RENDEZ-NOUS LE BUS 2


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/ #21 Re: compte rendu de la réunion entre bibus et les signataires

2015-11-30 09:29

#20: - compte rendu de la réunion entre bibus et les signataires  

 un article est paru dans le télégramme après notre entrevue avec bibus:

 

En bus vers le Technopôle. Et roule « la galère »... 30 novembre 2015 / Thierry Dilasser /   D'après Bibus, la pétition est « la seule contestation » reçue depuis la rentrée. Suite à une modification, effectuée par Bibus, à la rentrée dernière, de son organisation de desserte du Technopôle, des usagers en provenance de Brest se plaignent aujourd'hui de conséquences fâcheuses. Une pétition, mise en ligne il y a quelques semaines, a récolté plus de 800 signatures. « J'habite au centre-ville de Brest, près de la gare. Avant, il me fallait 35 minutes, de chez moi, pour venir au Technopôle, sans changement. Aujourd'hui, il me faut plus de 50 minutes, et encore, à condition que je ne rate pas ma correspondance ! ». Comme Michèle, de nombreux usagers se plaignent de la modification apportée par Bibus à sa ligne 2 à la rentrée dernière. En cause, un changement à effectuer au niveau de Fort Montbarey, dans le quartier de Saint-Pierre, là où, avant, le bus emmenait directement ses occupants jusqu'au Techopôle. Pour Bibus, ces modifications se fondent notamment sur un « besoin de moderniser le réseau » et « d'optimiser les transports suite à la mise en circulation du tram ». Pour les usagers, « les conséquences sont nombreuses car, très souvent, les chauffeurs des bus assurant la liaison entre Saint-Pierre et le Technopôle ne tiennent pas comptent des éventuels retards liés à la circulation des bus qui arrivent du centre-ville. On se retrouve donc très souvent à devoir attendre un quart d'heure jusqu'au bus suivant... », déplore Myriam, qui habite dans le quartier des Quatre-Moulins, à Brest. « Au Technopôle, les chefs de service se plaignent des retards que cette situation occasionne. Beaucoup d'étudiants ou de "post-docs" peinent à arriver. Et l'autre jour, plusieurs intervenants à un colloque n'ont pas pu arriver à temps », poursuit cette employée de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). « La croix et la bannière » pour les étudiants étrangers Pour ne rien arranger, les utilisateurs de la ligne 2 doivent traverser le carrefour pour récupérer le bus n° 13. Mais la signalétique est, selon eux, plus que défaillante. « Pour les étudiants étrangers, en plus de donner une image déplorable de notre réseau de transports en commun, c'est la croix et la bannière pour arriver à destination. Certains d'entre eux n'hésitent ainsi plus à venir en taxi », poursuit Myriam, qui constate par ailleurs que « la correspondance tram-bus fonctionne, elle, très bien ». « C'est comme s'il y avait une volonté de nous faire prendre le tram. Mais ça ne m'arrange pas du tout, moi. Et je ne suis pas la seule ». Chaque jour, plusieurs centaines de personnes se rendent au Technpôle par les transports en commun. Pour Bibus, qui a rencontré les usagers mécontents le 19 novembre, la pétition en ligne qui a recueilli plus de 800 signatures est « la seule contestation » reçue depuis la rentrée. Une enquête de satisfaction menée auprès des utilisateurs du réseau n'a d'ailleurs rien fait apparaître de particulier.