Rythmes Scolaires : 36 semaines à 4 jours pour toutes les écoles

Pétition rythmes scolaires : 4 jours pour tous,

dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines.
Pour une Éducation Nationale avec un statut de fonctionnaire d'Etat

 

Cela fait quatre ans que nous subissons les décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires avec toutes les conséquences néfastes pour nous et nos élèves :

 

  • Suppression de la coupure du mercredi : les élèves et les enseignants sont plus fatigués ; aucun impact positif démontré sur la "réussite" des élèves ; Au contraire, élèves les plus jeunes, élèves en difficultés, élèves en rupture scolaire, élèves handicapés, pour tous, la réforme est un échec qui a accentué les écarts.

     

  • Ingérences des municipalités qui se multiplient.

     

  • Confusion entre le scolaire et le périscolaire qui devient la règle, notamment avec la réquisition des salles de classe. Au lieu d'ouvrir les activités municipales des enfants et des familles sur les espaces sportifs, culturels, artistiques ou scientifiques des communes, cette organisation du temps les confine dans les écoles, créant des conflits temps scolaires/périscolaires néfastes.

     

  • Multiplicité des horaires qui déréglemente le temps de travail ainsi que l'organisation des enseignements : premières victimes les remplaçants, les TRS, les demandes de temps partiels. L'organisation complexe des postes et des temps de travail est ingérable pour les services administratifs de l'Éducation Nationale comme pour les collègues qui les subissent.

     

  • Augmentation du temps de travail. Les emplois du temps se sont étirés sans qu'aucune contrepartie financière et professionnelle ne soit proposée. Pour les nombreux personnels travaillant loin de leur domicile, pour tous ceux qui ont des enfants, cette demi-journée supplémentaire a augmenté de 20 % les dépenses liées au travail. Dans la lutte contre les inégalités salariales hommes/femmes, alors que l'enseignement est un métier particulièrement féminisé dont les salaires sont les plus bas d'Europe, cette réforme a constitué une vraie régression salariale et sociale.

     

  • Augmentation des dépenses communales pour la mise en place des activités périscolaires, pour l'utilisation une journée supplémentaire des locaux (frais de personnel, entretien, chauffage, électricité) pour la mise en place du transport le mercredi.

    Conséquences : activités périscolaires payantes pour les familles (14 % des communes des Pyrénées-Atlantiques). Baisse des dotations municipales de fonctionnement des écoles dans bien des communes. Fin de contrat d'intervenants municipaux sur les horaires scolaires dans certaines écoles. Fin de l'activité piscine, pourtant obligatoire, dans certaines communes. Dégradation du taux d'encadrement des enfants pour les activités périscolaires partout. Transport scolaire devenu payant ( c'est la cas dans les Pyrénées-Atlantiques). Développement des contrats précaires pour assurer les activités périscolaires, avec des horaires de travail perlés et des temps de travail hebdomadaires parfois ridicules.



    Quotidiennement, le statut des enseignants fonctionnaires d’État est remis en cause et les conditions de travail de tous se dégradent.


    L’annonce médiatique par le président de la République d’un retour à la semaine de 4 jours a suscité l’espoir de la remise en cause de la réforme des rythmes !


    Aujourd’hui, le projet de décret Blanquer, s’il prévoit la possibilité pour les communes de revenir à la semaine de 4 jours avec 6 heures de classe quotidiennes, reste dans le cadre des décrets Peillon-Hamon, aggrave les dérogations possibles et prévoit même la possibilité de réduire les congés scolaires des élèves et des enseignants en optant pour des semaines de moins de 24 heures !


    Ce que nous voulons, c’est l’arrêt des horaires et des congés à la carte pour obtenir le retour de ce qui prévalait avant les décrets Peillon et Hamon, c’est-à-dire le même rythme partout dans le pays :

    - 4 jours pour tous (lundi, mardi, jeudi, vendredi), dans toutes les écoles, toutes les communes, sur 36 semaines !


    - Maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation ;


    - Abandon des PEdT, non à l’ingérence des élus, non à la confusion scolaire/périscolaire

POUR rétablir  une éducation NATIONALE une et indivisible portant les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité.

CONTRE  l'éclatement de l'école de la République en écoles des territoires.