L’esclavage dans une « grande école de commerce » bordelaise

Nous souhaiterions porter à la connaissance de toutes et de tous, une situation de détresse des plus scandaleuses qui malheureusement se multiplie de plus en plus dans différents domaines d’activité.

Si vous êtes d’accord pour dénoncer ce genre de méthode immorale, merci de bien vouloir signer et faire circuler cette pétition.

Nous sommes une équipe de 35 professeurs de langues de l’Ecole de Management de Bordeaux (BEM devenu l’entité KEDGE depuis juillet dernier), employés par la CCI Aquitaine (Chambre de Commerce et d’Industrie) en contrat de vacation, notre ancienneté dans l’école est variable, elle remonte pour le plus ancien à 1996 (17 ans).

De la fusion entre la BEM de Bordeaux et Euromed management à Marseille est née l’entité KEDGE, la prestigieuse nouvelle école de Management devenue désormais privée et dont la CCI se désengage en termes de formation (cf. article Sud-Ouest du 17/05/2013 : http://www.sudouest.fr/2013/05/17/bem-prend-l-accent-m-arseillais-1056182-2780.php). Dès lors, un certain nombre de changements se sont opérés et c’est ainsi que nous assistons, totalement désarmés, en cette rentrée universitaire 2013-2014, à la suppression brutale et sans aucune communication officielle aux intéressés, de tous les postes de professeurs de langues.

KEDGE décide d’externaliser le département de langues par le biais d’un appel d’offre vers différents centres de formation en langue qui seront dorénavant en charge des enseignements dans les modules de langues.

Indécent et inacceptable ! La baisse de salaire varie de 30 à 50% selon les situations !  Certains enseignants se sont même vus soumettre cette dégradation de salaire alors qu’ils étaient retournés chez eux à l’étranger pendant l’été. Et pour que les choses soient bien claires, un enseignant vacataire gagne en moyenne 500 euros par mois, n’a pas droit au congé maladie ni aux indemnités chômage.

La situation des professeurs se dégrade fortement. Il va sans dire que les conséquences sont humainement désastreuses : chômage total ou partiel du personnel du département des langues sans possibilité d’anticiper sur le futur puisque la direction de l’école ne nous a fait aucune communication sur l’état des lieux. Face à notre désapprobation, on s’est entendu dire qu’ « on existait d’une certaine manière » et qu’ « on devait faire avec une certaine injustice "...

Il existe pourtant des incohérences... Nous avons été évincés alors que nous sommes pourtant toujours présents dans la programmation de l’année universitaire 2013-2014 (intitulé des séminaires et enseignants en charge, par exemple, lien : www.electifs.bem.edu/pdf/2013_2014)

 

Le Collectif des Professeurs de Langues de BEM


Collectif des Professeurs de Langues de BEM    Contacter l'auteur de la pétition