Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond

Quoted post

Denicheur

#504 Re:

2014-09-23 21:16

#501: -  

 attention vous faites erreur !

l'EBE ( excedent brute d'exploitation ) est très bon.  Autrement dit, ca gagne du pognon fou pour l'exploitant. la commune touche une miette.

EBE = + 3,5  millions d'euros

le reste, c'est de l'habillage de bilan et de compte de résultat

explications : ils remboursent les énormes dettes d'investissements ( voir passif / detttes = 50ME ), ils payent les interets d'emprunts ...

le résultat devient négatif (voir ligne RCAI ) mais dans une dizaine d'années les 50 millions de dettes sont soldées et ils peuvent vendre un outil rentable ( car financés par vos factures edf )

ne nous trompons pas : ils gagnent un fric fou en revendant l'elec à un prix de rachat exubérant  !

le principe c'est de pomper la reserve constituée par vos factures edf.  on s'endette à mort. on s'arrange pour être déficitaire chaque année en remboursant un maximum de dettes.  on ne paie pas d'impot car on est deficitaire (  RCAI =  -1,5ME ) . quand la machine est amortie, on peut la revendre à des fonds américains qui ne sont pas forcément imposables en France. 

résultat : ca s'amorti sans risque grace au prix de revente fixé au départ.

ca demande juste une mise de départ.

 

 

Réponses


Visiteur

#507 Re: Re:

2014-09-24 11:03:59

#504: Denicheur - Re:  

Merci pour ces éclaircissements DENICHEUR.

On comprends mieux l’attrait de ces promoteurs, ça ressemble à une grosse niche fiscale.

 

J’ajouterai une remarque à prendre en considération et qui aura une importance sur les comptes futurs.

 

EDF a obligation de racheter à 8.2ct€ les 10 premières années, puis les 5 années suivantes le prix peut varier de 2.8ct€  à 8.2ct€ (selon les sites), le contrat EDF de rachat est d’une durée de 15 ans, peut-être sous-entendu qu’EDF ne veux pas s’engager au-delà car il faudra probablement remplacer toutes la machinerie-on parle d'une durée de vie de 15 ans, qui fera les nouveaux investissement si nécessaire ?.

 

Le bénéfice peut être donc divisé par 3 sur la période de 10 à 15 ans diminuant ainsi la rentabilité et le remboursement de la dette, etc.. au bout de 15 ans c’est le flou.

 

Au final, nous « les vaches à lait » payons actuellement ces gros bénéfices engrangés par le promoteur, et dans 15 ans, nous payerons les dettes qui n’auront pas été remboursés car ces sociétés n’existeront plus !

 

Affligeant.