BEZONS (95) : SAUVONS LES ARBRES DU PARC ALBERT BETTENCOURT

J. le Rouge de Colère
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/ #51 ZACoeur de Ville : le combat continue (et prend la mauvaise tournure de l'Egypte)

2013-08-15 14:45

Ce mercredi 14 août, la Mairie a installé un permis de construire "en retard", pour la pose, car permis délivré 2 jours avant le début de l'enquête, le 10 juin 2013 (sur un autre document administratif c'est le 7 août) qui entre désormais en œuvre... 2 mois de recours au TA de Cergy-Pontoise, mais à partir que quand ? Juin ? Juillet ? Août ? Quel document fait force de loi quant aux 2 mois de recours à compter de la pose du document visé par huissier (à midi, je n'ai vu personne lors de sa pose à coté de l'arrêt du bus 272) ?
Dans un document daté de mai 2013, il était question d'un bâtiment de 50m*30m*8m (sur 3 niveaux donc 3*1500=4500m², en sous-sol un hypermarché dont nous n'avons que faire puisque nuisible à l'artisanat local et aux commerçants indépendants : quelle différence entre le goom soviétique privé et le capitalisme libéral, sauvage, sans concurrence car de monopôle, dépassant 50% de part de marché pour certaines enseignes de la grande distribution, dans leur zone de référence ?) où on ne parle nul part d'un parking pour les visiteurs ; quant à la géologie du sous-sol, je la connais, passé quelques mètres de profondeur de terre, on tombe sur une roche très dure, dont on n'imagine pas combien de kg, de tonnes de dynamite il faudra pour la creuser).
Ici, le permis indique : plus de 5000m² de surface au sol bâtie et 14m73 de hauteur, sans commune mesure avec les projets initiaux de la ZACoeur de Ville, passés à la trappe.
Je m'inquiète du déni de démocratie car il y a des chances que (en juillet, je pensais déjà ça) :
1. la mairie fasse les travaux de la ZAC cœur de ville, en la mettant à sac la ville sans même attendre les conclusions de l'enquête, avant même les 2 mois de recours, pour les permis de construire, c'est déjà sur les sites, et la "cave à vin", rasée en 2 heures, (repéré par l'odeur d'égout à ciel ouvert qui régnait dans le coin, une fois les fondations démolies) l'après midi après la pose de l'affiche, supprimé à la démolition, à 15h... mi-juillet.
2. on truque les résultats de l'enquête pour "surprendre" tout le monde... en inversant les chiffres pour et contre... cependant, selon huissier, cela n'est pas possible de tricher sur le bilan de la concertation, les chiffres ayant été validés le 12 juillet dernier.


Conclusion : Car pourtant, nous qui avons participé à l'enquête publique ZACoeur de Ville, savons de quoi il retourne au travers de pétitions, collectifs et dépôts de signature recueillis du 12 juin au 12 juillet 2012 en mairie de Bezons sur le livre du commissaire-enquêteur Eric de la Personne qui dispose d'un mois - d'ici le 12 août – afin de rédiger ses conclusions qu'il remettra au préfet du Val-d'Oise, Jean-Luc Nevache à ce moment-là.
Or, déjà, on s'étonne de voir fleurir ici ou là, dès le mois de juin (le 25, Guy Moquet) des permis de construire relatifs à la ZAC en question. Oui, il existe des Bezonnais qui essayent de créer des bouleversements, par trop pressés de nous diviser, pensant décider pour nous, de notre avenir en cette ville sans même attendre les conclusions de l'enquête publique, en "préparant le terrain", pour une mise en œuvre anticipée du projet. Cette entreprise de déstabilisation, loin de nous rassembler autour de cette concertation, nous conduit à nous interroger sur ses objectifs.
En clair, de quoi s'agit-il ? Les faits sont simples, même si certains ont cru gagner à les obscurcir. Nous pouvons être fiers de cette concertation qui restera sans équivoque dans l'histoire de notre commune puisque, à tout le moins, Bezons a tranché ! Fort de cette consultation qui n'a pas connu le résultat mitigé de l'élection Copé/Fillon à la tête de l'UMP en novembre 2012, mais tenant plus du plébiscite de Nicolas Sarkozy désigné par l'UMP candidat à l'élection présidentielle le 14 janvier 2007, notre population a choisi quelle avenir elle entendait qu'il soit le sien pour notre ville. LIBREMENT. Dès lors, nous attendons des autorités qu'elles respectent notre décision à tous exprimée durant cette concertation. C'est en ce sens que notre ville, Bezons, entend rester une démocratie.