CHARANCON ROUGE : SAUVONS LES PALMIERS !

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LES PARASITES ENVAHISSENT LE PAYS !

Beaucoup de personnes non ou mal informées laissent encore envahir le littoral français en violation totale avec l'arrêté ministériel du 21 juillet 2010 rendant la lutte obligatoire contre le charançon rouge du palmier* (Rhynchophorus ferrugineus), y compris chez les particuliers.

Cet insecte coléoptère originaire du sud de l'Asie et de Malaisie a été introduit en France en 2006, depuis il ne cesse de s'étendre à vitesse exposentielle !

De nombreux palmiers mourrants sont toujours laissés en l'état dans certaines communes du midi de la France en particulier, sans la moindre intervention.

Une telle inaction a provoqué l'explosion du charançon rouge qui continue dorénavant, année après année de conquérir de nouvelles villes.

LES RAISONS D'UN ECHEC !

Pendant des années la presse régionale a, sous l'impulsion de certaines personnes, désinformé le public en citant qu'un palmier victime du charançon rouge était obligatoirement condamné alors que des solutions existaient déjà. Cette situation qui a duré longtemps a contribué à entretenir l'inaction et le défaitisme qui ont tout de suite favorisé l'expansion du ravageur.

Les lenteurs administratives, les enjeux politico-financiers, les problèmes d'égo, le désir à tout prix de certaines personnes qui ne connaissent pas suffisamment les palmiers de vouloir endosser des responsabilités, le dénigrement ainsi que de façon plus inadmissible le désintérêt total, sont autant de causes qui éloignent du but : le plaidoyer pour un végétal.

Le résultat est que de nombreuses villes, dont certaines se targuent de ce patrimoine, ne peuvent plus faire face et engrangent des dépenses d'argent de plus en plus considérables.

UN COMBAT NECESSAIRE FACE A L'URGENCE !

Depuis 2009 les scientifiques et les organismes professionnels se sont battu pour la validation de la technique de l'endothérapie, qui consiste à traiter le palmier par une injection dans le stipe. Cette technique adoptée depuis longtemps par d'autres pays de la CEE, donne des résultats parfaitement concluants et le charançon recule.

A la fois efficace et en ces temps difficiles, d'un coût réduit comparé aux autres traitements phytosanitaires, elle possède aussi l'atout majeur d'être non polluante pour l'homme et pour l'environnement, y compris le sol et les nappes phréatiques.

Encore aujourd'hui beaucoup de détracteurs fustigent cette méthode alors que le simple faît de couper les inflorescences des palmiers mâles lors des élagages, supprime tout risque de contamination des insectes et des abeilles notamment, via le pollen.

DES MOYENS POUR Y FAIRE FACE !

Tout palmier atteint peut être soigné car contrairement à ce qui a été dit ou écrit dans les médias, on peut déceler un spécimen malade bien avant qu'il ne meure et qu'il soit trop tard.

La méthode de Michel Ferry (INRA) qui a fait ses preuves, va enfin pouvoir être appliquée dans sa globalité. Excluant déjà l'abattage si la plante est soignée à temps par un assainissement mécanique, l'injection supprimera dorénanant tout risque de contamination et cela pour une durée d'au moins un an.

Alors que le secteur professionnel souffre déjà et que des entreprises disparaissent, la perte des palmiers entrainerait aussi avec elle le symbole de la Côte d'Azur et provoquerait des retombées sévères dans toutes les régions ou ils sont omniprésents depuis plus de deux siècles.

COMMENT VAINCRE ?

La méthode permet dans la majorité des cas de sauver les palmiers détectés à temps mais il est important qu'elle soit mise en oeuvre dans le cadre d'une stratégie intégrée d'éradication.

Or pour être réellement efficace, celle ci doit englober plusieurs techniques : l'observation accrue, le piégeage olfactif, le traitement biologique à base de nématodes et de spores de champignons et le traitement chimique dont l'endothérapie. Si tout ces moyens avaient été déployés quand les foyers étaient encore épars nous n'en serions pas là aujourd'hui, à déplorer la généralisation du dépérissement dans le Var notamment.

Il faut donc une forte mobilisation aussi bien des communes que des particuliers car nous n'auront de possibilité d'éradiquer les ravageurs qu'en agissant simultanément et le plus largement possible.

Pour plus d'information appeler le 06 03 68 84 56 ou le 06 22 05 28 36

Lien : http://www.ets-lecoanet.fr/sevl/homedocs/news/nuisibles/palmiers/4_strategie_assainissement_em.pdf

 

NE LAISSONS PAS DISPARAITRE LA PLANTE LA PLUS EMBLEMATIQUE DES VACANCES AU SOLEIL !

 

*Il est secondé par un autre parasite originaire d'Amérique du sud, le papillon palmivore (Paysandisia archon) plus fréquent à l'ouest et remontant plus au nord, il a déjà causé des ravages particulièrement importants en Languedoc-Roussillon.