SAVE ROHINGYAS

La France doit soutenir la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme à l’encontre des Rohingyas!

Monsieur Jean-Yves le Drian , Ministre des Affaires Etrangères,Messieurs et Mesdames, Conseillers au Conseil de Sécurité de l'ONU,

Messieurs les Présidents et Madames les Présidentes d'associations et organisations des Droits de l'Homme,L’impunité pour des crimes contre l'humanité et la crise humanitaire dans l'État d'Arakan doit cesser.

Nous assistons à un véritable génocide.

Les autorités birmanes et des membres de groupes arakanais ont commis des crimes contre l'humanité dans le cadre d'une campagne de nettoyage ethnique à l'encontre des musulmans rohingyas dans l'État d'Arakan et ceci depuis juin 2012.Qui se poursuit à ce jour à travers le refus de l'accès à l'aide humanitaire et l'imposition de restrictions à leur liberté de circulation Le statut et les conditions de vie des Rohingya s’est détériorée en raison de la violence sectaire qui a pris la forme d’attaques systématiques contre les Rohingya. Des centaines de personnes ont été tuées et plus de 70 13173903_10205905111139252_1765575458014690283_n.jpg000 ont été déplacées. Le gouvernement birman a non seulement échoué à prévenir cette violence, mais a aussi encouragé les personnes responsables à travers des communiqués incendiaires contre les Rohingya. Le gouvernement a aussi refusé de reconnaître les droits des Rohingya à la citoyenneté.Les soldats de l'armée birmane "tuent des gens, leur tirent dessus, massacrent des enfants, enfants jetés vivants dans les flammes, violent des femmes, brûlent et pillent des maisons, obligeant ces gens à traverser la rivière" pour gagner le Bangladesh.Depuis la prise du pouvoir par la junte militaire, en 1962, les déplacements forcés et les persécutions des minorités ethniques sont un phénomène courant en Birmanie.La Birmanie Mme Aung San Suu Kyi, devraient prendre conscience de la gravité de la détresse des Rohingyas et exiger que le gouvernement fasse immédiatement cesser les exactions, facilite le retour en toute sécurité des musulmans déplacés et s’assure que des comptes soient rendus, pour mettre fin au cycle mortel des violences dans l'État d'Arakan. Mettons un terme à leur agissements immédiatement ! nous citoyens du monde.Nous demandons à toutes les instances de faire pression sur le gouvernement birman afin que cessent le massacre de cette minorité qui est, selon le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU, la plus persécutée au monde.