La Seine n'est pas à vendre !

Parisiennes, Parisiens, on vous vole la Seine

Chers amis signataires, voici notre communiqué de presse publié le 21 juin en cosignature avec de nombreuses associations:

Parisiennes,  Parisiens, on vous vole la Seine

La ville de Paris s’apprête à construire deux bâtiments Place Mazas, sur le quai haut de la Seine dans le 12ème arrondissement. Sélectionné dans le cadre de l’appel à projets « Réinventer la Seine » le projet retenu  propose un immeuble d’habitation, chandelle de 7 étages plantée au milieu du trottoir, et une construction plus basse, de 3 étages  avec cafés, restaurants et locaux associatifs, accolée à la station de métro Quai de la Râpée.

Même si l’on ne comprend pas en quoi ce programme contribue à réinventer le fleuve, ce projet est incontestablement une grande première parisienne : jamais à part le Ministère des Finances qui est un monument public à l’échelle de Paris, on n’a construit un bâtiment sur le trottoir haut qui longe la Seine dans Paris, et cela sur les des deux rives du fleuve.

Jusqu’en 1970 la place Mazas accueillait  un square, placé symétriquement au square Albert Tournaire de l’autre côté du pont d’Austerlitz. On l’a démoli début 80 pour construire sous cette place une usine des eaux et un réservoir d’orages. Le square  fut remplacé par un parking installé sous un mail planté de 30 grands marronniers qui sont toujours là. Aujourd’hui les lieux, plutôt insolites et  livrés à eux même, sont occupés par les véhicules d’entretien du service d’assainissement de Paris, une station Vélib, un centre d’accueil de l’association Aurore, la station de métro et deux charmants pavillons en pierre meulière, celui de l’éclusier et celui des canaux, protégés au titre des Monuments Historiques.

Dans le contexte de Paris, ville la plus dense d’Europe, la Seine est une respiration essentielle qu’il ne faut en aucun cas obstruer ou rétrécir.  A la jonction du fleuve et du bassin de l’Arsenal,  la place Mazas, fait partie de la grande promenade arborée de bord de Seine de la rive droite, qui se prolonge ici le long du bassin jusqu’à la place de la Bastille, prochainement réaménagée. Au-delà du pont d’Austerlitz, la promenade bute sur la voie rapide qui mène à la porte de Bercy, on peut la continuer en traversant la Seine. C’est ce lieu qui a été proposé aux investisseurs, associations et architectes « innovants » (?). Rien ne disait explicitement dans le règlement qu’il s’agit d’environ 5000 m2 de domaine public de voirie, inaliénable sauf à en motiver l’utilité publique. Il était pudiquement précisé que l’on se trouve en « zone urbaine générale ». 

On a évité le pire parait-il ! Les investisseurs ont fait montre de toutes leurs compétences, mais personne à part le jury n’a pu voir toutes les propositions. Celle qui a été retenue, aujourd’hui en phase de négociation et d’instruction technique avancée, se définit comme un projet « d’écologie heureuse, à une échelle domestique retrouvée » (sic).

Obstruer un couloir de ventilation de la ville,  proposer un trottoir du quai haut de la Seine comme terrain à bâtir constituent des précédents aux conséquences extrêmement graves.  Nous appelons les conseillers de Paris, parisiens et parisiennes, les  défenseurs du patrimoine et de l’environnement, les amoureux de Paris à nous rejoindre et défendre notre cause pour que la raison l’emporte et faire arrêter ce projet. Les berges hautes de la Seine sont un espace public inaliénable. La place Mazas n’est pas un nouveau terrain à bâtir ! Il est encore temps d’arrêter cette erreur urbaine !

Christine Nedelec - Présidente de FNE Paris - 0684186521 - contact@fne-paris.fr

Bernard Landau - Président de La Seine n’est pas à vendre ! - 0661369369 – bernard.landau@bbox.fr

Paris 21 juin 2018

Appel aux Parisiens lancé par l’association la Seine n’est pas à vendre et France Nature Environnement Paris co-signé par fédérations et associations parisiennes, franciliennes, internationales dont FNE IDF, SOS Paris, Les Amis de la Terre, ASA PNE, Respiration Paris 15, ADA 13, Paris Historique, SPPEF, Patrimoine Environnement , CPAV, COBB, XVIe demain, Cavé Goutte d’Or, Amis du Champ de Mars, , Netter-Debergue, Sauvons notre stade, Sauvons les arbres de l’îlot Navarre, ARRBELV, Il faut sauver le stade Léo Lagrange, Union Renaissance de la Bièvre, Les Frigos APLD91, Défense square Clos Feuquière, Amis de Bercy Charenton, Passy Seine, Défense du site de Notre Dame et ses abords, ACAP, CNL-ALS –Bercy, Association de Défense des Riverains du Quartier de Bercy, Rue de L’Avenir Paris, Jardin des Jeunes Pouces, ARBRES

création de l'association "La Seine n(est pas à vendre"

Bonjour chers signataires,

La remise récente à la Marie de Paris de pluieurs dossiers de candidature a l'appel a idées lancé par Réinventig Cities pour construire des passerelles habitées sur la Seine  ( la date limite était fixée au vendredi 1er juin, les dossiers sont en cours d'analyse par  les services de la Mairie), certains projets comme celui de la Place Mazas dans le 12ème (projet réinventer la Seine) qui prévoit de construire un immeuble de 7 étages sur la tête de Pont Austerlitez (un grand trottoir planté sur le quai de la Rappée) nous amènent comme nousl vous l'avions dit dans notre précédente annone a créer l'association "La Seine n'est pas à vendre" qui aura vocation à agir et débattre sur le territoire du Grand Paris.

L'assemblée constitutive de l'assocation se tient le jeudi 14 juin prochain à la Mairie du 2ème arrondissement, Rue de la Banque, de 18h à 20h30.

Les signataires de la pétition "La Seine n'est pas a vendre"  mise en ligne sur ce site sont bien sur invités a nous rejoindre  pour débattre, enrichir les points de vue et agir lorsque nécessaire pour la défense du bien commun et du patrimoine exceptionnel que constitue la Seine à Paris et dans la Métropole du Grand Paris.

nous vous signalons ce débat le 12 avril à Paris organisé par L'association Paris Historique autour du projet de passerelles habitées sur la Seine dans Paris

  L’association Paris historique organise son prochain Café patrimoine le jeudi 12 avril 2018

sur le thème                                  La Seine n’est pas à vendre  

De nouvelles passerelles habitées sur la Seine dans Paris ? Dans le cadre d’une consultation internationale associant sur le modèle de « réinventer Paris », concepteurs et investisseurs, la ville de Paris a proposé trois sites sur la Seine pour de nouvelles passerelles piétonnes habitées. Que penser sur la forme et le fond de cette initiative ?   Introduction au débat :

Bernard LANDAU, architecte voyer honoraire de la Ville de Paris  

Débat à 19h30, accueil à partir de 19h  

Participation : 5EUR avec une consommation (2EUR pour les étudiants)    

Rendez-vous à l’association pour la Sauvegarde et la Mise en valeur du Paris historique 44-46, rue François Miron 75004 Paris (M°Saint-Paul ou Pont Marie) Tél. : 01 48 87 74 31 www.paris-historique.org - contact@paris-historique.org  

Des passerelles habitées sur la Seine? Ne coupons pas les ponts...

Chers signataires,

Dix jours après son lancement la pétition « la Seine n’est pas à vendre » sur le projet de trois passerelles habitées dans Paris a recueilli 200 signatures. C’est un bon début pour un sujet qui n’est pas encore connu du grand public depuis son lancement fin novembre 2017. Seuls sont actuellement informés les milieux professionnels susceptibles de répondre a l’appel à projet.

Il fallait prendre les devants car la méthode choisie par la Ville de Paris ( ayant exclu tout débat public préalable sur la nécessite de nouveaux franchissements de la Seine dans Paris, fussent-ils habités), et non débattue au Conseil de Paris, lance un processus et risque de nous mettre devant un fait accompli à l’issue de l’appel à projet.

Les équipes d’investisseurs et de concepteurs doivent remettre leur candidature au mois de mai. Les groupement retenus rendront leurs projets et offres financières fin 2018, les éventuels projets lauréats seront choisis par un jury  dont on ne connait pas encore la constitution début 2019. L’objectif visé, en cas de réponse retenue, est manifestement une livraison du ou des ouvrages pour les JO de 2024. 

C’est, vous l’avez compris, d’abord cette méthode que nous contestons, contraire à toute procédure qui jusqu’à ce jour prévalait pour réaliser des ouvrages de cette importance au cœur de Paris.Jean Louis Missika, adjoint à l’urbanisme de la Maire de Paris, a bien vu ce danger et nous a répondu publiquement mercredi 14 février dans la version en ligne de Libération et sur twitter.

Nous tenons a rappeler que nous ne sommes pas du tout opposés a de l’architecture contemporaine encore moins pour des ouvrages d’art !  Notre action a le grand mérite de porter cette affaire sur la place publique, il n’est pas exclu qu’elle ait un effet dissuasif auprès d’éventuels candidats tant le contexte juridique d’un tel projet est fragile,nous pouvons même espérer que devant la mobilisation de l’opinion publique l’appel à projet soit infructueux, ce qui constituerait une très bonne nouvelle pour la démocratie et pour Paris.Cela dépend en partie de nous, faisons connaitre cet appel à projet, appelons à signer la pétition et engageons partout où nous le pouvons un débat sur la méthode et les enjeux pour Paris d’une telle démarche. 

Nous réfléchissons a la création d’un site ou blog d’échange autour de cette pétition et des questions qu’elle soulève et vous tiendrons informés des évènements importants autour du sujet des passerelles habitées et de la création du Blog. 

Votre Collectif d'Amoureux de Paris

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