GREVE GENERALE

Le « gouvernement papillon » veut nous faire les poches. Grève générale !

 

80.000 personnes dans les rues de Bruxelles ont exprimé haut et fort leur refus des politiques d’austérité répétitives , qui visent toujours à présenter la facture de la crise du capitalisme à ses principales victimes, les travailleurs et les allocataires sociaux.


Monsieur Di Rupo et ses partenaires restent de marbre. Ils continuent à répéter imperturbablement que leur programme est "juste et équilibré", alors qu’il est juste l’équilibre entre six formations  associées pour le meilleur et…  (surtout) pour le pire (de la régression sociale).

Plusieurs responsables syndicaux semblent néanmoins penser que les infléchir reste possible. Ils demandent que tous   –(futur) gouvernement et interlocuteurs sociaux-    prennent place autour d’une table de concertation, pour modifier un certain nombre de mesures inacceptables.

Or, les différentes composantes politiques de la nouvelle majorité gouvernementale ne sont pas disposées à remettre en question l’équilibre précaire d’un accord programmatique conclu difficilement.

Réuni quelques heures après la démonstration de force des syndicats, le bureau du parti socialiste a  approuvé à l’unanimité le contenu de l’accord, indiquant ainsi clairement son indifférence face à un mécontentement pourtant exprimé massivement !

Pourquoi alors perdre un temps précieux, et risquer de casser la mobilisation ascendante des  salariés   -actifs ou inactifs-,   qui attendent maintenant un tout autre signal que cet immobilisme frileux qui serait fatal ?

Pour éviter un échec lourd de conséquences, il appartient maintenant au mouvement syndical de programmer rapidement une grève générale.

Avant  les fêtes de fin d’année.

Loin d’être un ultime baroud d’honneur, cette action devrait être suivie d’autres actions tout aussi décidées, dès le mois de janvier 2012.

Dans le cas contraire, toutes les dispositions budgétaires seront mises en œuvre, plongeant le pays dans la spirale infernale  d’une profonde récession qui entraînera de nouveaux plans d’austérité brutale, et ainsi de suite.

Nous appelons toutes les instances syndicales à prendre la mesure de la situation,  en organisant au plus vite un arrêt de travail généralisé à l’échelle du pays, reconductible en fonction de l’absence de réactions positives des nouveaux gouvernants