Stop au cumul de postes dans la fonction publique camerounaise

AGA

/ #17 Fin de quelques cumuls dans les Universités publiques

2012-08-10 15:19

J'ai noté cette semaine lors des mutations des personnels dans les établissements universitaires d'enseignement public camerounais qu'au moins deux postes occupés par des cumulards avaient été pourvus. Il s'agit entre autres du Doyen de la Faculté des Sciences juridiques de l'Université d'Etat de Dschang et de la Direction de l'Institut des Relations Internationles du Cameroun (IRIC). Le Pr Modi Koko a ainsi remplacé le Pr Anoukaha, nommé depuis près d'un an Vice président de la Commission Nationale Anti Corruption (CONAC). L'universitaire remplaçait ainsi numériquement Paul Tessa, Président décédé depuis plus d'un an et surtout originaire du département de le Menoua comme François Anoukaha.

A l'IRIC, le Pr Narcisse Mouelle Kombi,  continuait à cumulé le poste de directeur a été remplacé. Nommé en effet Conseiller Sepécial à la Présidence de la République depuis le 09 décembre 2011, il a ainsi cumulé pendant exactement 8 mois une autre fonction exécutive importante. Pour une efficacité naturellement discutable, pour dire le moins.

Certes je ne me permets de faire un lien direct  ces actes gouvernementaux et  la campagne actuellement menée " contre les cumuls dans la fonction publique" et initiée par le politicien activiste Vincent Sosthène Fouda. Mais, il me semble que ces ces décisions, même si elles étaient destinées à limiter l'impact de cette campagne restent tellement  isolées qu'il faudra continuer à traquer tous les cumuls de postes publics partout où ils continuent de prospérer pour le grande malheur de l'effcicacité administrative de l'Etat  souhaitée.

Dans un second temps, ou parallèllement à cette campagne, il faudrait sans doute la décliner vers ce phénomène dangereux de remplacement numériquement ethnique dans les postes publics. L'exmeple du Pr Anoukaha à la Conac ci-dessus rappelé est illustratif. A mon avis, ils contribuent assez nettement à entretenir, plus que tous autres facteurs de perception, le tribalisme institutionnalisé qui affaiblit irrémédiablement les capacités de notre pays à compétir mondialement, voire même sur le plan régional africain.
Alex Gustave Azebaze