« L’avocat demain » de Mes Hofströssler et Henry ! Not in my name…

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Avocat demain = chauffeur de taxi à mi-temps !

2017-11-10 10:52:58

Mes Chères Consœurs, Mes Chers Confrères, Madame, Monsieur,    

 

Vous avez signé la pétition « L’avocat demain » de Mes Hofströssler et Henry ! Not in my name…

 

Nous vous en remercions. Nous sommes aujourd’hui plus de 530 à l’avoir signé.  

 

Depuis le lancement de la pétition, les choses ont légèrement évolué : Mes Henry et Hofströssler ont levé quelque peu le voile sur l'état de leurs réflexions dans le cadre de la mission que le ministre Geens leur a confié de « l'assister dans la rédaction d'un plan relatif à l'avenir de la profession d'avocat », notamment dans le dernier numéro la gazette promotionnelle du groupe Larcier « Emile & Ferdinand ».   

 

Ce qu’on peut y lire conforte nos inquiétudes, notamment ceci :  

 

« La profession d'avocat est incompatible avec l'exercice d'une industrie ou d'un négoce, avec tout emploi ou activités rémunérés publics ou privés, avec une charge d'agent de l'État, avec les fonctions de notaire ou d'huissier de justice. Est-ce toujours pertinent ? La notion de commercialité tend à disparaître, pour être remplacée par celle d'entreprise. Pourquoi, dès lors ne pourrions-nous pas être avocat le matin, conseil juridique, syndic, agent sportif, lobbyiste, conseiller en compliance ou en prévention du blanchiment, en protection des données personnelles ou en gestion des alertes, voire restaurateur, chauffeur de taxi ou travailleur sur chantier, l'après-midi ? Bien sûr, dans le respect de nos règles d'indépendance, de secret professionnel, de dignité, de loyauté et de probité ».

 

Il ne s'agit pas d'un canular. Nos confrères sont hélas sérieux.  

 

Comment peut-on écrire, dans un même paragraphe, à la fois que l'avocat pourrait devenir à mi-temps, agent économique mais que cela ne nous empêchera pas de conserver notre indépendance, notre dignité, notre loyauté et notre probité ?   

 

Il est manifeste que les avocats ne sont pas correctement informés, ni des projets en cours visant à bouleverser les fondamentaux de notre profession, ni de l'existence de notre pétition.  530 signature ce n’est pas rien, mais ce n’est pas suffisant.

 

Si, comme nous, vous estimez qu’un réel débat public s’impose, fondé sur une information précise, permettant à chacun d’exposer son point de vue et ses suggestions sur l’avenir de notre profession, sans le diktat selon lequel « il n’y aurait pas d’autres alternatives » pour survivre que de nous associer avec les notaires et les huissiers ou d’ouvrir aux tiers le capital de nos cabinets, il est indispensable de relayer autour de vous et auprès de tous vos confrères l’existence de la pétition et les invitant à la signer à leur tour.  

 

Notre seule légitimité sera notre nombre.  

 

Nous avons demandé à Avocats.be, sans succès, de bien vouloir communiquer à l’ensemble des barreaux l’adresse en ligne de notre pétition. Sur l’ensemble des Bâtonniers auxquels nous avons adressé la même demande, seuls à ce jour, ceux de Mons et de Tournai ont accepté de la relayer au sein de leurs barreaux respectifs.  

 

N’hésitez donc pas à transférer ce message à tous vos contacts en les invitant à la signer.  

 

Luttons !  

 

Vos biens dévoués,  

Nicolas Alaimo et Jacques Englebert  

 


Des avocats qui entendent prendre leur avenir en main



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