de Mohammad Shafia à l’effet que «même s’ils me traînent à la potence, rien n’est plus précieux pour moi que mon honneur», a de profondes racines culturelles.

Nous faisons des illusions si nous pensons qu'il n'y a pas de violence au nom de l'honneur dans nos communautés d'immigrants. Nous devrions manifester très clairement notre désapprobation, en avertir ceux qui sont susceptibles de commettre ces crimes, et soutenir leurs victimes potentielles.