Pour l'arrêt des 800 dérogations d'épandages aériens pesticides

La Directive européenne du 21 octobre 2009, interdit totalement l’épandage de pesticides par voie aérienne (avion ou hélicoptère).

La loi grenelle 2 du 13 juillet 2010 dans son article 103 interdit totalement la pulvérisation de pesticides par voie aérienne.

Cependant, en France, un arrêté du 31 mai 2011 autorise les préfets à accorder des dérogations. Cette année 800 opérations d'épandages aériens de pesticides ont été demandés sur nos territoires.

La préfecture du Cher a ordonné une consultation publique, étape préalable obligatoire avant d'autoriser certains agriculteurs à répandre des pesticides par voie aérienne pour leurs cultures (maïs et vigne).

Rappelons que la France est dans le peloton de tête de l'usage de produits agricoles dangereux (pesticides et autres intrants). Et que le lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson, par exemple, est à l'origine des ces interdictions.

Or, il existe une solution biologique pour lutter contre la pyrale et autres insectes qui attaquent ces cultures. Il s'agit d'une genre de guêpe qui pond ses œufs dans l'insecte nuisible (trichogrammes). Ces prédateurs naturels sont développés par la société Biotop et l’Inra depuis plus de 20 ans testée sur plusieurs milliers d’hectares en 2010, la lutte biologique contre la pyrale du maïs avec le trichogramme est devenue une méthode de référence.

Il faut accompagner ces cultivateurs et les aider à utiliser cette alternative écologique afin de protéger le milieu aquatique, les abeilles et les habitants du Cher, nos enfants...

Par conséquent, en tant que citoyen concerné, acteur de la société civile, je demande à la Préfecture du Cher de s’appuyer sur la loi du Grenelle 2 en interdire l’épandage de pesticides par voie aérienne dans notre département.