Pour la pérennité des courses hippiques

Hugues LECOQ
Visiteur

/ #95 Nous avons besoin d'oxygène !!

2015-10-21 10:17

Si nous nous levons le matin c'est par amour du cheval, pourtant nous sommes confrontés aux difficultés financières de notre métier et à la pression constante qui pèse (et qui n'existe qu'au trot) sur nos chevaux.

À tous niveaux nous subissons les diktats de la SECF : "Ma jument que j'estime pourra-t-elle être poulinière? " "Le temps passe et les qualifs deviennent de plus en plus difficiles pour mon poulain tardif." "Tiens mon 4 ans s'enclenche un peu mais dans 3 mois il est interdit de courir par un règlement stupide, mes braves serviteurs de 7&8 ans n'auront plus de courses ou vont être interdits eux aussi." Comment croire à notre métier dans ces conditions? Que fait on du bon sens de l'entraîneur et de l'éleveur? Pourtant ce sont eux qui payent ! Si un éleveur ne produit que des sujets de mauvaise qualité il ne pourra ni les vendre ni les placer .De même un entraîneur ne gardant que de mauvais chevaux sera constamment éliminé donc laissons les faire !!!!


Les choix de sélection de la SECF sont de plus très discutables. Les qualifs et les barèmes de catégorisation des poulinières ne favorisent que les chevaux précoces et rapides .On marche sur la tête !! La spécificité du TF est d'être un cheval tardif et robuste alors qu'on nous oblige à sélectionner des trottinettes rapides à 3 et 4 ans et cuitent à 5 ! Si nous voulons sortir des chevaux d'exception comme Bold Eagle il faut que nos dirigeants aient la volonté de soutenir une base et une multitude de concurrents plus moyens d'où peut émerger l'excellence !

VOTEZ MAIS VOTEZ BIEN

En conclusion à mes deux interventions : Revenir à une réunion premium journalière avec de bons chevaux pour intéresser les parieurs (nos premiers partenaires) et aussi catégoriser nos effectifs . Créer un vrai programme de courses secondaires (ce n'est pas un gros mot !) pour des chevaux plus modestes et dont le but premier est la pérennité des petits éleveurs et entraîneurs ainsi que le berceau de la première catégorie. Revenir à plus de libéralisme pour évacuer la pression qui pèse sur notre profession .

Ce ne sont que des propositions et je tiens malgré tout à remercier nos représentants qui depuis plus de 100 ans nous permettent de vivre du plus beau métier du monde: LES COURSES !!

Hugues LECOQ