Les Universités doivent-t-elle arrêter de considérer les étudiants en reprise d’étude comme une source de rentrée d'argent ?

Actuellement un étudiant en reprise d’études, sous prétexte de toucher une indemnité chômage se voit émarger en Formation Continue avec des coûts supplémentaires correspondant au surcoût lié aux charges pédagogiques, administratives et financières supplémentaires, conséquence de l'aménagement.

Sauf que dans un grand nombre des cas l'étudiant suit les mêmes cours que les formations initiales, n'engendre aucun surcoût lié aux charges pédagogiques, administratives : puisqu'il revient toujours à l'équipe pédagogique de faire le relevé des absences comme pour les autres étudiants, les charges administratives sont néantes car aucune aide pour aider l'étudiant à trouver un financement, juste 4 pages que signe le responsable du parcours et aucun aménagement prévu dans la formation n'est mis en place pour eux !

Ces étudiants sont en difficulté face aux services de la scolarité et des UFR, qui ne semblent pas être au courant des changements réglementaires en cours et qui leur rétorquent "vous avez du chômage donc vous pouvez payer" : Circulaire de la DGESIP du 20 février 2014. Cette circulaire du ministère de l’enseignement supérieur dit clairement :

« Enfin, dans le cas où la personne ne bénéficie d’aucun financement institutionnel, et en l’absence d’un contrat et d’aménagements particuliers de la formation qu’elle souhaite suivre, la personne relève du régime de la reprise d’études non financée. Les frais d’inscriptions doivent être les mêmes que ceux acquittés par les étudiants “classiques“ en formation initiale. Ce régime d’inscription permet néanmoins aux établissements de recenser les publics adultes reçus et de bénéficier d’une allocation de moyens égale à celle perçue pour les étudiants en formation initiale. » (p. 5)

 http://desestre.fr/2016/02/05/reprise-detudes-precisions-importantes/

Pour tous ceux qui considèrent que les frais d'inscriptions doivent être les mêmes que ceux acquittés par les étudiants en formation initiale (dans les 270 euros et non 1000 ou plus) et ainsi suivre la circulaire ministérielle du 20 février 2014 :

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