Contre l'ouverture à la concurrence des ouvrages hydroélectriques

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#6

2013-09-16 17:26

Avant tout si le Conseil National de la Résistance a décidé le gouvernement de l'époque à entreprendre la construction des barrages du Rhône c'était pour permettre au pays de se relever industriellement et économiquement des suites de la guerre.
Secondement s'il a décidé qu'il convenait de nationaliser l'électricité et le gaz c'est pour pallier l'impéritie dont avaient fait preuve les entreprises privées du domaine durant la période de guerre.
Troisièmement pourquoi remettre l'exploitation d'ouvrages majoritairement financés par la population à des entreprises privées dont l'objectif n'est pas de servir l'intérêt général mais le leur et celui de leurs actionnaires.S'il le fallait l'exemple des autoroutes devrait suffire nous convaincre.
Enfin il faut savoir que l'hydraulique est essentiel en période de pointe de consommation d'une part parce qu'ii est disponible rapidement et d'autre part parce qu'il est beaucoup moins cher que les turbines à gaz.
Si on remet ces ouvrages entre les mains du à quel prix accepteront ils de produire en pointe?

Réponses


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#13 Re:

2013-09-18 09:37:13

#6: -

Le capital de la CNR concessionnaire actuel du Rhône a été ouvert depuis 2001 au privé (GDF Suez) à hauteur de 49.97% (taux à aujourd'hui). C'était la 1ère brèche ouverte mais où étaient les contestataires et les pouvoirs publics de l'opposion lorsque cela s'est fait ? Nous (agents) étions bien seuls à nous battre !!! Tout ceci était bien prévisible...

Actuellement le capital de la CNR à majorité public (50.03% !) est protégé par la loi MURCEF qui peut être abrogé à tout moment par l'Assemblée Nationale. Un décret voté en nocturne pdt que bon nombre de nos députés dorment et le capital de la CNR tombe à majorité privé. Nous aurrions donc une entreprise PRIVEE concessionnaire du Rhône jusqu'en 2023 (date de fin de la concession) SANS PASSER PAR UN RENOUVELLEMENT DE CONCESSION.

Il faut savoir qu'il existe plusieurs possibilités de reprises pour les renouvellements de concession. Mais c'est bien le gouvernement et nos représentants législatifs qui auront le dernier mot. Pour info, plusieurs députés (9) de Droite ont déjà déposé des motions.

Restons vigilants !!!