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Influence de l'immigration sur la criminalité des pays d'accueil

/ #530 Influence de l'immigration sur la criminalité des pays d'accueil

2014-04-12 07:49

Europe

Au début du XXIe siècle sont apparus dans certains pays européens, notamment les Pays-Bas, la Scandinavie et la Suisse, des mouvements politique « anti-immigration » qui justifient leur programme de diminution de l'immigration en affirmant que la population immigrée a une propension très forte à la délinquance et qu'elle apporte de l'insécurité. Cette corrélation n'est pas formellement démontrée, ni admise, en raison des réticences de certains milieux scientifiques qui craignent de voir resurgir des politiques racistes.

La question du lien entre crime, immigration et insécurité a dominé le débat politique néerlandais depuis une décennie, conduisant à des mesures telles que l'emprisonnement des demandeurs d'asile, l'interdiction de produits stupéfiants, l'obligation de cours de citoyenneté pour les immigrés et l'obligation de porter une carte d'identité.

Plusieurs votations suisses mettent en évidence les tensions qui existent à travers l'Europe entre les autochtones et les immigrés en provenance d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe de l'Est.

De nouveaux mouvements anti-immigration sont aussi apparus dans les pays scandinaves, l'Autriche et les Pays-Bas, où un homme politique opposé à l'islamisation, Geert Wilders, a obtenu un soutien considérable des électeurs. En Suisse, où plus d'un cinquième des 7,8 millions d'habitants sont des étrangers, l'UDC qui est un parti de droite, a dénoncé la flambée des taux de criminalité, la perte de la culture traditionnelle suisse et l'abus du système de protection sociale, trop généreux selon lui pour les immigrés.

En Allemagne

La démographie de l'Allemagne est vieillissante, avec un taux de fécondité qui ne renouvelle pas la population. La politique démographique consiste à faire venir des travailleurs immigrés (turcs et d'Europe de l'Est pour grande part). Les immigrés en Allemagne sont sur-représentés dans les statistiques de la criminalité. À Berlin, les jeunes immigrants de sexe masculin commettent trois fois plus de crimes violents que leurs homologues allemands.
Le taux de criminalité des immigrés est environ cinq fois supérieur à celui des Allemands (ratio 4,9). Une analyse différenciée de la police bavaroise (Landeskriminalamt) montre :

que la relation de ratio 4,9 baisse à un ratio de 2,7 en considérant seulement les immigrés ayant un titre de séjour allemand ;
il tombe encore à un ratio de 2,4 si les infractions qui ne peuvent être commises par des Allemands sont enlevées ;
si seulement les 14-21 ans et les jeunes adultes sont considérés, le ratio est de 1,9.

En Belgique

Les femmes migrantes sont victimes de violence intrafamiliale dans ce pays. Les femmes qui migrent vers la Belgique pour rejoindre un mari ou un partenaire peuvent être menacées d'expulsion si elles dénoncent la violence et si leur situation n'est pas régularisée.

Au Danemark

Selon les chiffres de "Danmarks Statistik", le taux de criminalité parmi les réfugiés et de leurs descendants est 73% plus élevé que pour la population masculine globale, même en tenant compte de leur situation socio-économique, ce que le Directeur du Centre de traumatologie et survivants de la torture à Vejle attribue aux traumatismes subis par les parents lors de guerres, ou à leurs répercussions sur la santé mentale des enfants. Un rapport du Centre de 2006 indique que sur dix jeunes placés dans les institutions de jeunesse sécurisées au Danemark, sept étaient des immigrants (dont 40 % des réfugiés), et que 73 % des réfugiés souffraient de traumatismes de guerre.

En Espagne

Les taux de crimes commis par des immigrants sont plus élevés que pour les nationaux dans certaines catégories de crimes. L'arrivée d'immigrants a entraîné une stagnation dans la réduction des infractions contre les biens et une légère augmentation du nombre d'infractions contre la sécurité collective (par exemple les médicaments et le trafic). Dans le cas de ressortissants étrangers, leur contribution à l'augmentation du taux de criminalité est principalement concentrée dans les délits contre les personnes. Les résultats économétriques confirment le résultat même après contrôle de tous les facteurs socio-économiques et démographiques observés. Le rapport indique qu'une proportion plus élevée d'immigrants d'Amérique, de membres européens non-UE et d'Africains a tendance à augmenter la criminalité, l'effet étant plus important pour les derniers. Le document soutient que la situation du marché du travail semble être la cause principale de la relation entre la criminalité et l'immigration. Toutefois, étant donné les limites de l'ensemble de données et les statistiques disponibles de la criminalité en Espagne, l'analyse économétrique ne peut pas exclure d'autres explications ethniques telles que les activités connexes ou les idées fausses sur la loi. Les différences culturelles ont été statistiquement détectées, confirmant le point de vue que certaines communautés d'immigrés pourraient ne pas connaître et appréhender le droit pénal espagnol.

L'Institut national de statistique espagnol (INE) a publié une étude qui analyse les Condamnations pour 2008. Les données montrent que les immigrants sont surreprésentés dans les statistiques de la criminalité - 70% de tous les crimes ont été commis par des Espagnols et 30% par des étrangers tandis que les étrangers représentent 15% de la population de l'Espagne. Les étrangers sont tous les non espagnols (y compris les européens).
Il faut tenir compte du fait que les crimes relatifs à l'immigration sont comptabilisés dans cette statistique (passeur, séjour illégal sur le territoire). Si on retranche cette délinquance (passages et séjours illégaux), les proportions entre Espagnols et non Espagnols deviennent proches.

Les délits financiers et la corruption : 100 % sont espagnols.
Sur les vols : 70% sont commis par des Espagnols, 12 % par des Européens non espagnols.
Les crimes relatifs au sexe, à la prostitution, au viol, aux abus sexuel sont commis à 77 % par des Espagnols , 8,4 % par des non Européens espagnols.

En France

Le président de SOS Racisme (Le Figaro, 25 avril 2002) et le Père Christian Delorme (Le Monde, 3 décembre 2001) ont appelé à reconnaître la sur-délinquance des jeunes issus de l'immigration et ont appelé à lever ce « tabou » de la société française.

En 2010, la démographe Michèle Tribalat déplore un climat de suspicion qui décourage de prendre en considération l'origine ethnique dans des études où cela serait nécessaire. Elle cite comme exemple la sur-représentation des jeunes d'origine maghrébine dans la délinquance, qui a été mise en évidence par le sociologue Sebastian Roché, mais qu'il est à peu près impossible de faire entrer dans une étude sociologique, par exemple sur les préférences de voisinage.

Xavier Raufer, entendu par la commission sénatoriale de la décentralisation le 28 mars 2000, fait part d'une étude des renseignements généraux stipulant que sur environ 3000 auteurs de violences urbaines environ 50 portaient un patronyme de souche française.

Sur le recensement de 1999, la population française se découpait de la manière suivante 90,4 % de Français de naissance, 4 % de Français par naturalisation ou acquisition, 5,6 % d'étrangers (dont 35 % de ressortissants du Maghreb). En 2000, 11 % des personnes mises en cause pour des crimes étaient d'origine étrangère.

Une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montre qu'en 2011, 17,3 % des personnes mises en cause pour des vols sont des étrangers. Cette part passe à 27% en 2012.

D'après l'étude du sociologue Laurent Muchielli :

environ un étranger mis en cause sur huit est poursuivi pour vol à l’étalage ;

environ un étranger mis en cause sur sept est poursuivi pour coups et blessures non mortels (autrement dit pour bagarres) ;

un peu plus d’un quart du total des personnes poursuivies pour trafics de drogues sont des étrangers (on verra les problèmes spécifiques qui se posent ici) ;

près de la moitié des mis en cause pour vol à la tire sont étrangers ;

les étrangers sont nettement sur-représentés en matière d’homicides et de tentatives d’homicide, même s’il s’agit d'un petit nombre d’affaires ;

les étrangers sont nettement sur-représentés en matière de proxénétisme, mais il s’agit ici d’affaires très peu nombreuses.

Cette même étude démontre une baisse constante d'années en années, depuis 1995, de la part des étrangers dans les crimes et délits passant donc de 13,6 % à 10,9 %. De plus, Mucchielli, dans son article qui cite cette étude, explique que les étrangers sont ainsi présents pour quatre principales raisons : leur situation est en elle-même illégale (défaut de papiers), ils sont sur-représentés dans les populations pauvres ainsi que par les personnes recherchées par la police, notamment pour des délits sévèrement punis comme le trafic de drogue et enfin, toujours selon Mucchielli, la justice les condamne plus durement que les nationaux.

Une étude datant de 2006 a mis en évidence que la proportion d’immigrants avait un impact significatif sur le taux de criminalité, confirmant ainsi que plus la proportion d’immigrants est importante, plus le taux de criminalité est élevé.

Les données montrent qu'une des causes (de ce taux de criminalité) peut être un taux de chômage élevé pouvant impliquer des conditions socio-économiques plus mauvaises parmi les migrants. Les immigrants au chômage sont plus susceptibles de commettre des crimes que les autochtones dans la même situation.


En Norvège

La probabilité globale qu'une personne vivant en Norvège soit condamnée à une peine criminelle a augmenté d'environ 0,5 point de pourcentage pour les immigrants par rapport aux autochtones pour les crimes commis dans les années 2001-2004. L'incidence est particulièrement élevée chez les immigrants originaires du Kosovo, du Maroc, de la Somalie, de l'Irak, de l'Iran, du Chili ; elle a atteint plus de 2 % dans tous ces groupes. En comparaison, l'incidence dans la population non immigrante était d'environ 0,7 %.

Les immigrants sont également sur-représentés dans les statistiques des crimes sexuels. Dans un rapport de 2010, un porte-parole du Département de police d'Oslo a déclaré que tous les cas de viols par violence à Oslo dans les années 2007, 2008 et 2009 ont été commis par des immigrés non-occidental. Cette image doit être nuancée, comme seuls auteurs dans les cas résolus ont été comptés. Le rapport montre que, sur 131 personnes accusées de viols sur les 152 dont l'auteur pouvait être identifiés, 45,8 % étaient d'Afrique, du Moyen-Orient ou d'origine asiatique tandis que 54,2 % étaient d'origine caucasienne. Dans les cas de « viol par agression », à savoir le viol aggravé par la violence physique, une catégorie qui comprenait 6 des 152 cas et 5 des 131 personnes identifiées, les cinq individus identifiés étaient d'origine africaine, du Moyen-Orient ou d'origine asiatique. Dans les cas de viol par agression où la personne responsable n'a pas été identifiée, la police s'est fondée sur la description fournie par la victime, huit des auteurs étaient des Africains ou avaient la peau sombre, quatre étaient caucasiens et quatre étaient asiatiques d'apparence.

Aux Pays-Bas

Les jeunes Néerlandais de souche non européenne sont plus susceptibles d'avoir affaire avec la police et être reconnus coupables d'un crime grave que leurs compatriotes blancs. Plus de la moitié des jeunes Maroco-Néerlandais âgés de 18 à 24 ans à Rotterdam ont eu des démêlés avec la police pour soupçon de crime. Les jeunes Antillais et les Rotterdamois du Suriname sont fortement sur-représentés dans les statistiques de la criminalité. Parmi eux, quarante pour cent ont déjà été suspectés. Des jeunes autochtones âgés de 18 à 24 ans, seulement 18 % ont déjà eut maille à partir avec la justice.

Selon une étude de 2009 commandée par Ernst Hirsch Ballin, ministre de la Justice, sur 447 dossiers criminels impliquant des adolescents (âgés de 12 à 17 ans), 63 % des condamnées pour crime grave sont des enfants de parents nés à l'étranger. Seuls les cas, où l'auteur a été reconnu coupable pour des crimes dont la peine maximale excède 8 ans où plus, ont été considérés. Les crimes étaient les suivants étaient assassinat, homicide, vol avec violence, extorsion, incendie criminel, les actes publics de violence et de crimes sexuels. L'étude n'a pas examiné si les tribunaux ou la police se livraient à des pratiques discriminatoires. Les chiffres sont plus nuancés pour les crimes les plus graves comme l'homicide.

La composition ethnique globale(ne prend pas en compte crime par crime) était la suivante dans l'étude : blancs néerlandais : 37 % ; Marocains : 14 % ; origine inconnue : 14 % ; autres non-occidentaux : 9 % ; Turcs : 8 % ; Suriname : 7 % ; Antilles : 7 % ; et autres Occidentaux : 4 %.

Les données de la police pour 2002 ont montré que 37,5 % de tous les suspects enregistrés pour crime vivant aux Pays-Bas sont d'origine étrangère (y compris ceux de deuxième génération). La proportion de ces personnes dans la population suspectée est donc presque deux fois plus élevée que la proportion d'immigrants parmi la population néerlandaise. Les taux les plus élevés par habitant suspecté se trouvent parmi les immigrants de la première génération (4,9) et de la deuxième généretion (7,1) d'hommes migrants d'origine non-occidentale. Les taux pour les soi-disant occidentaux migrants sont très proches de ceux des Néerlandais de souche. Dans tous les groupes, les taux des femmes sont nettement inférieurs à ceux des hommes, le taux plus élevé se trouvant parmi les migrants non occidentaux (Blom et al 2005: 31.).

Au Royaume-Uni

Il a été rapporté en 2007 qu'un cinquième des crimes à Londres a été commis par des ressortissants étrangers. Environ un tiers des infractions sexuelles résolues et la moitié de l'ensemble des fraudes résolues dans la capitale ont été réalisées par des non-britanniques.
Une étude de 2008 a révélé que le taux de criminalité des immigrés d'Europe de l'Est était le même que celui de la population autochtone.

En Suède

Les immigrants sont surreprésentés dans les statistiques sur la criminalité en Suède. Dans une étude réalisée par le Conseil national suédois pour la prévention du crime en 1997-2001, 25 % des quelques 1 520 000 infractions ont été commis par des personnes nées à l'étranger, tandis que près de 20 % ont été commis par des gens nés en Suède d'origine étrangère. Dans l'étude, les immigrants ont été trouvés à être quatre fois plus susceptibles d'être impliqués dans des violences meurtrières et des vols que des suédois de souche . En outre, les immigrants étaient trois fois plus susceptibles d'être impliqués pour une agression violente, et cinq fois plus susceptibles d'être impliqués pour des crimes sexuels. Ceux d'Afrique du Nord et d'Asie occidentale étaient sur-représentés. Le rapport est basé sur les statistiques pour ceux qui sont soupçonnés d'infractions, mais Stina Holmberg du Conseil pour la prévention du crime a déclaré qu'il y avait "peu de différence" dans les statistiques de personnes soupçonnées de crimes et ceux qui sont effectivement condamnés. « Un peu moins de soixante pour cent des quelques 1 520 000 infractions […] enregistrés au cours de la période couverte par l'étude peuvent être attribués à des personnes qui sont nées en Suède de deux parents nés suédois. »

En Suisse

En Suisse, 69,7 % de la population carcérale n'a pas la nationalité suisse, comparativement à 22,1 % de la population résidente totale (en 2008). Le chiffre des arrestations pour les personnes ayant le statut de résident n'est généralement pas rendu public. En 1997, quand il y avait pour la première fois plus d'étrangers que de Suisses condamnés par la justice (sur une fraction de 20,6 % de la population totale à l'époque), un rapport spécial a été établi par le Département fédéral de justice et police (publié en 2001) qui, pour l'année 1998 a révélé un taux d'arrestation pour 1000 habitants adultes de 2,3 pour les citoyens suisses, 4,2 pour les étrangers qui résident légalement et 32 pour les demandeurs d'asile. 21 % des arrestations effectuées concerne des personnes sans statut de résidence, qui sont soit des sans papiers soit des « touristes du crime » sans aucune résidence permanente en Suisse.

En 2010, une statistique qui a été publiée listait la délinquance par nationalité (basée sur les données de 2009). Pour éviter les distorsions dues à la structure démographique, seule la population masculine âgée entre 18 et 34 ans a été prise en considération pour chaque groupe. De cette étude, il est apparu clairement que le taux de criminalité est fortement corrélé sur le pays d'origine des divers groupes de migrants. Ainsi, les immigrants d'Allemagne, France et Autriche ont un taux de criminalité nettement inférieur à celui des Suisses (60 % à 80%), tandis que les immigrants venant d'Angola, du Nigéria et d'Algérie ont un taux de criminalité supérieur à 600 % de celle de la population suisse. Entre ces deux extrêmes se trouvent les immigrants de l'ex-Yougoslavie , avec des taux de criminalité entre 210 % et 300 % par rapport aux Suisses.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Influence_de_l%27immigration_sur_la_criminalit%C3%A9_des_pays_d%27accueil#Europe