Gaz de schiste : non merci !

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Gérard DUPOUY
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#25 La fuite en avant

2011-01-12 10:47

Tant d'argent pour épuiser la planète et détruire l'environnement alors que si peu est donné pour les énergies propres. On freine l'industrie éolienne, on diminue l'incitation photovoltaïque. On laisse la vraie économie, celle qui construit pour le bien des hommes, au main des bonnes volontés associatives ou artisanales. Alors que toute la puissance des états s'enfonce dans l'industrie lourde et polluante pour le seul bien des actionnaires au détriment de la santé des populations. Cette fuite en avant ne pourra que s'achever par un lourd tribu pour l'espèce humaine surtout si les populations ne mettent pas leurs forces dans le refus de ce toujours plus.

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#1752 Re: La fuite en avant

2011-01-29 22:53:37

Nous sommes tous responsables ...commençons par freiner notre frénésie de consommation !!!  et mobilisons nous bien sûr... d'abord pour nos enfants, mais aussi pour la nature qui nous subit !

 

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#1782 Re: La fuite en avant

2011-01-30 09:24:15

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#1809 Re: La fuite en avant

2011-01-30 12:33:39

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#3386 Re: La fuite en avant

2011-02-07 17:11:58


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#8610 Re: La fuite en avant

2011-04-05 17:40:38

#25: Gérard DUPOUY - La fuite en avant

La Seule solution serait de destituer les actionnaires de leurs biens (nationaliser c'est  fascite comme résolution mais pas plus que d'imposer leurs projet à coup de dollars ou D'euros !!!)

 


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#10508 Re: La fuite en avant

2013-04-03 17:10:03

 

 

Au Québec, nous avons 31 puits «modernes» de gaz de schiste, dont ceux de Leclercville et de La Présentation qui ont, ou ont eu, des fuites préoccupantes. Il ne s’agit pas d’un grand nombre, mais admettons que statistiquement cela soit significatif, nous dirions alors que plus de 6% des puits forés au Québec ont de sérieux problèmes.

Les experts en relations publiques des Forces armées utilisent l'euphémisme «dommages collatéraux» pour minimiser les dommages et les souffrances que d'innocentes victimes doivent subir lors de bombardements ou d'opérations militaires. Par exemple, si un «drone» frappe sa cible, mais tue ou blesse une douzaine de civils qui vivent dans les parages, on utilise cette expression, parfois suivie d’une autre : «Just too bad», indicative de la plus suprême insouciance. De même, la fracturation hydraulique des gazières est responsable de «dommages collatéraux» à des personnes qui ont le malheur de vivre à proximité d'une tour de forage, mais aussi à ceux et celles qui vivent de l'agriculture, du tourisme, ou qui s’adonnent à la pêche sportive.

Pour les premiers, les effets collatéraux sont immédiats; pour les seconds, on ne les voit pas dans la même image, car reportés dans le temps, mais avec celui-ci, ils deviennent de plus en plus visibles... Les problèmes de santé font aussi partie de ces «dommages collatéraux» tardifs.

Le professeur Ingraffea et ses collègues de l'Université Cornell nous disent que l'enjeu des gaz de schiste peut se résumer par la phrase lapidaire «The wealth of a few versus the health of many» «La richesse de quelques-uns contre la santé de plusieurs». La cooccurrence «dommages collatéraux» peut aussi s'appliquer au monde du travail.

Pour chaque «job» créée par l'industrie des carburants fossiles, combien seront perdues dans d'autres secteurs? Par exemple à Gaspé, Pétrolia peut fournir des emplois, un certain nombre de mois-personne disons, mais combien de mois-personne perdus dans le secteur du tourisme et des pêcheries?... Et s'il fallait qu'une catastrophe survienne dans le golfe St-Laurent comme dans le golfe du Mexique en 2010? Est-ce que Pétrolia aurait les reins assez solides pour indemniser toutes les personnes qui seraient lésées?... Entre Pétrolia et BP il y a un monde!

L'industrie n’ose dire non plus que la fracturation de la roche est une technique dont le taux d'efficacité est aberrant. Selon Marc Durand, ingénieur-géologue à la retraite, l'industrie peut extraire aussi peu que 20% du gaz contenu dans la roche, car il n'est pas économiquement rentable d'exploiter ce qui reste. Est-ce qu'un agriculteur achèterait une moissonneuse-batteuse pour ne récolter que 20% du maïs dans son champ? Dès que le puits n'est plus rentable, la compagnie bouche le puits avec du ciment et en remet le contrôle et la responsabilité financière à la province de Québec.

Le gaz et les autres fluides qui demeurent dans la roche vont migrer très, très lentement vers le puits et la pression va se rebâtir graduellement dans la structure pendant des siècles. Voilà de sérieux «dommages collatéraux» pour les générations à venir qui habiteront à La Présentation ou ailleurs dans la vallée du Saint-Laurent.

Il faut comprendre qu'un puits défectueux, comme celui de La Présentation, peut possiblement contaminer toute la chaîne alimentaire. Il est situé dans un champ de maïs, aliment de base qui sert à l'alimentation animale. Il est également à moins de 100 mètres de la rivière Salvail; dont l'eau est nécessaire à toute production agricole. Sans oublier le poulailler, lequel est situé à moins de 80 mètres de la tête de puits.

Enfin, la partie horizontale du puits passe probablement sous plusieurs cabanes à sucre et cela peut contaminer les produits de l'érable. À long terme, la possible contamination des nappes phréatiques risque d'être la cause première de nombreux dommages collatéraux. À très long terme, c’est la biodiversité qui est en jeu. L'industrie projette près de 20 000 puits de gaz de schiste au Québec et probablement plus de pétrole de schiste. Qu'est-ce qui est le plus important : les profits des pétrolières ou les pertes que d'innocentes victimes vont inévitablement subir?...

Gérard Montpetit

Pour le comité Non-schiste La Présentation


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#10598 Re: La fuite en avant

2013-07-04 23:44:40

<p class='quote'><a href="/forum/12125#25">#25: Gérard DUPOUY - La fuite en avant</a>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p>

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2013-08-27 12:43:11