Pétition pour un professeur de Technologie Collège Le Joran (01)

L’article L121-7* de code de l’éducation consacre l’enseignement de la technologie dans les collèges comme une des composantes fondamentales de la culture, et son enseignement comme une obligation.

Lors de l’allocution** de Monsieur Luc CHATEL, Ministre de l’Education nationale, Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la Conférence de presse de rentrée au Ministère de l’Éducation nationale, le Mardi 31 août 2010, Monsieur le Ministre reconnait à l’Etat une obligation de résultat envers les élèves, envers les familles, envers les professeurs, quant « au service public » et à la « continuité du service public ». Il reconnait une responsabilité « qui engage tous les acteurs de ce grand service d’Éducation. Cette allocution ciblait, entre autres, le problème du remplacement des enseignants.

Malgré toutes les démarches engagées par la FCPE, notamment auprès de l’Inspection d’Académie de Bourg-en-Bresse, ce depuis la révélation du non pourvoi de ce poste, aucune réponse positive n’est arrivée.

Aussi alors que plus d’un mois s’est écoulé depuis la rentrée scolaire, et constatant le préjudice subi par tous les élèves concernés, nous vous demandons à tous de vous unir et de signer cette pétition adressée à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, et à Monsieur l’Inspecteur de l’Académie de Bourg-en-Bresse, afin que ce préjudice finisse dans les délais les plus courts, comme les représentants de l’Etat s’y sont eux même engagés.

 

* Code de l’éduction – Article L121-7

La technologie est une des composantes fondamentales de la culture. Les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d'enseignement supérieur relevant des ministères de l'éducation nationale et de l'agriculture assurent un enseignement de technologie.

 

**Extrait de l’allocution de Monsieur Luc CHATEL, Ministre de l’Education nationale  le 31 août 2010 :

L’année scolaire voit aussi la mise en œuvre de nouvelles mesures pour renforcer l’efficacité du remplacement dans le premier et le second degré. Car l’Éducation nationale est le premier service public, et qui dit « service public » dit « continuité du service public » et donc obligation de résultats. C’est là une obligation envers les élèves, envers les familles, envers les professeurs, qui engage la responsabilité de tous les acteurs de ce grand service d’Éducation. Afin de la tenir, nous avons identifié les contraintes administratives qui complexifiaient les dispositifs de remplacement et levé les obstacles organisationnels qui diminuaient le potentiel de suppléance. Car, je le dis clairement, le problème du remplacement n’est pas un problème de moyens : aujourd’hui, l’on compte près de 50 000 remplaçants titulaires dans l’Éducation nationale. Mais le problème, c’est que ces personnels n’étaient jusqu’alors utilisés qu’à 60% dans le second degré. Pourquoi ? Parce que le système était trop rigide et trop lent. Trop rigide car la gestion du remplacement, assurée académie par académie, conduisait parfois à des situations ubuesques : un professeur remplaçant ne pouvait venir sur un poste situé près de chez lui sitôt qu’il était dans une autre académie. Trop lent du fait du délai de carence de 14 jours. Aussi ai-je décidé de moderniser le système. Le 9 mars dernier, j’ai annoncé la mise en œuvre d’un ensemble de mesures cohérentes pour rendre le système du remplacement plus efficace, plus réactif et plus souple :

• la suppression du délai de carence dans le 2nd degré ;

• la désignation par chaque établissement d’un référent dédié à l’organisation du remplacement ;

• la mise en place par chaque académie d’un véritable service du remplacement ;

• la levée des barrières administratives empêchant un enseignant d’une académie voisine de venir effectuer un remplacement ;

• enfin la constitution d’un vivier complémentaire de personnels contractuels remplaçants, composé de jeunes retraités, d’étudiants diplômés et formés, dont la candidature aura été préalablement examinée et validée par les inspecteurs pédagogiques du Ministère. Ce sera là un gage de souplesse supplémentaire pour une gestion plus réactive du remplacement, et avec la garantie pédagogique apportée par les corps d’inspection lors du recrutement. Je suis sûr que, grâce à ces mesures, nous pourrons répondre à la première attente des familles : que leurs enfants disposent d’un service d’enseignement constant et de qualité.


FCPE Collège de Prevessins Moëns    Contacter l'auteur de la pétition