enseignement privé : soutenez les suppléants titularisés !

Scandalisés par le fait

qu’une douzaine de suppléants du Finistère et du Morbihan  viennent d’être affectés

en dehors de leur département,

jusqu’à parfois plus de 200 km de chez eux et de leurs familles,  

Nous, professeurs des écoles titulaires de l’enseignement privé, disons  

NON A LA RESORPTION DE L’EMPLOI PRECAIRE PAR L’EXIL !!!!  

Après des années de suppléances à nos côtés, ces enseignants n’ont pas à subir les conséquences d’une mauvaise gestion des postes vacants et méritent un traitement plus humain.  

En effet, ils ont offert leurs services comme suppléants dans les écoles du Finistère et du Morbihan pendant des années, de CDD en CDD, rémunérés au SMIC et déplacés tous les ans d’école en école et de niveau en niveau.  

Lauréats du concours réservé 2015 qui leur ouvrait enfin la voie à la titularisation par Reconnaissance des Acquis de l’Expérience, dans le cadre des mesures gouvernementales de résorption de l’emploi précaire, ils ont été validés par l’Inspecteur au cours de leur année de stage. 

Ce ne sont pas des jeunes qui sortent de l’université. Ils en sont déjà à leur première ou deuxième reconversion professionnelle et ont derrière eux des années de précarité. Installés dans les départements du Finistère ou du Morbihan depuis longtemps, ils y ont des impératifs familiaux incontournables.   

En les nommant à l’autre bout de l’Académie, le rectorat les place donc devant les alternatives suivantes :  

-  Quitter leur foyer durant la semaine et payer un autre logement,  sans espoir d’un retour dans leur département du fait du gel des mutations interdiocésaines dans ce contexte de pénurie de postes…  

-   Vendre leur maison, prier leur conjoint d’abandonner son  emploi actuel souvent mieux payé et délocaliser leur famille.  

-  Ou refuser le poste et perdre ainsi le bénéfice d’un concours et d’une titularisation déjà chèrement acquise car ils seraient considérés comme démissionnaires par le Rectorat et sans possibilité d’indemnisation au chômage.  

En pareilles circonstances, les années précédentes, les suppléants bénéficiaires d’une mesure de résorption de l’emploi précaire ont, en l’absence de postes vacants, été maintenus en surnombre dans leur département.  

Il serait injuste que ce recours leur soit refusé cette année sous prétexte qu’il reste des postes vacants dans d’autres départements de l’Académie.  

Soutenez-les, signez la pétition avant le 29 juin, pour demander au rectorat d’accorder leur maintien en surnombre ou de trouver les solutions qui s’imposent afin qu’ils puissent rester dans leur département.


titulaires de l'enseignement privé    Contacter l'auteur de la pétition