La langue française à Bruxelles
- - - - Monsieur Le Président de la République, - - - Le club Richelieu né en 1944 à Ottawa, avec pour objectif la défense et l’accroissement géographique de l’usage de la langue française, s’adresse au Président de la République pour l’adjurer d’agir afin que la France, grande puissance non anglophone, ne devienne pas la plus anglicisée du monde.
A l’attitude de l’UE qui ne cache plus son hostilité à la langue et à la culture française avec par exemple : -
- Le 26 mars 2014, M. Barack Obama s’est rendu à Bruxelles pour donner ses recommandations. Naturellement la rencontre s’est déroulée en anglais. Contrairement à ses lointains prédécesseurs, comme John F. Kennedy, le président américain n’a plus même à envisager l’hypothèse d’un discours en allemand ou d’une conversation en français avec les administrateurs des provinces éloignées. - - - Quelques semaines avant les dernières élections du Parlement européen, la chaîne Euronews (société française) organisait un débat entre les chefs de file des principaux groupes politiques de l’Union (28 avril 2014). Ce débat européen se déroule alors entièrement en anglais sous la houlette d’un journaliste américain et d’une journaliste britannique, Chris Burns et Isabelle Kumar.
- La nouvelle réglementation SERA (règles européennes de l’air normalisées) impose comme seule langue de communication entre pilotes privés français et les six principaux aéroports de France, l’anglais.
Quelle aberration ! Alors même qu’à l’issue du Brexit, seul 1 % de la population de l’Union européenne sera de langue maternelle anglaise, c’est bien cette dernière que Bruxelles tend à imposer comme langue officielle unique. Dans l’Europe post-Brexit, le Français serait-il en passe de devenir un dialecte ? C’est, en tout cas, ce que l’on pourrait croire à la lecture d’un article du journal Politico en date du 7 mai 2018 et des commentaires non démentis de Dominique Bilde, Députée Européenne. Le français perdrait ainsi son statut de « langue de travail », au même titre que l’allemand. L’anglais serait langue de l’Europe. Cette rumeur persistante, ainsi que votre discours en Allemagne exprimé en langue anglaise, inquiètent les français et les trois cent cinquante millions de francophones et francophiles qui considèrent que la langue française est une composante de leur patrie et comme le dit Léopold Senghor « Le français, ce sont les grandes orgues, qui se prêtent à tous les timbres, à tous les effets, des douceurs les plus suaves aux fulgurances de l'orage ». Quel symbole donneriez-vous au monde si la langue française, pivot de la culture française était déclassée dans les langues de second plan. Notre histoire serait alors l’histoire d’une nation déclassée. Ne nous infligez pas ce dernier ridicule ! Fondatrice de l’Europe et éloignée de celle –ci par le langage, la France doit défendre sa langue et son expansion. En premier lieu, sa culture multiséculaire, de Montaigne à Voltaire, de Ronsard à Molière, elle n’a cessé d’embellir sa faculté de dire l’humain.
Quelques trois cent cinquante millions d’êtres en partagent l’usage. Ils seront bientôt plus de cinq cent millions. Enfin cet immense peuple francophone porte cette sensibilité de notre langue dans ce qu’elle a d’intraduisible donc d’inestimable. Nous ne pouvons que souhaiter que cette missive trouve en vous quelque écho, Et nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de notre considération la plus grande.
Louis Bachoud Jean-Marc Beunier Bernard Wenden Président d’honneur Gouverneur Honoraire de la Neustrie Président du club Richelieu Paris-Neuilly. Paris- Neuilly Vice-gouverneur de la Neustrie
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Avec le soutiens
Corinne Chassaing Marie-Nöel Charuel-Hofmann
Gouverneur de la Présidente de Richelieu International Europe Neustrie
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