Contre la réforme des rythme scolaire

UNE PETITION CONTRE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

Prendre la mesure de ce que cette réforme implique díinjuste et d'inégal.

Selon la réforme, les TAP (temps extra scolaires) deviennent des temps d'activités délégués aux communes.

Par consequent, à plus ou moins court terme, à la charge des parents sous la forme d'impôts locaux ou en leur faisant directement payer les temps d'activités.

 

DE QUOI vONT ETRE CONSTITUES CES TEMPS D'ACTIVITES ?

Il est clair que dans les grandes communes ou métropoles les collectivités vont participer ou participent déjà à l'embauche d'intervenants extérieurs. Il sera donc proposé aux enfants, dans le meilleur des cas, de vraies activités riches en découvertes.

Ces grandes communes ou métropoles organisaient déjà le périscolaire et disposent donc sur place de services jeunesse et sports, d'animateurs, de structures ; elles sont en mesure d'organiser et de proposer des activités variées et ludiques et la réforme n'induit pas pour elles un budget aussi conséquent que pour les petites communes.

 

MAIS QU'EN EST-IL DES PETITES COMMUNES ?

Déjà de nombreux maires crient au scandale sur cette réforme qui nous emmène vers une éducation et prise en charge de nos enfants à deux vitesses : ceux qui pourront financer d'un côté et ceux qui étranglés par les charges ne pourront rien assumer et devront subir. Le personnel recruté par les mairies (dont la moitié toutefois et seulement devra obligatoirement être titulaire du BAFA), s'acquittera de sa tache au mieux mais n'aura pas la logistique pour assurer des activités spécifiques et faute de moyens, s'orientera vers une garderie supplémentaire.

 

Que se passe t-il si un maire refuse de rendre le PEdT (Projet d'éducation territorial) ?

Le DASEN, Directeur Académique des Services de l'Education Nationale reprend la main. Il arrête l'organisation du temps scolaire des écoles concernées, dans le calendrier qu'il a fixé, en tenant éventuellement compte, s'il en a reçu, des propositions de l'école. Le DASEN doit alors simplement solliciter l'avis du maire. Cet avis est réputé “acquis“ si le maire ne répond pas sous 15 jours.

Ainsi, concrètement, le ministère a la capacité de contraindre les communes à appliquer la réforme des rythmes scolaires.

Je nomme cela une prise en otage…

Seule une mobilisation massive des parents et des mairies pourra briser cette logique sourde et totalement inadaptée à la vie des parents et des enfants d'aujourd'hui, dans le système qui est le nôtre et héritier d'une école datant de 70 ans, mise en place sous Pétain. Les contraintes et demandes n'étaient pas les mêmes !

 

L'idée initiale de s'adapter aux rythmes biologiques des enfants grâce à des journées moins chargées est louable.

Mais…

A t-on vraiment la possibilité de développer une activité en 45 minutes, comme s'est le cas dans beaucoup d'écoles ?

Déplacer, habiller des enfants, installer du matériel et tout remettre en place à la fin du TAP ?

Contrairement aux affirmations du ministère, il est constaté par les enseignants et les parents que les enfants des collectivités où la réforme est en place sont plus fatigués et moins receptifs à l'enseignement.

Pourquoi l'Education Nationale se décharge t'elle de ses responsabilités sur les communes ?

Les questions sont nombreuses… Cette réforme est complexe, elle mérite toute votre attention.

Et elle est plus le fruit d'une réflexion politique et financière qu'une voloté d'agir vers le bien-être des enfants.

Et il est clair que TOUT LE MONDE N'AURA PAS LES MOYENS DE FINANCER UNE TELLE MESURE. PARENTS ET MAIRIES CONFONDUS.

A vous de réagir en signant cette pétition si comme moi, parent d'élèves elle vous fait “bondir“.

 

IL EST DONC NECESSAIRE de tous S'UNIR DANS UNE LUTTE CONTRE UN décret INjUSTE pour nos enfants et pour les familles.

C'est vers un système où tout sera payant et où l'Education sera le luxe pour les plus fourtunés, que nous allons.


Valerie lassablière    Contacter l'auteur de la pétition