Nuisances de la rue du Trésor (75004)

Pétition :

Les riverains de la rue du Trésor protestent contre les trop nombreuses nuisances propres à la rue, qui affectent gravement leur existence quotidienne et compromettent leur repos :

. les bruits liés à l'existence des établissements de restauration, aux spectacles de rue envahissants et excessivement bruyants,

. le stationnement des voitures et des deux-roues malgré les interdictions matérialisées, également générateurs de bruit, particulièrement nocturnes,

. la concentration très supérieure à la moyenne des déjections canines.

Par la lettre jointe aux candidats aux élections municipales, les signataires leur demandent d'assurer de leur volonté à régler ces problèmes et à mettre rapidement en œuvre des solutions  efficaces.

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Lettre aux candidats à l'élection municipale de mars 2014, jointe à la pétition :

 

Monsieur le candidat,

Nous voulons attirer votre attention sur des problèmes spécifiques rendant la vie difficile aux riverains de la rue du Trésor et auxquels l'équipe sortante n'a encore apporté aucune solution concrète bien que son attention ait été attirée sur le sujet à plusieurs reprises. Une charte de la rue du Trésor avait été élaborée, mais elle est systématiquement bafouée, les moyens de police nécessaires pour la faire respecter n'ayant jamais été mis en œuvre. Les gênes qui en résultent pour les riverains constituent des agressions quasi-permanentes et insupportables qui rendent trop souvent leur repos impossible, notamment le week-end.

Le problème le plus grave est le bruit.  Plusieurs causes sont liées à la forte fréquentation de la rue, du fait la présence de trois établissements :

.la largeur des terrasses favorise un niveau sonore élevé des conversations, surtout les week-ends d'été,

.les livraisons bruyantes de bouteilles de gaz et de fûts de boisson le matin,

.les spectacles de rue attirés par les terrasses des établissements, lesquels voient d'un bon œil ces longs "divertissements", proposés à leurs clients. Les plus bruyants sont les musiciens ambulants souvent munis de sonorisations puissantes et les démonstrateurs d'art martiaux qui se produisent sur fond de roulement de tambour. Bien que la loi soit stricte sur ces activités, elles ne sont jamais réprimées par la police et ce sont les riverains qui en subissent les inconvénients.

Le stationnement est explicitement interdit par des panneaux à l'entrée de la rue. Cependant la rue est de plus en plus utilisée comme parking, les bornes escamotables étant hors d'usage depuis des années et les contrôles de police quasi-nuls. L'accès aux immeubles du fond de la rue est souvent gêné par des véhicules qui stationnent impunément plusieurs jours.  Les motos, nombreuses surtout les week-ends, réveillent les riverains en démarrant bruyamment en pleine nuit.

La présence de massifs de végétation signifie pour beaucoup de propriétaires de chiens du quartier qu'ils peuvent y amener leurs animaux, les encourageant même à aller dans les massifs.  Trop rares sont ceux qui "ramassent".  Les massifs de végétation reçoivent aussi des détritus jetés par des usagers des établissements.

S'ajoutent à cela les réactions agressives des auteurs de ces comportements quand les riverains s'en plaignent.  Pourtant les solutions simples existent :

. interdire l'accès de la rue : 1) aux voitures par une barrière au-delà d'une profondeur de 10 mètres et 2) aux deux-roues par des quilles en quinconce à l'entrée des trottoirs,

. faire des contrôles de police des "musiciens" bruyants durant les week-ends,

. protéger la végétation des déjections canines par des grillages comme on en voit ailleurs dans Paris et verbalisation des propriétaires indélicats.

Les problèmes résultent de comportements sans-gêne de gens n'habitant pas la rue.  Ce qui a manqué jusqu'à présent est la volonté de mettre en œuvre des solutions, appuyées par des contrôles de police et sans céder aux pressions des lobbies partisans de la festivité ou de l'argument "économique" facile.  Nous demandons qu'on reconnaisse les droits des habitants du quartier au lieu de considérer qu'il s'agit d'un espace de distraction pour des gens qui pour la plupart n'y habitent pas.  Nous demandons aux candidats de s'engager sur ce point avant leur élection.

Le collectif organisateur de la pétition