Pour la pérennité des courses hippiques

Groupe de réflexion et d’action pour la pérennité des courses hippiques

/ #134 "Carpentras ou Oraison au lieu du Chili" (Yannick Alain BRIAND en interview dans Le Mistral Gagnant)

2016-06-02 08:33

Interview intéressante dans "Le Mistral Gagnant" : Très bien que Yannick Alain BRIAND le dise clairement comme nous l'avons dit à l'automne dernier. Quand est-ce que les autres professionnels vont se rebiffer et prendre les rênes du PMU, l'opérateur qui NOUS appartient ?

http://www.lemistralgagnant.fr

Extrait:

Carpentras ou Oraison au lieu du Chili

Je devais récemment participer à une réunion du Comité du Trot, où j’interviens sur les questions liées à l’amélioration de certains aspects techniques, comme les programmes, les chronos des qualifs,… malheureusement les réunions de Saint-Galmier et de Borély, où j’avais de nombreux partants, m’ont empêché de m’y rendre. Plancher sur les aspects liés à la profession c’est bien, mais ça ne règle pas tout. Loin de là. Et je suis très inquiet. Je ne comprends toujours pas le discours des représentants du PMU. Leurs réponses ne sont jamais en lien avec les revendications des joueurs. Celles qui viennent de la base. Rien de ce qui a été mis en place ces dernières années ne correspond. La multiplication des courses PMU ne va pas dans le bon sens. Surtout s’il s’agit de demander aux turfistes de plancher sur des courses étrangères à l’autre bout du monde où ils ne connaissent rien des chevaux et encore moins de leurs entourages. Avec les moyens techniques dont nous disposons aujourd’hui, quitte à offrir un éventail de possibilités, est-il plus compliqué de retransmettre une réunion à Oraison ou à Carpentras qu’au Chili ? Au moins, le parieur pourrait s’appuyer sur un driver fétiche, un entraîneur qu’il apprécie et étudier une réunion avec des professionnels qui lui sont familiers. Il n’y a que comme ça qu’on parviendra à fidéliser. Sur la question des rapports, depuis le partage des masses, c’est la catastrophe. Au Quinté, le jeu phare du PMU, si tu n’as pas le numéro chance sur ton ticket, tu ne touches rien. Autant jouer à la loterie. On va peut-être me prendre pour un « vieux », mais j’en arrive à me demander s’il ne faudrait pas revenir à un jeu unique, comme à l’époque où n’existait que le tiercé. Pour à la fois simplifier l’accès aux paris des néophytes tout en augmentant les rapports. Autant de pistes qui ne me semblent pourtant pas être dans les tubes.