reconnaissance des cultures urbaines en mauritanie

2H PROTEST (suite à la réunion tenue le 15 février 2014 à Nouakchott)
voici ce qu'on peut retenir en attendant la suite de nos activités

Le Hip-hop est un art, un mode de vie, de pensée et un vecteur de communication très fort.
Au-delà de la musique, le Hip- Hop, c’est avant tout un ensemble de pratiques réunissant toutes les communautés.
Qui ne connait pas le mouvement HIP-HOP mauritanien à travers ses Artistes qui évoluent dans la capitale, à l’intérieur du pays et à l’extérieur du pays ? Malgré sa non reconnaissance comme étant une culture à part entière, le Hip- Hop constitue le seul mouvement qui réunit toutes les composantes des communautés mauritaniennes. Très influent, le mouvement HIP-HOP a contribué depuis presque deux décennies à la sensibilisation de la jeunesse mauritanienne via des concerts, des festivals et différentes activités culturelles dans le pays.
Le 21 octobre 2013, s’est tenue au Stade Olympique une grande réunion des artistes mauritaniens sur la convocation du ministère de la Culture ; cette grande rencontre était animée par trois directeurs généraux délégués par ce ministère :
Le directeur des Arts et de la Culture, Le directeur de l’Institut de Musique de Mauritanie, Le directeur du Patrimoine Culturel pour rencontrer les Artistes.
L’objet de cette réunion selon les directeurs était :
1. La dissolution des associations et les organisations des familles de griots qui bénéficiaient chaque année d’une subvention de l’Etat,
2. La création d’une Union des Artistes Musiciens de Mauritanie.
Mais force est de constater que depuis plus d’une décennie que ses derniers étaient tous responsables de la situation chaotique que vit le monde des Arts et de la Culture en Mauritanie. L’administration au niveau du ministère de la culture est gangrenée par la mauvaise gestion en encourageant le clientélisme, favoritisme.
Lors de cette même réunion qui a réuni des rappeurs, des comédiens, des griots, et le directeur de l’Institut de Musique de Mauritanie a répondu à une des questions définissant le rappeur comme étant "de petits délinquants qui laissent tomber leur ceinture jusqu’au genoux et vers 30 ans changent pour devenir autre chose.
Suite à cette rencontre avec les directeurs généraux délégués par le ministère de la culture, nous constatons la marginalisation des musiques urbaines et leur non reconnaissance dans les lois et statuts du ministère de la culture
A cela :
• Nous exigeons la reconnaissance du HIP -HOP comme une culture à part entière comme les autres modes de musique pratiquées par les griots et autres artistes traditionnels
• Nous ne reconnaissons pas cette démarche de l’Union qui favorise les autres musiques au détriment des cultures urbaines.
• Nous exigeons l’identification des rappeurs dejas inscrits sur les fiches proposées par le ministère de la culture ; par manque de communication, par la politique de recrutement de certaines associations en quête d’effectif ou pour des intérêts personnel
nous vous tiendrons informé de nos prochaines activités

Pour ceux qui veulent nous rejoindre dans cette noble demarche de revandication veillez
Contactez 46 02 73 35 ou le 46 99 03 63 ou écrivez nous sur 2hrimpotest@gmail.com

 


yero abdoulaye sow    Contacter l'auteur de la pétition