STOP à Carolo Recycling

STOP à Carolo Recycling

Demande de permis unique de classe 2 – Etablissement contenant des installations ou activités classées en vertu du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d’environnement

Enquête publique Aiseau-Presles : du 17 au 31/08/2017 

 

Chers riverains des communes d'Aiseau-Presles, Châtelet, Farciennes et alentours,

 

La société Carolo Recycling a déposé une nouvelle demande de permis unique auprès de la commune d'Aiseau-Presles pour un projet d'exploitation d'une centrale à béton, un centre de tri de déchets de construction, un centre de massification des terres non-contaminées et décontaminées, un centre de regroupement des déchets issus de chantiers, un centre de production de granulats recyclés pour voiries, un centre de production d'asphalte et bitume, un centre de prétraitement et de maturation de mâchefers, d'une unité de stockage de liants en poudre tels que chaux, béton, laitier, cendre volante, ...

En plus des nombreuses exploitations polluantes déjà existantes dans la région, celle-ci fait déborder le vase.

Bref, notre quartier devient une poubelle et nous en avons assez !

Tout ça aura un impact également sur tout Pont-de-loup, sur Châtelet, sur Châtelieneau, sur Farciennes, sur Pironchamps, et bien plus loin encore...

Gâces aux vents dominants vers le NORD et NORD-EST, les poussières seront emportées très loin : Fleurus, Gembloux, ... et si le vent tourne, vous avez compris.

Pensez aux odeurs.
Pensez aux poussières.
Pensez au bruit.
Pensez au trafic routier.

En d'autres termes, il vaudra mieux déménager que d'essayer en vain de SURVIVRE !

SAUF

si nous nous regroupons pour faire face à ce projet !

Ensemble nous pouvons mettre un terme à ce projet et ainsi démontrer que nous tenons fermement à notre qualité de vie.
Nous pouvons démontrer que ce projet n'a rien a faire aussi proche de nos maisons.

 

Nos chers élus communaux nous soutiennent à 100% dans ce combat.

Malheureusement, les communes n'ont qu'un avis consultatif et PAS décisionnel.

Seule la Région Wallonne peut autoriser ou non cette exploitation.

Nous avons créer un groupe de riverains sur Facebook que je vous invite à rejoindre au plus vite si cela n'est pas déjà fait. Nous sommes actuellement près de 8000 membres.

Groupe Facebook : STOP à Carolo Recycling

Vous aurez compris que plus on sera nombreux, plus l'impact sur l'arrêt du projet sera important !

Pensez à votre santé, à la santé de vos enfants, de votre famille et de vos amis.

Si votre décision est prise d'agir au plus vite, je vous propose de signer cette pétition rapidement.

Merci pour votre soutien.


Fabrice Ransquin

 

ATTENTION AUX MANOEUVRES DE CAROLO RECYCLING

CAROLO RECYCLING - COMPILATION ARGUMENTAIRE.

Carolo Recycling veut créer une centrale à béton et un centre de tri dans l’ancienne décaperie de la " Praye.

Suite à une première demande de permis unique de classe 2 à la section Urbanisme de la commune de Châtelet, j’ai rédigé un argumentaire technique qui a servi de base à l’AVIS NEGATIF UNANIME prononcé par le Conseil communal d’Aiseau-Presles le 27 mars 2017.

Voir annexe : Mon argumentaire et la délibération du Conseil concernant la première demande et dont l’essentiel reste d’actualité.

Afin d’éviter toute ambiguïté, je précise que même si je suis l’auteur de cet argumentaire, je ne revendique aucun rôle particulier dans cette lutte. Le risque serait que des manœuvres politiques de récupération divisent nos forces. C’est la raison pour laquelle, malgré mon apport au dossier, j’ai tenu à être relativement discret. Il ne faut pas perdre de vue que pour une demande sur deux communes c’est la Région Wallonne qui prend la décision. Les communes ne rendent qu’un avis. Il faudra donc se battre à ce niveau. C’est notamment pour cela que l’unanimité est essentielle. 
La levée de bouclier et le l’avis négatif UNANIME du Conseil COMMUNAL a amené l’entreprise à retirer sa demande, 
Mais elle en a introduit une seconde en prétendant avoir intégré les remarques émises.

Qu’en est-il réellement ?

Le projet prévoyait d’installer.
- une centrale à béton, fabriqué notamment au départ de déchets.
- un centre de regroupement, de tri, criblage et CONCASSAGE...,
- un stockage et un mélange de liants en poudre : liant hydraulique, chaux, cendres volantes, 
- une unité de mélange de ces composants pour certains très volatiles.
- une production d'asphalte froid,
- un stockage et le transbordement de fraisâts goudronneux issus de démolition de routes…,
- etc...

A cet égard, RIEN N’A CHANGE.

Qu’en est-il de nos remarques en matière de nuisance ?

Les seules « améliorations » promises portent sur :
- L’installation de déshuileurs sur les rejets des eaux pluviales à la Sambre.
- Une légère réduction des horaires 7/17 au lieu de 6/18. Mais des exceptions sont prévues.
- La promesse de procédures d’évaluations qui n’étaient pas prévues.
- Une légère réduction du charroi.
- Le transfert d’une partie du stockage et du criblage dans un bâtiment.

Pour le reste aucun changement fondamental en ce qui concerne :
-Le stockage notamment des Cendre volantes avec des poussières extrêmement nocives !
-L’émission de poussières et particules fines, des pollutions les plus nocives pour la santé.
-L'aménagement du site et notamment la centrale à béton seront mobiles.
-Le bruit et vibrations des nombreux engins très bruyants : broyeurs, concasseurs, transporteurs, sans oublier le charroi et ponts métalliques si près des habitations.
-Les ambiguïtés concernant le trajet des camions (Praye et/ou Campinaire ?)
-La dépollution notamment des Cendres volantes et/ou mâchefers, où comment ?
-Leur maturation et notamment l’injection de chaux
-Les relations avec l’ICDI. (Concerne surtout IMMOROUTE, mais ???)
-Les rejets aqueux dès lors où le dossier évoque l’élimination des traces de composants non dangereux pendant le stockage des mâchefers et des terres. En clair, par lavage naturel à l’eau de pluie, ce qui entraîne automatiquement l’entraînement vers la Sambre ou la nappe phréatique. Mis à part quelques fosses de décantation, aucun traitement suffisant n’est prévu pour ces eaux dont le PH est très basique.
-Les polluant, notamment les métaux lourds éventuels dans les mâchefers et cendres.
-L’impact visuel.
-La dévalorisation du patrimoine.
-L’acheminement vers notre région des déchets de TOUT le Hainaut.

Sans oublier deux éléments totalement passés sous silence.
-Quid des réactions organiques liées aux produits hydrocarbonés, asphaltes … ?
-Quid des poussières d’AMIANTE inévitablement dégagées lors du concassage de déchets de destruction d’habitations anciennes ?

Certes, on va nous accuser de reflexe NIMBY. C’est faux ! Notre sous-région prend déjà plus que sa part dans les nuisances liées à des activités d’intérêt régional. Pourquoi encore ICI où les habitants subissent déjà tant d’usines potentiellement polluantes ? Dans une zone si proche des habitations, dans une cuvette qui retient les polluants. Si proches de plusieurs écoles à proximité. Dans une zone oµ la densité de population avoisine les 900 habitants par km², alors que, par comparaison, elle est de 360 en Hainaut et de 210 en Wallonie. Dans une zone déjà bien servie en bruit, poussières, vibrations très perceptibles à certains moments, mais de plus en plus fréquemment et tout ceci grâce à Aperam et notre cher incinérateur, Pourquoi devrions-nous avoir encore plus de poussières, plus de bruit, plus de vibrations ? Serions-nous des citoyens de seconde zone ?

Pourquoi les décideurs de la Région wallonne, d’IGRETEC, du Port autonome, et ceux de la ville de Charleroi, très puissante au sein de ses organismes, refusent-ils d’utiliser les synergies moins coûteuses avec d’autres intercommunales et pourquoi, comme pour le nouveau four inutile de l’ICDI veulent-ils tout dans la région ? Mais évidemment loin de leur ville. Quel est l’intérêt d’une vision, à ce point sous-régionaliste ?

L’argument de la création de 7 emplois ne peut tout justifier.

Nous ne savons pas si nous allons gagner. Mais ce qui est certain, c’est que si nous ne nous battons pas, nous avons déjà perdu.

Jean-Pierre Marique (membre du comité des riverains)


Fabrice Ransquin / Administrateur du Comité des riverains    Contacter l'auteur de la pétition