PETITION POUR LA LIBERTE DE CONSCIENCE ET POUR LA LAICITE

Civitas, ce  groupuscule catholique extrêmiste est presque inconnu de la plupart des citoyens français. Or, si, par curiosité, vous cherchez de quoi il s'agit, vous réalisez très brusquement l'ampleur de leur action et des idées qu'ils tentent de véhiculer (notamment via leur site).

 

Appel à la haine raciale, revendications contre l'avortement, atteintes permanentes à la liberté de religion, affirmant que la France devient de plus en plus « christianophobe ».

 

S'il faut s'offusquer aujourd'hui de tels propos, ce n'est pas tant par souci de laïcité que par réelle inquiétude pour nos valeurs. Nos valeurs, humaines, qui, à défaut d'être chrétiennes sont profondément humanistes et démocratiques.

Parce que nous avons cessé d'être choqués, des propos, des mouvements extrêmistes, représentant un vrai danger pour notre société, ont pu se propager, gagner de l'ampleur, sous le regard indifférent des citoyens que nous sommes.

 

Bon nombre d'entre nous, déconnectés de cette réalité qui fait peur, n'ont jamais entendu parler de Civitas. Pourtant, ce mouvement existe. Pire, il est toléré, cautionné par l'Etat français qui ne le condamne pas.

Ce même Etat français qui condamne certains mouvements sectaires (récemment la scientologie). Ce même état français qui condamne l'extremisme musulman et qui, s'agissant de Civitas, permet les déductions d'impôt pour les donateurs, au même titre que les resto du coeur, de MSF ou de toute autre association d'utilité publique.

 

Parce que cette idée est intolérable, insupportable et qu'elle devrait choquer tous les citoyens français.

 

Au nom de la tolérance, de la lutte contre l'extrêmisme, quel qu'il soit. Au nom de la démocratie et de la laïcité.

Pour lutter contre les incitations à la haine, pour préserver l'ordre public, luttons contre Civitas.

 

Par cette pétition, nous réclamons que cet organisme soit déclaré contraire aux valeurs démocratiques et républicaines; que l'état français condamne, même moralement, la diffusion des propos scandaleux qu'ils tiennent ouvertement; et que les dons qui leur sont faits n'ouvrent en aucun cas droit à déduction d'impôt.