NON A LA SUBVENTION PUBLIQUE

Je refuse que la ville de Mont de Marsan accorde une subvention de 1,5 millions d'euros à la SARL "le club" pour le projet de cinéma multiplex de l'Ilot République.

Pourquoi nous sommes contre la subvention municipale au projet du multiplex cinéma 

· Parce qu’il existe déjà 2 cinémas sur l’agglo du Marsan. Quel est l’intérêt d’en subventionner un 3e ? Si celui-ci veut s’implanter, qu’il le fasse, mais sans argent public (« notre » argent de « nos » impôts !). Il est d’ailleurs interdit de fausser le jeu de la concurrence en aidant un entrepreneur privé au détriment d’un autre  ;

· Parce que la subvention est hors la loi, car elle s’appuie sur une loi prévue pour le soutien aux cinémas de centre-ville déjà existants ;

· Parce qu’il n’est pas prévu de convention contraignante pour le multiplex bénéficiaire de la subvention (tarifs pratiqués, engagements culturels et pédagogiques durables...).

La convention permettant la subvention précise elle-même « la présente convention (…) cessera de plein droit de produire tout effet à l’issue du dernier versement prévu en 2017 ». 2017, n’est-ce pas la date probable de l’ouverture du cinéma ? Donc ce cinéma, subventionné à hauteur de 1,5 million d’euros par l’argent public, ne se verra imposer aucune contrainte réelle quant à son projet cinématographique et commercial… ;

· Parce que si la municipalité souhaite apporter un soutien à la culture sur le territoire, il semble plus efficace et moins coûteux d’accompagner les structures déjà existantes : Café Music,  Conservatoire de musique et de danse, Centre d’art contemporain, ou autres associations culturelles.

· Parce qu’on ne sait pas vraiment si l’aide publique est envisagée pour le cinéma lui-même ou pour le projet immobilier supposé l’accueillir. S’agit-il uniquement de financer de façon détournée l’ancien projet de parking en face des Arènes ? Face au flou juridique de la décision, on est en droit de se poser la question.

· Parce que dans le contexte actuel qui insiste sur économies et restrictions budgétaires, ce projet d’investissement nous semble loin d’être prioritaire.