Opposition à l'activité d'un restaurant, zone résidentielle

Pétition  : demande de permis d’urbanisme introduite par Monsieur Mathieu Van Raemdonck, avenue de Jassans, 37 à 1342 Limelette ayant pour objet : « Changement d’affectation, pose d’enseignes et aménagement des abords (partie en régularisation) concernant un bien sis rue de l’Eglise Saint-Etienne 9 (Cantine Victor) à 1380 Lasne et cadastré 4e division /section C/264f (dossier S-2016/064) ».

Par la présente, nous tenons à marquer notre opposition à la délivrance du permis de régularisation sollicité par la Cantine Victor et exprimer notre soutien à Axelle Thiry, domiciliée avec ses enfants dans la maison voisine, au numéro 7 de la même rue, dans son opposition au projet.

L’activité en terrasse et vespérale de ce nouveau restaurant ne respecte pas les plans et règlements d’urbanisme applicables pas plus que les règles du code civil les plus basiques. Elle est ainsi manifestement incompatible avec la destination résidentielle des lieux et provoque des nuisances sonores importantes, diurnes et nocturnes, qui rompent avec la quiétude de ce quartier résidentiel. C’est tout particulièrement vrai pour la maison mitoyenne, propriété d’Axelle Thiry, qui se voit privée de toute intimité en raison de la proximité de la terrasse. La nouvelle activité créée également des difficultés de parking dans cette rue étroite, la clientèle du restaurant n’étant pas du tout exclusivement locale.  

La voie de fait commise à l’occasion de l’ouverture de ce restaurant nous paraît d’autant plus inacceptable que lorsqu’elle a acheté sa maison, en février 2016, Axelle Thiry s’était informée auprès du responsable de l’ « épicerie fine » Victor afin de s’assurer qu’il n’ouvre pas le soir, l’informant au passage que le critère du calme était sa priorité dans cet achat pour de multiples raisons. Le responsable l’a rassurée en l'informant qu'il n'ouvrirait jamais le soir, que « ce n’était pas du tout une rue pour cela » et qu’elle pouvait acheter son bien en toute quiétude. Par ailleurs, le service d’urbanisme de la commune l’avait informée qu’elle ne pourrait jamais faire de terrasse en raison des règles applicables. Or le voisin a installé en toute impunité une large terrasse à usage commercial en infraction avec ces mêmes règles. De plus, les nuisances ainsi occasionnées au voisinage causent une dévaluation importante de la maison adjacente.

Nous ne concevons dès lors pas que le Collège échevinal puisse valider la politique du fait accompli choquante menée par la Cantine Victor. Pour ces motifs, nous manifestons notre ferme opposition à l’octroi de ce permis.