Stop sur l'implant cochléaire chez les enfants Sourds mondiale..

Français:

Bonjour,

il faut faire pétition partout dans le monde entier pour leur dire " je suis Sourdien et je suis contre intervation implant cochléaire  Alors, j'ai vu plusieurs pays sont extreme contre un abuse de confiance chez les médecins envers de l'enfant Sourd qui forcer mettre un implant cochléaire pour le but détruire le monde des Sourds du monde entier..

http://www.maisonmedicale.org/Quand-les-a-normaux-se-rebiffent.html
Je ne suis pas seulement une paire de portugaises ensablées
Cette affirmation-là, vous la trouverez sur le site de la Fédération Francophone des Sourds de Belgique (www.ffsb.be). Car les sourds affrontent aussi le regard des gens normaux. Certains d’entre eux se sont récemment mobilisés contre le dépistage précoce de la surdité chez les nouveau-nés, qui se met en place en France et en Belgique. Il s’agit de dépister la surdité dès les premiers jours après la naissance, en vue de proposer un implant cochléaire qui, donnant une certaine capacité d’audition, facilite l’apprentissage du langage oral. Pour être pleinement efficace, ce dispositif doit être posé très tôt.
Cette stratégie permettra, explique la ministre Fonck (http://sentendreblogspot.com) « d’organiser l’ensemble de la filière de soins, du dépistage à la prise en charge optimale des enfants dépistés positifs, y compris la prise en charge dans un centre de revalidation après l’implantation… Le dépistage précoce permet de maintenir l’enfant dans un système scolaire traditionnel, en évitant la création d’écoles spéciales pour malentendants. Il lui permet un avenir d’intégration dans la société, avec un développement intellectuel normal et une possibilité d’être socialement actif. Le budget de l’INAMI s’en trouverait allégé ».
Le problème, c’est que la surdité est alors vue comme un problème uniquement médical : danger pointé dans une pétition lancée par le Centre d’Information sur la Surdité d’Aquitaine (www.cis.gouv.fr) qui s’adresse au Comité Consultatif National d’Ethique pour lui demander de s’intéresser à la problématique du dépistage. Or, les sourds refusent l’étiquette de malades ou de handicapés : toujours sur le site
<http://sentendreblogspot.com>
, Bernard Lemaire, sourd profond, époux d’une sourde, père de deux filles sourdes, petit-fils de sourds, arrière-petit-fils de sourds, exprime son refus que la surdité devienne la sixième maladie grave du nouveau-né (à côté de la phénylcétonurie, de l’hyperthyroïdie congénitale, de la drépanocytose, de l’hyperplasie congénitale des surrénales et de la mucoviscidose) : « Depuis quand la surdité a-t-elle de lourdes conséquences sur le développement socio-affectif ?… Le dépistage est une insulte… ».
L’inquiétude des opposants au dépistage, c’est que celui-ci risque d’entraîner « la disparition d’une communauté... constituée de personnes autonomes et épanouies, appartenant à une minorité linguistique et socio-culturelle possédant une très belle langue : notre langue des signes ». Ils s’inquiètent parce que le dépistage risque d’entraîner « la disparition d’une communauté... Le monde des sourds risquerait de disparaître à cause des manipulations génétiques du futur et des progrès des implantations cochléaires ». En effet, le dépistage précoce est motivé par la volonté de privilégier, dès le plus jeune âge, l’apprentissage du langage oral. Il y a ici un enjeu essentiel : on connaît les débats déjà anciens qui ont eu lieu autour de la LDS longtemps décriée voire interdite au profit de l’oralisme censé permettre une meilleure intégration des sourds dans le monde des entendants, au prix d’un appauvrissement du vocabulaire et de l’expression. Les réactions contre le dépistage précoce s’inscrivent dans la lutte des sourds pour se faire reconnaître comme une communauté ayant le droit de préserver et de transmettre sa culture.
L’aspect identitaire du combat contre le dépistage précoce est dès lors très marqué. Motivée par le souci d’intégrer l’enfant sourd dans un circuit « normal », cette stratégie va-t-elle tenir ses promesses ? « Pas sûr », écrit Souka, « Si l’enfant sourd n’a pas la langue des signes comme première langue,... l’intégration me paraît tourner le plus souvent à la désintégration. Placer un enfant sourd dans une école où il n’y a que des entendants... aboutit, avec l’oralisation forcenée, à faire de nos enfants de ’faux-entendants/mauvais sourds’ qui trouvent difficilement leur place dans notre société ». Lucienne, elle, vit « le retour de Julien dans l’enseignement pour sourds comme une délivrance et pas comme un échec. Je ne trouve pas normal que nos enfants doivent travailler trois fois plus que les autres dans les écoles pour entendants. On leur vole leur enfance ».
Au contraire, des écoles spécifiques permettraient aux sourds de suivre un enseignement réellement adapté, et d’assumer pleinement leur identité de sourd -quel bonheur ! Ecoutons Bernard : « J’ai passé cinq années inoubliables à Gallaudet. C’est comme une mini-ville des sourds : cafétéria, librairie, bibliothèque, piscine, stadium de sport, hôtel chic, salles de conférences... Dans Gallaudet, il y a une école primaire, une école secondaire et une université (au moins 1700 étudiants sourds). On y voit la langue des signes américains partout... Là-bas, je suis considéré comme un citoyen normal (d’où la fierté d’être sourd !) et pas du tout comme un membre d’une minorité... La vie sociale est merveilleuse... Les activités culturelles sont innombrables ».
Les avis sont parfois moins tranchés : certains pensent que l’oralisation (favorisée grâce à l’implant posé précocement) peut voisiner avec l’apprentissage de la langue des signes. Sans entrer dans ce débat complexe, soulignons que la question centrale tourne toujours autour de l’identité : « Je refuse complètement qu’on implante un enfant sourd si on l’implante pour effacer son identité de sourd », dit Rebecca, 20 ans, née sourde profonde. « Il m’a fallu 12 ans pour accepter ma surdité comme une richesse, porteuse d’une autre langue, d’une autre culture... 12 ans !!! Alors si on me parle d’implant pour effacer la surdité, ça me met en colère... Je pensais, quand j’étais enfant, que si je mettais des appareils pendant des années, je deviendrais entendante !!! Faux. Faux aussi avec l’implant. Alors, parents entendants d’enfants sourds, je vous supplie à genoux, si vous faites implanter votre enfant, que ce soit pour lui ouvrir des portes vers le monde des entendants SANS fermer la porte à la langue des sourds, au monde des sourds... dans un esprit d’acceptation totale de la richesse de la surdité, porteuse d’une culture belle et riche, que cela soit discuté, parlé, imagé avec l’enfant qui est aussi un être humain à part entière... Pour son identité. J’insiste. L’enfant sourd croit souvent qu’il ne va pas grandir car il ne voit pas d’adulte sourd. Quand j’étais enfant, je me rappelle très bien du jour où j’ai compris que j’allais grandir... (Je l’ai compris) avec ravissement en regardant deux adolescentes sourdes signer à la porte de l’école... Elles étaient comme ma mère ! Alors, j’avais aussi un avenir de femme ! ».
Les résistants sourds vont donc beaucoup plus loin que les obèses. Ils invoquent la richesse de leur culture, pratiquant ici ce que les sociologues appellent le « retournement du stigmate » : ce qui consiste à endosser l’étiquette qui leur est donnée et à en faire un objet de fierté. Non, les sourds ne sont pas sous-instruits, sous-cultivés, en dehors du « vrai monde » : ils revendiquent leur monde, « plein de joies, plein de vie, de chaleur, un Monde tellement sensuel, d’une sensibilité exacerbée » (Marie-Luce).
Autre facette de la question. Candice, maman d’un enfant sourd, déplore l’effet qu’aura le dépistage sur les premiers moments de la vie : « Avant 4 à 6 mois, l’échange entre parents et bébé est très charnel. On le porte, on le touche, on le regarde. C’est comme un apprivoisement. On n’est pas sûr de soi, de se comporter de manière adéquate, et puis il y a le bouleversement hormonal propice au baby blues. Il faut bien trois mois pour commencer à se sentir à l’aise. Tout ceci pour expliquer qu’on peut bien attendre que tout soit en place avant d’asséner le coup de la surdité ». Dans le même sens, Arnaud, sourd profond, papa d’un enfant entendant : « Je trouve troublant qu’on ne parle pas toujours des conséquences psychologiques d’un tel dépistage trop précoce sur les parents. Soyons clair : je suis d’accord avec le principe d’un dépistage néo-natal de la surdité mais pas du tout avec le délai d’exécution de ce dépistage (3 à 5 jours). Je prône clairement un dépistage de la surdité entre l’âge de 3 à 6 mois. Ce délai est nécessaire pour laisser aux parents le temps de ’s’approprier’ leur bébé. Ça s’appelle un phénomène d’attachement. Comme la surdité n’est pas une maladie grave, ni mortelle, je ne vois pas du tout la nécessité de bouleverser tout de suite les parents et de les plonger dans l’angoisse injustifiée car la naissance devrait être un moment de bonheur à préserver à tout prix ! ».
Enfin, Danielle rappelle une vérité universelle. Il s’agira pour les parents, quel que soit leur choix, de faire le deuil de l’enfant parfait... « N’oubliez pas que, même avec un implant, votre enfant est et restera sourd. C’est son identité à part entière et il ne faut pas espérer, en l’implantant, en faire un enfant entendant, car ce ne sera jamais le cas. Il s’agit d’une aide mais non d’une baguette magique qui transformera votre enfant ».

English:

Hello,


petition must be around the world to tell them " I'm Sourdien and I am against intervation cochlear implant Then I saw several countries against an extreme abuse of trust among physicians to the Deaf child who force to a cochlear implant for the purpose to destroy the world of the Deaf world ..

http://www.maisonmedicale.org/Quand-les-a-normaux-se-rebiffent.htmlI 'm not just a pair of Portuguese ensabléesThis statement then you will find it on the website of the French Federation of the Deaf Belgium ( www.ffsb.be ) . For deaf also face the eyes of normal people. Some of them have recently mobilized against early detection of deafness in newborns , which is taking place in France and Belgium. This is to detect deafness in the first days after birth, in order to propose a cochlear implant , giving some hearing ability , facilitates learning of spoken language . To be fully effective , this device must be made early.This strategy will , said Minister Fonck ( http://sentendreblogspot.com ) "to organize the entire continuum of care , from screening to the optimal care of children screened positive , including support in a rehabilitation center after implantation ... early detection keeps the child in a traditional school system , avoiding the creation of special schools for the deaf . It enables a future integration into society , with normal intellectual development and an opportunity to be socially active . Budget NIHDI find themselves in light ".The problem is that deafness is then seen as a purely medical problem : danger pointed in a petition launched by the Centre for Information Aquitaine Deafness ( www.cis.gouv.fr ) which addresses the National Ethics to ask him to focus on the issue of screening Advisory Committee. However , deaf refuse label sick or disabled : Always on the site<http://sentendreblogspot.com>Bernard Lemaire, profoundly deaf , a dull husband , father of two deaf daughters, grand-son of deaf great-grand- son of the deaf, expresses his refusal deafness becomes the sixth serious disease of the newborn ( at side of phenylketonuria, congenital hyperthyroidism, sickle cell disease, the congenital adrenal hyperplasia and cystic fibrosis) : "Since when deafness she has serious consequences on the socio -emotional development ... ? screening is an insult ... ".The concern of opponents of screening is that it may lead to " the loss of a community ... consists of autonomous and flourished , belonging to a linguistic minority and socio- cultural with a beautiful language : our sign language . " They worry that screening may cause " the loss of a community ... The world of the deaf might disappear because of genetic manipulation of the future and progress of cochlear implantations ." Indeed , early detection is motivated by the desire to favor , from an early age , learning the spoken language . There is a key issue here : we know the long-standing debate that took place around the LDS long decried even banned in favor of Oralism lead to a better integration of deaf people in the hearing world , the price of a impoverishment of vocabulary and expression. Responses against early detection are part of the struggle for deaf to be recognized as a community with the right to preserve and transmit culture.The identity aspect of the fight against early detection is therefore very strong . Motivated by the desire to integrate deaf children in a "normal" system , this strategy will she deliver? " Not sure ," Souka wrote , "If the deaf child does not have sign language as their first language , ... integration seems to turn more often to disintegration. Place a deaf child in a school where there are only hearing ... ends with the frantic oralisation , to make our children ' faux-entendants/mauvais deaf ' who have difficulty finding their place in our society " . Lucienne , she saw "the return of Julian in teaching deaf as a grant and not a failure. I do not find it normal that our children have to work three times more than other schools for hearing . It robs them of their childhood. "Instead , specific schools allow deaf to be taught effectively adapted and fully assume their identity as deaf What happiness! Listen to Bernard : "I spent five unforgettable years at Gallaudet . It's like a mini-city of the deaf cafeteria , bookstore, library, swimming pool , sports stadium , chic hotel, conference ... In Gallaudet , there is a primary school, a secondary school and a university ( the least 1,700 deaf students ) . It shows the American Sign Language everywhere ... There, I am considered a normal citizen (hence proud to be deaf! ) And not as a member of a minority ... The social life is wonderful ... cultural activities are endless . "Opinions are sometimes less clear : some believe that oralisation ( promoted through the implant made ​​early ) can neighborly with learning sign language . Without entering into this complex debate , note that the central question always revolves around the identity : "I refuse completely are implanted deaf child if it is implanted to clear his identity as deaf ," says Rebecca , 20, born deaf deep . "It took me 12 years to accept my deafness as an asset , carrying another language, another culture ... 12 years! So if I hear implant to remove deafness, it makes me angry ... I thought when I was a kid, if I put devices for years, I'd go with hearing ! False. As wrong with the implant. So, hearing parents of deaf children, I beg you on my knees , if you locate your child , whether to open his doors to the hearing world NOT close the door to the language of the deaf, deaf world . .. in the spirit of full acceptance of the richness of deafness, carrying a beautiful and rich culture, it is argued, talked , imaged with the child who is also a full-fledged human being ... to its identity. I insist . The deaf child often believes that it will not grow as it sees no deaf adult. When I was a child, I remember very well the day I realized that I was going to grow ... ( I included) with delight watching two teenage deaf sign on the door of the school .. . They were like my mother! So I also had a future wife! " .Deaf resistant go much further than the obese. They rely on the richness of their culture, practicing here what sociologists call the " reversal of the stigma " that is to endorse the label given to them and make it an object of pride. No, the deaf are not under-educated , under - educated , outside the "real world" : they claim their world, "full of joy , full of life , warmth, such a sensual world , a heightened sensitivity "( Marie- Luce ) .Another aspect of the question. Candice , mother of a deaf child laments the effect that screening in the first moments of life : "Before 4-6 months, the exchange between parents and baby is very sensual . Wear it , you touch it , you look . It's like a taming . We are not sure of yourself , behave appropriately , and then there is the hormonal upheaval suitable baby blues. It must be three months to start to feel comfortable. All this to explain that we can wait that everything is in place before the kill deafness . " In the same sense , Arnaud profoundly deaf , father of a hearing child : "I find it disturbing that we do not always talk about the psychological consequences of such testing too early on the parents. Let's be clear: I agree with the principle of a neonatal hearing screening but not at all with the execution time of screening ( 3-5 days). I clearly advocates a hearing screening between the ages of 3 to 6 months . This delay is necessary to allow parents time to 'own' their baby. It's called an attachment phenomenon. As deafness is not a serious illness or life-threatening , I do not see any need to upset parents immediately and immerse in anguish unjustified because the birth should be a time of happiness to preserve all costs! " .Finally, Danielle recalls a universal truth . It will be for parents, regardless of their choice, to mourn the perfect child ... "Do not forget that even with an implant, your child is and will remain deaf. This is his full identity and should not expect, in implanting , into a hearing child , because it will never happen . It is a help but not a magic wand that will turn your child. "