Refus de la suppression des CPGE littéraires à Poitiers

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Poitiers et d'autres

2015-02-03 20:23:50

reçu du snes aujourd'hui:

 

 
> Bonsoir,
>
> La DGESIP a annoncé de manière officielle les fermetures et ouvertures
> de CPGE.
> Le cabinet n'a pas soutenu les dossiers que nous avions défendus lors
> de l'audience du 8 décembre 2014.
>
> Académie de Poitiers : comme on le savait, le cabinet a suivi toutes
> les propositions du recteur.
> ►Une PCSI et une hypokhâgne fermeront à Camille-Guérin, Poitiers.
> ►Ouverture d'une ATS Tertiaire à Aliénor d'Aquitaine à Poitiers
> ►Ouverture à la Venise Verte de Niort d'une Propédeutique d'un an pour
> bacheliers professionnels afin qu'ils puissent intégrer l'ECT de
> l'établissement qui existe déjà.
>
> Académie de Limoges : fermeture de la TB de Raoul Dautry (Limoges) sans
> que les moyens qui avaient pris à Gay-Lussac pour ouvrir cette section
> TB soient rendus à Gay-Lussac (Limoges)
>
> Académie d'Aix-Marseille : Fermeture de la PCSI de Vauvenargues où
> s'ouvre une deuxième PTSI. Aucune informations sur les conséquences pour
> le lycée Cézanne.
> Fermeture de la PTSI de Philippe de Girard d'Avignon. Ouverture d'une
> ATS dans ce même établissement.
>
> Académie de Besançon : transfert confirmé pour les 2 années de
> Condorcet vers Follereau.
>
> Académie d'Orléans-Tours : confirmation de la fermeture de la 2° année
> de Vaucanson suite à le fermeture de la première année en 2014. Pas de
> précision sur le maintien de certains collègues sur l'établissement
> comme nous l'avions évoqué lors de l'audience du 8 décembre.
>
> Académie de Strasbourg :
> ►fermeture de l'ATS Biologie de Jean-Rostand de Strasbourg.
> ►Ouverture de la deuxième années de la PSI à Haguenau (montée de la
> première année ouverte en 2014)
>
> Académie de Toulouse : ouverture d'une première année MPSI au Lycée
> Foch de Rodez
> Ouverture de la deuxième année de la PT à Montauban (montée de la
> première année ouverte en 2014)
>
> Académie de Dijon : ouverture d'une deuxième année Cachan C à Nevers
>
> Nouvelle-Calédonie : Ouverture d'une A/L à Nouméa au Lycée La Pérouse
> Ouverture à Nouméa d'une ECE option Eco
>
> Polynésie : ouverture de la deuxième année ECT au Lycée Papara de
> Tahiti
> --
> Cordialement


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

Poitiers bouge encore

2015-02-02 20:45:41

CPGE : l’UPS et un collectif d’un lycée de Poitiers critiquent
l’utilisation d’APB pour annoncer des fermetures

Par Judith Blanes

Les enseignants de l’UPS "souhaitent des éclaircissements sur le
statut d’APB", indique un communiqué de l’association le 2 février
2015. Des proviseurs ont appris "oralement" que la PCSI d’un lycée de
Belfort, "anormalement absente de l’offre de formation sur APB pendant
les 10 premiers jours d’ouverture [de la plateforme]". De son côté un
collectif d’enseignants du lycée Camille Guérin, à Poitiers, visé par
des projets de fermeture d’une hypokhâgne et d’un PCSI, reproche au
recteur d’avoir supprimé les classes du site APB début décembre, pour
les réintroduire temporairement sur la plateforme, "sommé par les
services centraux" du MENESR. L’UPS s’interroge sur le pilotage
national des CPGE et demande qu’un "comité d’experts sous la direction
d’un chargé de mission ou, pourquoi pas, d’un recteur dédié" soit
constitué.

"C’est oralement que les proviseurs des lycées de Belfort apprennent
que la PCSI du lycée Condorcet, anormalement absente de l’offre de
formation sur APB pendant les dix premiers jours d’ouverture d’APB,
doit déménager au lycée Follereau à la rentrée prochaine", rapporte
l’UPS le 2 février.

L’association met aussi en parallèle l’ouverture du site de
préinscription dans l’enseignement supérieur le 20 janvier et les
annonces de projets de fermetures de CPGE par téléphone ou par
courrier envoyés aux enseignants des lycées Camille Guérin de Poitiers
et Vauvenargues d’Aix-en-Provence, quelques jours plus tard.

"APB ENDOSSE UNE RESPONSABILITÉ QUI NE DEVRAIT PAS LUI REVENIR"

"Dans chacun de ces cas, écrit l’UPS, il est surprenant que, sans
qu’aucune décision ministérielle ne soit officiellement communiquée
aux proviseurs et professeurs intéressés, des décisions d’une telle
gravité soient entérinées via la plateforme APB, qui endosse ainsi une
responsabilité qui ne devrait pas lui revenir. Pense-t-on de cette
façon clarifier la procédure pour les jeunes et leurs parents ?"
L’association attend donc "des éclaircissements sur le statut d’APB".

Relayé sur le site de l’APHEC, le "Collectif de défense des classes
préparatoires du lycée Camille Guérin de Poitiers" évoque aussi les
"pressions" du recteur "pour décourager parents et personnels".
Celui-ci aurait "supprimé les classes du site d’inscription Admission
post-bac", puis "sommé par les services centraux du ministère de les
réintroduire sur le site, il a remis les classes le mardi 9 décembre
au matin, pour les retirer de nouveau dans l’après-midi" pour
finalement envoyer un courrier annonçant aux enseignants "que leur
poste serait supprimé du fait de la fermeture des classes, non encore
entérinée par le ministère, en les invitant fortement à demander un
autre établissement".

Interrogé par AEF sur cette méthode, Michel Bouchaud, président de
l’APLCPGE, précise que "ce n’est pas APB qui décide" de la fermeture
ou non d’une classe préparatoire mais "le cabinet [de la ministre] ou
la Dgesip". L’affichage de la décision prise sur APB "n’est pas une
pratique courante" mais il est déjà arrivé que les équipes de
direction des lycées apprennent la décision de fermeture d’une prépa
"par différents bords en janvier". "Ordinairement, ajoute-t-il, les
recteurs et les proviseurs l’apprennent grâce à la carte publiée en
avril" afin que les enseignants puissent faire leurs demandes de
mutations.

UN "RECTEUR DÉDIÉ" POUR GÉRER NATIONALEMENT LES CLASSES PRÉPARATOIRES

Plus largement, l’UPS interroge : "La carte des formations offertes
dans le supérieur fait l’objet d’un pilotage politique qu’on imagine
fondé sur le souci de l’optimisation des moyens déployés et de la
cohérence territoriale de l’offre. […] À l’heure où Madame Fioraso,
secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur, juge
publiquement inopportun un amendement à la loi Notre qui préparerait
la régionalisation des décisions en termes d’offre de formation,
est-il cohérent que ni l’avis défavorable de l’inspection générale, ni
celui de la Dgesip, n’aient pu prévaloir contre la décision
unilatérale des recteurs ?"

L’instance nationale de "suivi et de concertation" des classes
préparatoires "devrait être réunie plus régulièrement et avec plus de
sérieux dans la concertation justement", estime l’UPS. "Plus que
jamais, les associations de professeurs regroupées en Conférence des
classes préparatoires(1) demandent la transformation du réseau
informel actuel en un 'collège national des classes préparatoires',
piloté par un comité d’experts sous la direction d’un chargé de
mission ou, pourquoi pas, d’un recteur dédié" qui aurait à gérer "plus
de 80 000 étudiants".

Cette proposition est "plutôt une bonne idée", réagit auprès d’AEF
Michel Bouchaud. "On voit apparaître une gestion un peu plus
académique des classes préparatoires. L’instance de suivi et de
concertation des classes préparatoires n’est pas sollicitée sur la
carte", regrette-t-il.


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

Communiqué de presse

2015-01-27 20:15:46

 

Communiqué de presse – 27.01.2015
« Suppression de Classes préparatoires : L'arbitraire du recteur de Poitiers et du ministère»

Non respect des procédures administratives : où sont passées les valeurs de la République ?

Pour valider sa décision de fermeture de certaines classes préparatoires au lycée C. Guérin de Poitiers (une hypokhâgne sur 2 / une PCSI sur 2 à la rentrée 2015, suivies de 2 fermetures des deuxièmes années à la rentrée suivante), le recteur, M. Moret, dont la presse a déjà rapporté les amalgames, a court-circuité les procédures normales : pour faire passer une décision injustifiable, il a été contraint de solliciter directement le cabinet de la ministre. S’afficher devant l’opinion publique comme défenseur des valeurs de la République impose qu’on respecte procédures et concertation.

Une décision pédagogiquement et socialement injustifiable !

Sans prendre en considération les enseignants des classes concernées, ni même les Inspecteurs généraux, qui sont les experts nationaux habilités à porter jugement sur le fond du dossier, le recteur a autoritairement appuyé sa décision sur une démonstration partiale et partielle en écartant ou en déformant tout ce qui n’allait pas dans son sens :

  •   La réduction importante de l’offre de formation dans une région déjà fortement déficitaire en offre d’enseignement supérieur devient à ses yeux une amélioration.

  •   Les boursiers du lycée Camille Guérin, près de la moitié des étudiant(e)s, deviennent à ses yeux de faux boursiers, relevant de classes sociales privilégiées.

  •   Les résultats des étudiants de Camille Guérin sont présentés comme insuffisants, même quand en classe scientifique ils atteignent 90% ; quant aux classes littéraires, le recteur refuse de compter les étudiants admis en IEP, en Ecoles de commerce et dans les dix autres écoles, alors même que le ministère a inclus ces écoles dans les débouchés des Prépas littéraires.

    Avant même la décision officielle du ministère de l’Education nationale, le recteur a exercé diverses pressions pour décourager parents et personnels : dès le 5 décembre il a ainsi supprimé les classes du site d’inscription Admission-Post-Bac qui permet aux lycéens en terminales de choisir leurs voies d’enseignement supérieur. Sommé par les services centraux du ministère de les réintroduire sur le site, il a remis les classes le mardi 9 décembre au matin pour les retirer de nouveau dans l’après-midi. Il a envoyé un courrier nominatif pour annoncer à des enseignants que leur poste serait supprimé du fait de la fermeture des classes, non encore entérinée par le ministère, en les invitant fortement à demander un autre établissement.

    Une décision controversée, même aux plus hauts niveaux! 15 postes supprimés

    La confirmation tardive de la décision par le ministère et le fait que ce soit le cabinet de la ministre qui tranche, chose exceptionnelle dans pareil cas, illustre clairement que le recteur a fait usage d'appuis politiques hauts placés pour faire passer un projet inutilement destructeur de l'enseignement supérieur à Poitiers. La suppression de 15 postes fait-elle l'affaire d'un ministère qui réduit l'offre d'enseignement en catimini ? Les élus locaux de la majorité en font peu de cas.

    Nous interpellerons directement Madame la ministre à ce sujet ainsi que la médiatrice de l'Education nationale. Les enseignant(e)s et les étudiant(e)s des classes préparatoires ne comptent pas en rester là et préparent des actions fortes.

    Collectif de défense des Classes préparatoires du lycée C. Guérin de Poitiers - 3CGP Contact presse :

  • 06.65.36.66.46 / 06.30.93.87.22

  • cpgecamilleguerin@gmail.com

 


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

fermetures CPGE Poitiers: Merci à tous

2015-01-23 20:50:39

Merci aux 4000 signataires de la pétition.

Malheureusement, Madame la Ministre a donné un avis favorable aux projets de M. le recteur de Poitiers: les fermetures dès la rentrée 2015 d'une hypokhâgne et d'une PCSI, suivie d'une Khâgne en 2016.

La lutte a été  serrée jusqu'au bout: nous avons été parfaitement soutenus par nos IG et des associations professionnelles. Les syndicats ont joués leur rôle.

Nous avons été peu soutenus par les élus locaux. La plupart du temps ils ont été contre nous: visiblement l'école de proximité, gratuite et au mérite républicain n'est plus une valeur du P.S. en Poitou-Charente.

Le combat a été rude face à une administration rectorale vindicative, manipulatrice (de statistiques) et insultante, qui avait réussi à capter la puissance des médias locaux.

Il faudra que nous sachions tirer le bilan de cette attaque supplémentaire contre l'école, qui rejoint les attaques contre les ZEP ou les efforts de "rationalisation" de l'offre des universités. Ce sont les élèves et les étudiants qui subissent et subiront ces "réformes" d'une structure vouée à des gestions managériales caricaturales, où le respect normal de la hiérarchie est remplacé par l'obéissance exigée à des caciques.

Bon courage à tous.

IL RESTE DESORMAIS UNE HYPOKHAGNE ET DEUX KHAGNES A LA RENTREE 2015.


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

Communiqué de presse

2014-12-15 21:23:32

COMMUNIQUE :

 

A la suite du préavis déposé par FO pour leur grève du 2 décembre, M. le Recteur Moret a accordé une audience ce lundi 15 décembre 2015 à une délégation de professeurs de Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) du lycée Camille Guérin de Poitiers, menée par le secrétaire départemental du syndicat Force Ouvrière des Lycées et Collèges et composée de quatre professeurs du lycée, représentants du SNES-FSU, du SN-FO-LC et des non syndiqués.

 

Il s’agissait une fois encore, après deux audiences sur ce sujet des CPGE 
au ministère (du SNES-FSU, puis du SN-FO-LC) lundi 8 et jeudi 11, de porter
la revendication de maintien de toutes les classes préparatoires du lycée.
En effet, l’administration rectorale annonce depuis des mois (avant une
décision ministérielle imminente, prévue aux dernières nouvelles pour le
tout début 2015) la fermeture d'une classe de PCSI (Physique, Chimie,
Sciences de l’Ingénieur) et d'une classe d’hypokhâgne de l’établissement
à la rentrée 2015, puis celles des classes de 2e année correspondantes
à la rentrée 2016.
 
Ce qui conduirait à une amputation de 50 % de l’offre de formation en 
classes littéraires post baccalauréat et presque 20 % de réduction de
l’offre de formation dans ce lycée (4 classes sur 19 actuellement, toutes
filières confondues).  
Pour la délégation, il n’existe aucun argument convaincant pour
fermer ces classes prépas, dont le « remplissage » est satisfaisant,
et le sera encore plus à l’avenir, puisque le seul « creux démographique »
constaté (il y a deux ans en physique/chimie) est aujourd’hui résorbé
: va-t-on, par exemple, passer de 81 (actuellement) à 40 ou 42
élèves en PSCI 1e année de la rentrée 2014 à la rentrée 2015 ?
Ce serait absurde ! Va-t-on, sous prétexte qu’elles n’offriraient pas
de débouchés (ce qui est inexact), réduire de deux à une les classes
d’hypokhâgne et de khâgne, qui accueillent les meilleurs élèves
littéraires, dont beaucoup, y compris issus de classes et bacs S, ont
fait des parcours très brillants en lycée. Sans compter qu’une grande
partie des élèves de ces CPGE sont boursiers, et qu’ils n’auraient pas
eu accès à une classe préparatoire aux grandes écoles, s’il avait fallu
aller ailleurs qu’à Poitiers, loin de leur famille, ou s’ils n’y avaient pas
trouvé un vaste internat leur donnant de bonnes conditions d’étude,
financièrement abordables.   
M. le Recteur nous a d’abord présenté son projet global sur toutes
les filières et sur tous les élèves (en nous reprochant au passage
— de quel droit ? — de ne pas être assez conscients des priorités à
donner au soutien au milieu rural et à l’Education prioritaire), à « enveloppe
constante ». Poitiers est clairement, dans son projet, la victime de mesures
qui certes se défendent, mais ont été prises en faveur d’autres sites :
une filière économique que l’actuel Recteur a décidé de créer à La Rochelle 
; la classe littéraire à option cinéma d’Angoulême, qui va ouvrir ; le
doublement des capacités d’accueil de la filière éco-gestion de Niort,
qui va se faire. Bref, notre lycée est le Pierre qu’on déshabille pour habiller
Paul et Jacques…  
Pour enfoncer le clou, le Recteur s’est livré à des parallèles avec les classes
prépas lyonnaises, comme si les agglomérations et le public qu’elles sont
susceptibles d’accueillir pouvaient être comparés !
M. le Recteur s’est refusé à nous laisser discuter des chiffres (qui n’ont 
toujours pas été transmis aux organisations syndicales dans leur intégralité),
mais s’en est servi à maintes reprises pour refuser de parler en termes de
nombre de classes, évoquer de nombreuses places vacantes dans les diverses
CPGE de l’académie (il faut dire qu’il part du plafond de 48 élèves par
division, pour définir comme places vacantes toutes celles en dessous
de ce nombre et qu’il en compte 16 % en Poitou-Charentes contre 8 %
au plan national), pour insister sur ce qu’il appelle la désaffection des élèves
de l’académie pour les CPGE, se disant « navré qu’elles n’aient pas davantage
d’attractivité » (sic). En gros, réduire les capacités d’accueil, c’est, de son point
de vue, sauver les classes prépas du Poitou-Charentes, menacées de
disparition, et surtout à Poitiers, dit-il, par la montée en charge à prévoir
des prépas bordelaises, vu la nouvelle carte des régions.  
Ce qui ne l’empêche pas de prétendre par ailleurs que les CPGE ne
jouent pas leur rôle d’ascenseur social, mais sont un facteur de « reproduction »
des élites. Au sujet des prépas scientifiques, il s’est cantonné à dire : « je
ne ferme, et j’aurais pu le faire, aucune filière, je réduis seulement les capacités
d’accueil ». Ce qui, selon lui, augmentera l’attractivité. Raisonnement dont nul
ne perçoit la logique…
La délégation a notamment argué du fait qu’il n’y avait jamais eu de réelle
concertation avec l’équipe des enseignants de prépas de Camille Guérin.
Mais ils auraient dû, dit le Recteur, présenter d’eux-mêmes un projet « innovant »,
susceptible de renforcer l’attractivité et d’accroître la réussite des élèves,
notamment de sections littéraires. Et on a, selon lui, eu largement la parole
en CTA, et dans les audiences qu’il a accordées. Alors qu’il a fallu batailler,
puis faire grève, pour être reçus deux fois en audience, trois heures en tout,
en six mois.
La délégation a développé l’idée que le Recteur partait de l’a priori que les 
classes préparatoires littéraires n’avaient vocation qu’à préparer l’entrée en
Ecole Normale Supérieure (où les places sont très peu nombreuses).
Nous avons expliqué qu’il fallait tenir compte de l’existence de la BEL,
banque d’épreuves littéraires, en direction des écoles de commerce,
des instituts de sciences politiques et des écoles de journalisme. Nous
avons évoqué le travail mené par les enseignants et les Inspecteurs
Généraux, et pas seulement à Poitiers, bien sûr, d’articulation avec l’Université
et de diversification des débouchés. Nous avons mis l’accent sur le fait que
le type d’épreuves auxquelles préparent ces classes dans les concours
permettait aux étudiants d’être mieux formés à passer les concours de
l’enseignement, et que nombre des professeurs très qualifiés étaient
passés par là, sans avoir forcément intégré. Ce qui a été rejeté d’un
revers de manche…
Nous passerons sur le reproche de corporatisme, ou les querelles,
bien tristes, sur le fait qu’il n’y aurait pas assez d’élèves issus de catégories
socioprofessionnelles défavorisées, lui ayant répondu que nous aussi étions
soucieux de la réussite de tous les élèves et qu’il s’agissait d’un problème
qui touchait tout l’enseignement en France et qui dépassait largement le
cadre des prépas et, singulièrement, de celles de Poitiers.
Les professeurs (et les élèves) du lycée Camille Guérin attendent avec 
impatience la décision ministérielle et ne désarmeront pas, quelle qu’elle
soit : accepter une telle coupe claire dans le nombre de divisions de CPGE
du lycée reviendrait à entraîner cet établissement dans une spirale négative
et à empêcher de nombreux élèves de l’académie, et d’académies voisines,
d’avoir accès à ce type de formations préparatoires aux grandes écoles.
Force Ouvrière restera à leurs côtés pour soutenir toute initiative destinée
à faire aboutir leur revendication.
 

 

 Michel Trougnou, secrétaire départemental du SN-FO-LC 86

 

 

Tél. : 06 70 89 93 58

 

Mail : trougnou.michel@orange.fr

SN FO LC 86

Syndicat National Force Ouvrière

des lycées et collèges, section départementale

   de la Vienne, 21 bis, rue Arsène Orillard, 86035 Poitiers

tél. : 05 49 52 52 83  mail : FO.ENSEIGNEMENT.POITIERS@wanadoo.fr


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

Poitiers: dernières nouvelles

2014-12-13 21:02:49

Afin de vous mettre au courant des méthodes de M. Le Recteur Jacques Moret, à toutes fins utiles:

- Sans attendre la décision du Ministère (pas encore donnée en ce 13 décembre 2014), le recteur a retiré une classe d'hypokhâgne et de PCSI sur APB. Suite à une demande du ministère de la remettre, il s'est exécuté puis il a denouveau retiré la classe.

- Sans attendre la décision du Ministère des collègues ont reçu une lettre du rectorat leur demandant de faire des voeux de mutation puisque leur classe sera supprimée en 2015.

- Le rectorat a embauché comme conseiller en communication un journaliste de la presse locale spécialisé dans la couverture des faits éducatifs et ancien correspondant de l'AEF: http://www.ac-poitiers.fr/toute-l-actualite/romain-mudrak-nouveau-conseiller-en-communication-du-recteur-174363.kjsp?RH=ACTUALITES


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

échos de notre lettre ouverte aux élus

2014-12-05 20:31:31

Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

grêve et manif à Poitiers: 400 manifestants selon la Police

2014-12-05 20:29:33

Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

le système du rectorat

2014-11-26 22:48:46


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin

manifestation à Poitiers 2 décembre

2014-11-26 22:45:32

Une manifestation, à l'appui d'un mouvement de grêve des enseignants, est organisée à Poitiers le 2 décembre 2014. RDV à 13:00 au lycée Camille Guérin rue de la Ganterie.

Venez nombreux.


Enseignants CPGE du lycée Camille Guérin



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